3- Je suis Guimel L’Étincelle Divine de la vibration puissante de la couleur orangée, de tout ce qui porte la vie et le mouvement spontané du don de la Grâce et de la Beauté. Donc tout ce qui se vit dans l’émerveillement de chaque jour et dans la joie de l’offrir aux autres tel un Messager, un Guide, un Maître. Si Guimel s’est présenté à vous aujourd’hui, c’est pour vous aider dans vos manifestations surtout celle de vous exprimer. Guimel offre sa lumière tout comme elle demande un don de votre part. Que pouvez-vous lui offrir sinon que l’amour qui vibre en votre Coeur dans un geste de générosité absolue. Même si votre Coeur est rempli d’amertume et de regrets. Sachez que Guimel vous accueillera dans son Coeur d’Amour Pur afin de vous libérer des blessures du passé ou des souffrances douloureuses.
Jeréponds à l'appel "le chant des colibris" : https://www.lechantdescolibris.frLe chant des colibris, l'appel du monde de demain, c'est un appel à signer et A cette époque, et déjà depuis quelques années, le cap de la cinquantaine a été doublé, la nouvelle ligne de vie est balisée de questions existentielles. Il va falloir y répondre, lucide. Les tracasseries administratives, les tirages de maillot des représentants syndicaux et autres pressions fiscales ont bouffé peu à peu le plaisir d’entreprendre, de créer et de diriger. Est-ce ici que je trouverai un sens à ma vie ? La réponse vint, brutale non ! Bernard Moitessier ce grand souffleur de rêves, gonfle souvent mes voiles nocturnes. Un matin, au plafond, ce lieu magique où se tracent nos plus beaux voyages, un mot bien visible, une évidence partir ! Baptiser un vieux voilier qui, posé à terre, roupille les ailes coupées. Nous l’appelleront Txango*1. Vite lui rendre son besoin de mer, amical, il le partagera avec moi. Pressés, comme enfants au pied de l’arbre illuminé, lui et moi venons à l’eau. Méditerranée, janvier 98, dure école pour un novice. Eder notre fidèle montagnard pyrénéen, qui vient de souffler ses sept bougies, a sauté à bord. Coco, ma compagne, nous rejoindra au fil des escales plus chaleureuses. Il n’y a pas de plan de vol. Faisons confiance aux dieux de la mer et du vent. Quel est ce chant qui court sur les vagues ? Des sirènes ? Non, "Finir pêcheur" la belle chanson de Gérard Manset. Oui, oui, c’est ça… aller vers ces riverains d’îles ou de terres, aux yeux plissés, étoilés de sel et de soleil. Ces marins que leurs pirogues approchent de l’horizon, chaque jour un peu, mais sans jamais les y mener. Ils me diront la simplicité, la douleur parfois, de leur vie, et en échange me demanderont de raconter ce qui se trouve derrière la ligne où se mélangent les bleus. Marguerite Yourcenar*2 a écrit "Le véritable lieu de naissance est celui où l’on a porté pour la première fois un coup d’œil intelligent sur sa vie". Ma seconde vie, effectivement, est née là au milieu de l’Atlantique, le 8 mai 1999. Solitaire, mais Eder, Txango, la mer et les étoiles étaient là pour partager cette journée plus que magique. Essentielle aussi. voir article Deux ans plus tard, Txango qui revient par sauts de puces du Canada, pose son ancre de hasard près d’un îlot désert de l’archipel des San Blas. Début d’une aventure imprévue de trois ans, faite de rencontres, d’échanges avec les amérindiens Kunas et passée à partager les richesses de nos cœurs de marins. Bougies! Eder a quinze ans, pour cadeau, le petit jardin d’une maisonnette de pêcheur à Portobelo. Six mois plus tard, fatigué de tant de gambades montagnardes et marines, il ira retrouver ses copains, tous les dauphins de notre beau voyage, dans la baie que Christophe Colomb qualifiait de "Plus belle chose que vous ayez jamais vue". Depuis cinq ans, notre vie s’écoule ici au Panamá, le pays et ses habitants nous ont séduits. Un matin, sur une plage des San Blas, une graine échouée s’était prêtée à ma curiosité. Déshabillée, elle ressemblait à de l’ivoire, armé d’un outil improbable, j’en ai fait un petit pendentif. Maintenant, Coco et moi, dans notre petit atelier, essayons de créer assez de ces petites choses en tagüa ivoire végétal pour satisfaire trois boutiques de la capitale et notre show-room local d’artisanat indigène. Désirant faire partager les connaissances acquises au cours de ces huit années panaméennes, j’ai publié deux petits bouquins, "Molas et traditions Kunas" et "Portobelo, les vieux canons racontent…" Suite à ça, Sandrine Pia-Casto qui dirige son agence de voyage réceptive à Panamá, m’a gentiment proposé d’accompagner des voyageurs. J’ai trouvé qu’il y avait là l’occasion de partager mes coups de cœur pour le pays qui m’accueille en ce moment, et puis les voyageurs, j’aime tant partager avec eux… Si je dois un jour trouver un sens à ma vie, je pense en être plus proche ici. Les "péchous" de Portobelo, la magique forêt équatoriale, les ruines des traces oubliées par les conquistadors, les communautés indigènes et les gens du voyages qui parfois posent leur sac à dos près d’un café qui parfume notre terrasse, c’est déjà pas mal pour remplir quelques années, pour se sentir vivant. Non ? Je finirai avec un petit clin d’œil au semeur de tant de rêves de mer et de voyages, Bernard, grand merci ! "Salut et fraternité" à tous. *1 Voyage, balade, dans la langue de mes ancêtres *2 Marguerite Yourcenar, in "Mémoires d'Hadrien" Photo 1 Un des paisibles mouillages de Txango. ml Photo 2 Transat en double. ml Photo 3 San Blas, pirogues au repos. ml Photo 4 Bernard Moitessier Unjour il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vasDurantnotre séjour d'un mois au camping Rancho Rialto, nous avons été à la piscine à tous les jours ou presque que ce soit le jour pour prendre du soleil ou le soir pour profiter du spa. Nous nous sommes promenés très souvent sur le site du camping, nous avons fait du vélo à quelques reprises et nous avons joué au tennis plusieurs fois. J'ai fait un peu de lecture et un
En 2011 et 2012, Colibris a organisé des dizaines de Forums citoyens Transformons Nos Territoires TNT dans toute la France, pour amorcer localement la transformation des évènements, réalisés sous la forme de Forum Ouvert, étaient un moyen pour tous les citoyens de se relier pour définir les axes prioritaires pour transformer leurs territoires, et élaborer ensemble des actions concrètes dans tous les domaines cantine bio, éco-lieux, création de ceintures maraîchères, AMAP, monnaies locales, plans de descente énergétique...Les Forums Citoyens se distinguent des formes classiques de rassemblements par leur architecture fondée sur l’autogestion des participants temps, thématiques des ateliers, élaboration des plans d’action…. Ils contribuent à Impliquer les citoyens autour d’un intérêt commun,Expérimenter une nouvelle façon d’être et de travailler,Permettre à chaque participant d'être acteur et force de proposition,Favoriser l’élaboration collective de plans d’ Forums TNT favorise l'écoute, la prise en compte des idées de chacun, et la cohésion de groupe. Ils accompagnent le changement, accélèrent la mise en œuvre des projets, et favorisent la mobilisation de chacun dans un esprit de collaboration et de méthode, utilisée à travers le monde, permet d’obtenir des résultats exceptionnels en quelques heures ou en quelques jours, avec des groupes de 5 à plusieurs milliers 1er Forum TNT Île-de-France à la Ferme du BuissonLes 4, 5 et 6 novembre 2011, près de 1000 personnes ont vibré à l’occasion du premier Festival TNT organisé par Colibris et la scène nationale La Ferme du Buisson, à Noisiel 77.Vendredi soir, la conférence inaugurale de la campagne "Tous candidats" a réuni Pierre Rabhi, Edgar Morin, Patrick Viveret, Célina Whitaker, Caroline Sost et Cyril Dion. Les conférenciers n’étaient pas pour autant les seuls invités sur le plateau. Une dizaine de candidats se sont joints à eux pour partager avec l’assemblée leurs aspirations et leur engagement au quotidien. Ces témoins touchants ont insufflé un vent de liberté et ont ouvert le champ des possibles à la veille du forum !Le samedi et le dimanche furent tout aussi denses, riches en émotion, et ancrés dans l'action. Venues des quatre coins de l'Île de France, 150 personnes se sont rencontrés autour du thème "Comment amplifier la transformation du territoire ?". Les sujets et les propositions qui ont émergé à l’occasion de ces deux journées de travail et de réflexion ont permis l’élaboration de plans d’action concrets. L’ensemble des comptes-rendus des ateliers sera disponible très forum s’est tenu au cœur d’un festival co-organisé par la Ferme du Buisson et Colibris. À l’issue des deux journées, les participants ont continué à se rencontrer, échanger autour d’une soirée de concerts enchanteresse avec le groupe Karpatt, le décapant Dgiz, et bien d' on en juge par les sourires et l’émotion de l’ensemble des participants, ces deux journées de forum furent un grand moment de partage, de joie, de coopération, et d'action !Retour sur les forums TNTRetrouvez sur cette page les compte-rendus des forums précédents Noisiel, Die, Pau, Chambéry, Lyon, Toulouse, Périgueux, Mulhouse, Concarneau, Bordeaux, Montpellier, Ecully, Limoges, Saint-Etienne, Strasbourg, Nice, LilleDie 6 février 2012La région autour de Die apparaît comme très fertile en termes de projets solidaires et lieux de rencontres existent déjà comme des fermes écologiques et beaucoup de participantsprésents à ce forum sont des personnes sensibilisées et engagées sur leur territoire. Le projet Biovalléeapparaît comme structurant pour la région ; il vise à faire de la Vallée de la Drôme un territoire de référence en matière de développement humain durable. Cette démarche est portée par les quatre intercommunalités de la vallée.... Lire la suite de la de discussions Créer un éco-village, le loup dans les Préalpes, relocaliser l'épargne, créer une école alternative, toilettes sèches... Retrouvez les compte-rendus de tous les atelier dans le rapport complet !PauDeux forums ont eu lieu à Pau. Le 1er, le 12 février, était un forum de reliance associative. Parmi les priorités synergie, convergence, alimentation, transition, autonomie, décroissance.>>> Télécharger le rapport du Forum 1Celui des 17-18 mars, véritable forum citoyen, s'intitulait "Quelles actions concrètes et collectives en Béarn, pour un monde humain et responsable ?". Boycott, désobéissance, créer une télé locale... Retrouvez les compte-rendus de tous les atelier !>>> Télécharger le rapport du Forum 2Chambery 17-18 mars 2013Le thème "Comment construire ensemble une communauté de citoyens engagés dans la transformation de notre territoire ?"De nombreuses discussions, et des plans d'actions riches, à découvrir dans le rapport final. "Sensibilisation au végétarisme", "Thérapie Communautaire", "Groupement d’achat de produits locaux", et bien d'autres sujets !...Lyon 17-18 marsLe thème "Générer une interface entre les acteurs du changement et les citoyens". Les objectifs - Donner de la visibilité à l'ensemble des acteurs du territoire lyonnais- Mutualiser et créer des synergies entre nous- Faciliter le passage à l'action des citoyens décidés à s'engagerVous trouverez dans le rapport final les discussions de la phase d'émergence, les plans d'action de la phase de convergence, et les détails de la mise en place d'un Comité Ouvert, qui assurera la continuité des 24 mars"Eduquer autrement", "Comment rendre Toulouse résiliente ?", "Justesse personnelle et justice sociale", "Comment vivre la non-violence au quotidien ?"... Autant d'ateliers que vous retrouverez dans le rapport de aussi les plans d'actions décidés sur le territoire !Un second Forum Ouvert a eu lieu le 12 Mai. Vous pouvez consulter le rapport de Saint-Pantaly-d'Ans 24 marsLe premier constat de ce Forum est la volonté des organisateurs et des participants de s’inscrire dans le local et dans le concret. L’enjeu de ce forum était clair mieux connaître son territoire et ses acteurs et passer à l’action. Quatre priorités ont été définies par les participants communiquer sur les initiatives locales et être visible, l’éducation et la transmission, repenser les transports dans le département et l’agriculture biopaysanne, développement du partage des terres. Des groupes se sont formés pour lancer des actions ou renforcer des projets déjà lancés. Bien conscients des difficultés d’essaimer et de pérenniser les actions locales citoyennes, beaucoup ont voulu aller au-delà et initier un petit pas… De vrais Colibris qui ont déjà prévu de se retrouver dans un prochain forum... Lire la suite de la les compte-rendus de tous les atelier dans le rapport complet !Mulhouse 31 mars - 1er avril"Prendre notre place de femme dans l’engagement citoyen", "créer un jardin thérapeutique", "réinventer la démocratie par tirage au sort"...Découvrez toutes les discussions et les propositions d'actions dans la synthèse du 31 mars-1er avril"Habitat naturel heureux", "Doit-on s'engager en politique, localement ?", "Monnaies locales, Démonétarisation, Gratuité"...Retrouvez tous les ateliers dans le compte-rendu du Forum !Montpellier 28-29 avril"Utiliser Internet à bon escient", "Impliquer concrètement les retraités dans la vie sociale et économique", "L'alternative du gratuit", "L'argent dans l'habitat groupé"...Retrouvez tous les ateliers dans le compte-rendu du Forum !Ecully 5 maiRetrouvez tous les ateliers dans le compte-rendu du Forum !Nice 26-27 mai>>> Voir le rapport finalLimoges 2 juinCe Forum était organisé autour de six thématiques énergies, déchets, monnaies alternatives, transports, agriculture, et habitat groupé, éducation alternative et échanges intergénérationnels.>>> Découvrez le rapport finalLille 2 et 3 juin>>> Voir le rapport finalSaint-Etienne 9 juinAu menu de ce Forum citoyen "Résistances et non-violence", "Le son au cœur de la petite enfance", "5€ le litre d'essence, que fait-on ?", et bien d'autres !>>> Téléchargez le rapport finalStrasbourg 23 juin"Accès à la nature", "démocratie", "transition par l'espéranto"... Découvrez tous les ateliers dans le rapport final du Forum !PLUME DE POÉSIES POÈTES & POÉSIES INTERNATIONALES POÈTES FRANCAIS AuteurMessageJamesFONDATEUR ADMINISTRATEUR Nombre de messages 140903Age 58Localisation Mon Ailleurs c'est Charleville-MézièresDate d'inscription 04/09/2007Sujet Charles Marie René Leconte de Lisle Jeu 25 Fév - 2010 Charles Marie René Leconte de Lisle, né le 22 octobre 1818 à Saint-Paul dans l’Île Bourbonnote 1 et mort le 17 juillet 1894 à Voisinsnote 2, est un poète est connu sous son seul nom de famille Leconte de Lisle, sans mentionner de prénom, qu'il adopta comme nom de plume c'est notamment le cas dans les éditions de ses œuvres, dans sa correspondancenote 3, ainsi que dans la plupart des livres et anthologies qui lui sont consacrés. C'est pourquoi c'est ce nom qui est utilisé dans la suite de l'article. Son prénom usuel, utilisé par ses proches, était Charles ».Leconte de Lisle passa son enfance à l'île Bourbon et en Bretagne. En 1845, il se fixa à Paris. Après quelques velléités lors des événements de 1848, il renonça à l'action politique et se consacra entièrement à la œuvre est dominée par trois recueils de poésie, les Poèmes antiques 1852, les Poèmes barbares 1862 et les Poèmes tragiques 1884, ainsi que par ses traductions d’auteurs anciensnote est considéré comme le chef de file du mouvement parnassien, autant par l’autorité que lui a conférée son œuvre poétique propre que par des préfaces dans lesquelles il a exprimé un certain nombre de principes auxquels se sont ralliés les poètes d’une génération – entre la période romantique et le symbolisme – regroupés sous le vocable de parnassiens à partir de s'était honoré en lui assurant une pension et en le décorant ; la République l'attacha à la bibliothèque du Sénat, dont il devint sous-bibliothécaire en 1872, et le nomma officier de la Légion d'honneur en 1886, neuf ans après une première candidature infructueuse à l’Académie française, Leconte de Lisle fut élu, succédant à Victor Hugo. Et ce fut une séance mémorable que celle du 31 mars 1887, où Leconte de Lisle fut reçu par Alexandre Dumas accéder à d'autres photographies de Leconte de Lisle, se reporter au paragraphe Liens externes en fin d' [afficher]Idées littéraires Le choix de certains thèmes et leur traitement par Leconte de Lisle le relient au romantisme, notamment la description de la nature sauvage couleur, exotisme, animaux,..., les sujets historiques et mythologiques, le goût de la liberté dans la fantaisie, l' amplifiant l’impulsion donnée par Théophile Gautier avec son culte de l’Art pour l’Art et par Théodore de Banville, Leconte de Lisle rompt avec ce mouvement et défend une doctrine nouvelle – celle qui sert de modèle aux parnassiens – caractérisée par quelques principes la poésie doit rester impersonnelle le poète ne doit pas chanter son ego ; le poète doit privilégier le travail de la forme plutôt que se laisser aller à sa seule inspiration débridée ; il doit viser la beauté, dont l’antiquité grecque, hindoue, nordique, etc. fournit les modèles absolus ; par opposition aux sentiments, la science, guidée par la raison, constitue un champ d’expression infini ; le poète ne doit pas s’impliquer dans la vie [modifier]Discours de Jean Mistler [modifier][Cette section reprend une grande partie d'un discours prononcé par Jean Mistler à la Bibliothèque nationale, le 23 septembre 1977.]Il naquit à Saint-Paul en 1818, et cette île berça son enfance sous ses palmiers peuplés d’oiseaux éclatants. Son paysage intérieur a été formé de ces images, de ces couleurs, de ces parfums. En écrivant ses poèmes bibliques, il n’a eu nul besoin de puiser dans les récits de la Genèse pour évoquer le paradis terrestre, il lui a suffi de se de Lisle avait trente ans lorsque la Révolution de 1848 apporta la liberté aux esclaves. Sans attendre cette date, il avait combattu le servage dans ses premiers écrits, notamment dans les deux nouvelles publiées vers 1845 l’une montrait le Noir Job amoureux de la créole Marcie, et l’autre, un esclave, Sacatove, qui enlevait sa jeune maîtresse. Ces deux récits finissaient dans le sang et de manière un peu mélodramatique, mais ils montrent que le problème de l’égalité des hommes se posait déjà fortement pour le jeune libération des esclaves, répondant à son idéal de justice, posa cependant de difficiles problèmes pour son père et pour lui. Réalisée peut-être après une préparation insuffisante, la réforme fut suivie, à la Réunion, d’une grave crise économique, sa famille fut ruinée et la pension que le jeune étudiant parisien recevait n’arriva plus qu’irrégulièrement, puis cessa tout à fait, et ce fut pour lui la groupe d’artistes décrit par Henry Murger dans sa Vie de Bohème ne fut pas le seul, dans le Paris de 1850, à vivre d’expédients ! Des enfants des Îles, amis de notre poète et poètes eux-mêmes, ou journalistes, tels que Lacaussade et Laverdan, d’autres nés à Paris. Thalès Bernard, Louis Ménard, connurent comme lui, non seulement des fins de mois difficiles, mais des mois entiers d’expédients et de privations, les cachets impayés à la pension Laveur en retard chez les logeuses et une liberté s’alimentant au pain et à l’eau, comme dans les cousin de Leconte de Lisle, Foucque, qui est riche, ne lui donne point d’argent, mais des conseils Tu rimes facilement, pourquoi n’écrirais-tu pas des chansons pour Thérésa ? » Écrire, oui, le jeune homme écrira, mais pas pour les chanteuses de cafés-concerts ! Ses amis et lui-même visent plus haut Lacaussade achève une traduction d’Ossian, Thalès Bernard travaille à un savant Dictionnaire de la mythologie, Louis Ménard, qui gagne à peu près convenablement sa vie comme préparateur au laboratoire du chimiste Pelouze et qui, par parenthèse, y découvrira un jour le collodion, se plonge dans l’exégèse des religions et des mythes et étudie les textes symboliques de la vieille Égypte. Les bourgeois peuvent bien rire en voyant Ménard se promener au Luxembourg, portant autour du cou un boa de plumes passablement dépenaillé, mais le soir, lorsque les amis se retrouvent, au cinquième étage de Leconte de Lisle, sans feu, autour d’une chandelle de suif qui pleure sur la table, dans l’épaisse fumée des pipes, ils évoquent les ciels lumineux de l’Orient, les marbres de la Grèce, et ce sont déjà les rêves mystiques et païens que fera revivre un jour Louis politique ? Oui, ils en font beaucoup et ils ont applaudi à la chute du roi citoyen. Ils sont affiliés à des clubs d’extrême gauche et Leconte de Lisle sera même chargé d’une campagne électorale, dans les Côtes-du-Nord, par le Club des clubs, sorte de centrale des groupements extrémistes ce voyage ne lui vaudra que quelques horions. Il n’y a pas grand-chose non plus à retenir de sa collaboration à la Démocratie pacifique ou à d’autres organes plus ou moins fouriéristes. Retenons simplement – conclusion prévisible – l’échec du jeune homme à la licence en droit. Quant à croire qu’il fit vraiment le coup de feu pendant les journées de juin et qu’il alla, comme on l’a raconté, laver dans la Seine sa figure noire de poudre », j’en doute un peu les gardes nationales avaient la détente facile ces soirs-là, et je pense que, s’il coucha une nuit ou deux au poste, ce fut tout cas, de cette période de bouillonnement intellectuel, Leconte de Lisle garda des opinions farouchement républicaines qui ne se calmèrent un peu qu’au spectacle de la Commune en 1871. Du moins, ce qui ne devait point pâlir, ce fut son anticléricalisme. Le poète descendit de sa tour d’ivoire – entendez le cinquième du boulevard des Invalides, ou, plus tard, le quatrième de la rue Cassette – pour rédiger un Catéchisme populaire républicain en trente-deux pages, et ensuite une Histoire populaire du christianisme, qui furent ses deux plus grands succès de librairie, mais n’ajoutent rien à Qaïn ou à dans toute l’Europe du bouleversement politique et social qui avait renversé tant de trônes et d’institutions, le romantisme prétendait apporter du nouveau, non seulement dans les arts et les lettres, mais aussi dans les idées et dans les mœurs. Le Parnasse eut des ambitions plus étroitement littéraires. Arrivant à un moment de notre histoire où s’étaient succédé, en soixante ans, sept ou huit régimes politiques, et groupant des hommes plus âgés de quinze à vingt ans que les jeunes chevelus du Cénacle, les Parnassiens cherchaient moins à régenter et à formuler des théories qu’à donner des exemples. Ils ne fondèrent pas une revue, comme avait été jadis la Muse française, mais ils publièrent un recueil collectif de poésie, le Parnasse contemporain, un in-octavo qui parut trois fois en 1866, sur deux cent quatre-vingt-quatre pages, en 1869, sur quatre cent une, enfin en 1876, sur quatre cent cinquante et une. Cette dernière édition groupait soixante-neuf poètes. L’ordre alphabétique n’y était troublé que par la contribution de Jean Aicard qui, parvenue trop tard, fut rejetée à la fin. Dans les trois éditions, on retrouvait tous les noms connus, et même plusieurs inconnus. De Baudelaire à Verlaine et à Mallarmé, tous les poètes étaient là sauf le plus grand. Certes Hugo était en exil en 1866, lorsque parut le premier Parnasse, mais ses livres étaient publiés en France sans entrave. Ne fut-il donc pas sollicité ? On a peine à le croire, mais encore plus de peine à supposer qu’il aurait refusé. Les contributions étaient aussi inégales en qualité qu’en étendue vingt-six sonnets de Heredia, vingt-quatre rondeaux de Banville, un acte d’Anatole France, les Noces corinthiennes, un énorme poème de Leconte de Lisle, l’Epopée du moine. Leconte de Lisle, à qui la responsabilité des choix n’incombait point, jugeait l’ensemble sans indulgence, et voici ce qu’il en disait, dans une lettre du 19 janvier 1875 à Heredia Ce que je connais des rimes envoyées est assez misérable, celles de Prudhomme, de Manuel, de Mme Ackermann, de Mme Blanchecotte et de Soulary sont écœurantes. En outre, on a donné à Lemerre une poésie de Baudelaire, et absolument authentique, quoi qu’en disent quelques-uns, attendu qu’il me l’a récitée lui-même, il y a bien des années. Ces vers sont fort obscènes et non des meilleurs qu’il ait faits. » Tout ce que je sais de ce poème, c’est qu’il ne devait point figurer dans le volume paru en quel, le Parnasse contemporain fut ce qu’on appelle aujourd’hui une manifestation de masse. Son effet se prolongea longtemps après la mort de ses principaux participants, et l’Université ne fut pas étrangère à sa durée elle retrouvait en effet chez Leconte de Lisle, et même chez Heredia, le solide héritage de la tradition gréco-latine et des poètes qui, tels Ronsard ou Chénier, avaient su la faire revivre sur le terroir chef d’école, Leconte de Lisle devait, assez naturellement, penser à l’Académie. Il ne se hâta pourtant pas et s’y présenta pour la première fois qu’à près de soixante ans. [...] La modeste indemnité académique – quinze cents francs à l’époque, mais des francs-or – n’eût cependant pas été à dédaigner pour l’auteur des Poèmes barbares, dont la situation matérielle était très difficile. Marié depuis trente ans avec une jeune orpheline rencontrée jadis chez les Jobbé-Duval, il menait la vie la plus simple la pauvreté en redingote. Ses droits d’auteur étaient insignifiants et les articles qu’il donnait de temps en temps dans la presse, fort mal payés. Le Conseil général de la Réunion lui versait une petite subvention, mais elle fut supprimée en 1869. Le gouvernement impérial, désireux d’encourager la littérature, avait accordé au poète, à partir de 1863, une pension annuelle de 3600 francs. Les anciens rois de France avaient octroyé de telles faveurs à plusieurs écrivains et les souverains du XIXe siècle avaient repris cette tradition. Mais, après le 4 septembre, cette allocation fut retirée et on la reprocha durement à Leconte de Lisle. L’intervention de quelques amis fit obtenir au poète une modeste sinécure, un poste de conservateur-adjoint à la bibliothèque du Sénat. Son caractère ombrageux prit fort mal la chose et il écrivit à Heredia Ce n’est au fond qu’une insulte de plus ajoutée à toutes celles que j’ai déjà endurées. » Cependant, l’agréable appartement de fonction attaché à cette place, avec ses fenêtres sur le jardin du Luxembourg, lui fit un certain année, il allait au bord de la mer, en Normandie ou en Bretagne, soit dans un modeste meublé, soit chez des amis. Mais il se plaignait souvent de la chaleur excessive ! Au Puis, près de Dieppe, par exemple, en septembre 1891, il se réjouit de voir arriver de copieuses ondées qui rafraîchissent l’air et de bons vieux nuages assez noirs qui obscurcissent l’atroce sérénité du ciel ». Mais après cette atroce sérénité », il enchaîne, peut-être en souriant sous cape J’aurais dû naître ou vivre au fond de quelque fjord de Norvège, dans un perpétuel brouillard, en compagnie des phoques dont je partage les goûts et les mœurs, n’ayant jamais su lire ni écrire et fumant d’éternelles pipes en l’honneur des Dieux Norses. »Malgré tout, ses amis, et notamment le fidèle Heredia, lui conseillent toujours de se présenter à l’Académie. Le 9 août 1883, répondant sans doute à une lettre particulièrement pressante, il écrivait à Heredia cette curieuse page qui nous introduit dans le cercle de Victor Hugo Quant à l’Académie, j’y renonce absolument, sauf dans le cas où Hugo mourrait avant moi... » [...]Cependant, Hugo meurt le 22 mai 1885, et alors, à l’élection du 11 février 1886, brusque changement à vue dès le premier tour, Leconte de Lisle est élu, par vingt et une voix contre six à Ferdinand Fabre, le romancier des gens d’église ! François Coppée eut ce commentaire Leconte de Lisle répandra à l’Académie sa noire méchanceté, comme la seiche dans les flots de la mer. » Si c’est être méchant que d’être juste, je dois à la vérité de dire que l’auteur des Poèmes barbares a porté sur Coppée plus d’un jugement où la justice tient davantage de place que l’ fit pour sa réception un consciencieux éloge de Hugo et, dans sa réponse, Alexandre Dumas fils ne dépassa point l’esthétique du Demi-monde et de la Dame aux camélias. Les Goncourt, qui assistaient à la séance, notèrent dans leur Journal que, pendant les discours, Coppée regarda beaucoup en l’air, vers la Coupole...La fin de la vie de Leconte de Lisle fut sans grands événements extérieurs. Il ne mourut point en pleine jeunesse, comme Chénier, Nerval, Apollinaire, il n’atteignit pas non plus l’âge des patriarches, mais c’est dans ses dernières années qu’il connut le plus profondément les joies et les tortures de l’amour, et cet homme qui avait fait de l’impassibilité le premier article de son art poétique, écrivit Amour, tu peux mourir, ô lumière des âmes,Car ton rapide éclair contient l’ s’éteignit le 17 juillet 1894, en pleine lucidité.[...] Au lendemain de sa mort, un poète écrivait que Leconte de Lisle avait rendu leurs anciens noms aux dieux ». Oui, mais il ne s’est pas borné à ceux de la Grèce et de Rome, à ceux du Parthénon et du temple d’Égine. Son horizon ne s’est point limité à la Méditerranée classique, il y a fait entrer les vents et les nuages de tous les ciels, les houles de tous les océans. Dans cette poésie cosmique, l’histoire est présente. Oui, le même vaisseau qui emporta Hélène est toujours paré pour emporter nos rêves. Là-bas, vers ce point de l’horizon marin d’où sans cesse, depuis Eschyle, accourt l’innombrable troupeau des vagues [modifier]Son père Charles Marie Leconte de Lisle, né en 1794 à Dinan Côtes-du-Nord, breton, ancien chirurgien des armées de Napoléon, émigrant en 1816 à l’Île Bourbon actuellement Île de la Réunion et devenu mère Anne Suzanne Marguerite Élysée de Riscourt de Lanux 1800-1872, fille d’un planteur de Saint-Paul, arrière petite-fille de Jean Baptiste François de Lanux, issue d’une famille du Languedoc installée à Bourbon depuis 1720 en la personne du Marquis François de Lanux, languedocien, exilé par le Régent, qui appartient à l’aristocratie de l’île et est apparentée au poète cinq frères et sœurs • Élysée Marie Louise 23 octobre 1821 - ? • Alfred 10 novembre 1823 - 1888 • Anaïs 31 juillet 1825 - ? • Emma 1836 - ? • Paul 18 mars 1839 - 23 février 1887.Sa femme Anna Adélaïde Perray 29 mars 1833, Versailles - 8 septembre 1916, Versailles, fille de Jacques Perray et d'Amélie Leconte. Mariage Paris, 10 septembre du nom de Leconte de Lisle1 la famille "Le Conte", originaire d’Avranches et venue habiter Dinan vers le milieu du xviiie siècle, s’était autrefois séparée en deux branches, les "Le Conte de Préval" la branche cadette et "les "Le Conte de Lisle" la branche aînée.note 5Chronologie [modifier][Dérouler]ChronologieŒuvres [modifier]L'apport littéraire essentiel de Leconte de Lisle est constitué par les trois recueils de poésie qu'il a destinés à la publication, tels que mentionnés dans le tableau suivant. Compte tenu du nombre d'éditions et d'évolutions que ces recueils ont connues de son vivant, ce tableau précise pour chacun d'eux les éditions les plus significatives 1° la première édition et 2° la dernière édition composée par lui, appelée de ce fait édition de référence ».Titre du recueil 1re édition Édition de référencePoèmes antiquesMarc Ducloux, 1852avec l'orthographe Poëmes antiquesAlphonse Lemerre, 1891Poèmes barbaresLibrairie Poulet-Malassis, 1862sous le titre provisoire Poésies barbaresAlphonse Lemerre, sans date 1889Poèmes tragiquesAlphonse Lemerre, 1884Alphonse Lemerre, 1895Voir sur Wikisource Leconte de son œuvre complète, dont une partie importante est accessible sur Wikisource, comprend également des textes non poétiques ou des textes qu'il n'avait pas destinés à la liste suivante répartit les œuvres connues de Leconte de Lisle en catégories et à l'intérieur de chaque catégorie, les range par ordre chronologique de publication. Pour certaines œuvres, les dates des rééditions parues avant 1900 sont aussi catégories sont poésie, théâtre, traductions, manifestes, récits en prose, œuvres polémiques, notices, discours, préfaces. Publié dans Le Présent, t. II, 1858. Œuvre mise au jour par Edgard Pich ; Rééditions [2] tome IV des Œuvres de l'édition E. Pich, p. 388 ; [3] Grand Océan, coll. Les Introuvables de l'Océan Indien, 1999. PréfaceJean Dornis, La Voie douloureuse, roman1894Calmann LévyLes deux œuvres suivantes sont mentionnées séparément, car elles posent problème 1854. Épître au Czar, au sujet des lieux saints. Cette œuvre est mentionnée dans l'ouvrage collectif Le premier siècle de l'Institut de France, sous la direction du comte de Franqueville 1895. Son attribution à Leconte de Lisle est probablement une Grand Dictionnaire de cuisine d'Alexandre Dumas. La contribution de Leconte de Lisle est inconnue. En mars 1870, Dumas remet son manuscrit à l'éditeur Alphonse Lemerre. Il ne le verra pas publié il meurt le 5 décembre de la même année. Après la guerre et la Commune, Lemerre confie à Leconte de Lisle et au jeune Anatole France la direction éditoriale de l'ouvrage, qui paraît en 1873. Ce sont d'ailleurs vraisemblablement ces deux écrivains qui ont signé l'avant-propos Alexandre Dumas et le Grand Dictionnaire de cuisine », L. pour Leconte de Lisle et T. pour Thibault, le vrai nom de France. À l'appui supplémentaire de cette hypothèse, l'hommage appuyé à Baudelaire, qu'admiraient tant les poètes parnassiens. On doit peut-être à Leconte de Lisle la part importante qui y est donnée aux épices et aux recettes 1902. Lettres à Julien Rouffet12. Texte1968. Lettres à Émilie Leforestier131894. Lettres à Jules Huret, à l'occasion du différend de Leconte de Lisle avec Anatole France en Lettre à Gustave Lettres échangées avec Jean Marras162004. Correspondance entre Leconte de Lisle et Franz Servais172004. Lettres à José-Maria de Heredia18Répertoire de la correspondance de Leconte de Lisle Irving Putter, La dernière illusion de Leconte de Lisle, Librairie Droz - Genève, 1968, appendice Le Télégraphe, 8 juin 1885, La succession de Victor Hugo à l'Académie Française. Chez M. Leconte de Matin, 15 février 1886, Leconte de anecdotique, 31 octobre 1888, p. 235, [Shakespeare]L'Écho de Paris, 28 avril 1891, Enquête sur l'évolution Journal, 30 septembre 1892, Une statue à Baudelaire - Chez M. Leconte de Rappel, 5 janvier 1893, Chez M. Leconte de Gaulois, 20 mars 1893, 21 janvier 1894, Le sort d'une tête - Comment devrait être composée la commission des Éditions modernes des œuvres de Leconte de Lisle Les éditions les plus complètes sont, selon l'ordre chronologique de leur publication 1927-1928. Poésies complètes de Leconte de Lisle, texte définitif avec notes et variantes [de Jacques Madeleine et Eugène Vallée, mentionnés tome IV, p. 228], eaux-fortes de Maurice de Becque, Lemerre, en 4 tomes Tome I Poèmes antiques, 1927Tome II Poèmes barbares, 1927Tome III Poèmes tragiques. - Les Érinnyes. - L'Apollonide, 1928Tome IV Derniers poèmes, La Passion, Pièces diverses, Notes et variantes, Œuvres de Leconte de Lisle, édition critique par Edgard Pich20, publiée par la Société d'édition Les Belles Lettres », en quatre aussi, complétant l'édition Edgard Pich Articles, Préfaces. format de poche 1985-1994. Poèmes antiques22 et Poèmes barbares23, éditions présentées, établies et annotées par Claudine Gothot-Mersch, Gallimard, collection récemment 2009. Éditions Bibliobazaar Poèmes Barbares, Poèmes Tragiques, Catéchisme populaire républicain ;2009. Éditions General Books Orestès Les Érinnyes, deuxième partie.2009. Éditions Kessinger Publishing Catéchisme populaire sur la vie de Leconte de Lisle Témoignages directs Théodore de Banville, Camées parisiens, petite bibliothèque des curieux, Paris, chez René Pincebourde, 1873 ; quatrième douzaine, ch. I, Leconte de Racot, Portraits d’aujourd’hui, À la librairie illustrée, 1887 ; ch. Leconte de Lisle, p. 113-124. Texte sur Gallica [1]Henry Houssaye, Discours de réception à l'Académie française, avec l'éloge de Leconte de Lisle, prononcé le 12 décembre 189524. Texte sur Gallica [2]Jules Massenet, Mes souvenirs, 1848-1912, Pierre Lafitte & Cie, 1912, chapitre IX, Au lendemain de la guerre, texte sur Un salon parisien d'avant-guerre, Éditions Jules Tallandier, 1929, ch. 1 à 3. Période Moréas, Feuillets, Editions de la Plume, 1902, ch. 1., p. de Régnier, Proses datées, Mercure de France, 1925, ch. 1, p. Barracand, Souvenirs d’un homme de lettres, in Revue des deux mondes, 15 août et 1er septembre 1937. Voir le texte sur wikisourceAutres documents Marius-Ary Leblond, Leconte de Lisle, essai sur le génie créole, Mercure de France, 190625Fernand Calmettes, Un demi-siècle littéraire, Leconte de Lisle et ses amisnote 21, Plon, Texte sur Gallica [3]Edmond Estève, Leconte de Lisle, l'homme et l'œuvre, Boivin & Sartre, L'Idiot de la famille. Gustave Flaubert de 1821 à 1857, Gallimard, 1972, éd. revue et complétée 1988, tome 3, livre I. La névrose objective, 5. Névrose et prophétie, p. Mistler, Sous la Coupole, Bernard Grasset, 1981. Le chapitre consacré à Leconte de Lisle reprend, en treize pages, un discours prononcé à la Bibliothèque nationale le 23 septembre Cornu, Charles Marie Leconte de Lisle. Bourbon et Marie-Élixène, Azalées Éditions & Musée de Villèle, 1995, ISBN 2-908127-39-3.Biographie de référence Christophe Carrère, Leconte de Lisle ou la passion du beau, Fayard, 2009. ISBN 978-2-213-63451-7.Études de l'œuvre de Leconte de Lisle Critiques contemporaines de Leconte de Lisle Sainte-Beuve, 185226, 1864 et 186827. Le texte de 1852 se trouve dans la boîte déroulante ci-dessous ; se reporter à la section Liens externes pour accéder au livre sur le site Baudelaire, 186828 ; voir texte sur Gautier, 1868 Rapport sur les progrès de la poésie. Texte sur wikisourcePaul Bourget, 188629 ;Jules Lemaître, 188730, ????31, 189132 ;Ferdinand Brunetière, Mendès, Rapport sur le Mouvement poétique français de 1867 à 1900, Imprimerie nationale, classiques Citons, parmi les auteurs d'études parues entre 1895 et 1944 Delaporte34,Jean Dornis35,Pierre Flottes36,Joseph modernes Citons parmi les études parues depuis 1945 Irving Putter 1951-54-6138Jules-Marie Priou, 196639Edgard Pich, 197540Robert Sabatier, 197741Divers Lieux où Leconte de Lisle a vécu Nantes • 8, rue Gresset • 38, rue Contrescarpe. Ces deux adresses sont incertaines. Elles sont mentionnées sur un site internet, mais ne sont pas confirmées par les archives de Nantes octobre 2007.Rennes 4, rue des Carmes 1837.Paris • 5, rue des Beaux-Artsnote 22 1845 • 23, rue Cassette au fond de la cour, 4e étage • 8, boulevard des Invalides à partir de début avril 1861. Appartement mansardé au 5e étage. Le bâtiment a été détruit pendant le siège de Paris • 64, boulevard Saint-Michel à partir de 1872.Iconographie de Leconte de Lisle [modifier]Des photographies sont disponibles sur le site de la BNF se reporter au paragraphe Liens externes en fin d' par Jean-François d'Étienne Carjat. Dans Priou, Leconte de Lisle, 1966, p. par Rajon, pour Poèmes antiques, 1874. Dans Priou, op. cité, p. par F. A. Cazals. Dans Priou, op. cité, p. par Maurice Ray. En frontispice des Poèmes antiques, Société des Amis du Livre, par de la collection Félix par Carjat, 1857. Dans Jean Dornis, Essai sur Leconte de Lisle, du studio Eugène Piriou, décembre 1878. Dans Malou Haine, L’Apollonide de Leconte de Lisle et Franz par E. Giraudat, après 1886. Dans Malou Haine, op. Chez Alphonse Lemerre, à Ville-d'Avray, par Paul Chabas. Ce tableau représente de nombreux parnassiens, dont Leconte de Lisle, dans la propriété de l'éditeur. Il a été exposé au salon de eaux-fortes, par Maurice de Becque, en frontispice des 4 tomes de l'édition Lemerre, par Émile Perray. En frontispice de Pierre Flottes, Le Poète Leconte de Lisle - Documents inédits, croquis, par Paul par Jacques-Léonard Blanquer, 1885. Ce portrait est représenté dans l'infobox, en tête de l' Paris. - Une séance de réception à l'Académie française, dessiné d'après nature par M. Reichan, lors de la réception de M. le Comte de L'Isle [sic], journal hebdomadaire Le Monde illustré, n° 1655, 15 décembre, p. de Lisle et l'Académie française [modifier]Leconte de Lisle se porta deux fois candidat à l'Académie française. La première fois, en 1877, il n'obtint que deux voix, dont celle de Victor Hugo. Il se représenta à la succession de Victor Hugo en 1885, fut élu en 1886 et reçu sous la coupole en 1887. La boîte déroulante ci-dessous donne le détail des scrutins qui l'ont concerné.[Dérouler]Détail des scrutinsMusique inspirée par des poèmes de Leconte de Lisle [modifier]Trois compositions ont été évoquées plus haut au titre du théâtre de Leconte de Lisle Ernest Chausson, Hélène, drame lyrique, en deux actes op. 7, 1883-4.Jules Massenet, Les Érinnyes43,note Servais, L'Apollonide Iõn44Par ailleurs, de nombreux musiciens ont écrit principalement des mélodies sur des poèmes de Leconte de Lisle, parmi lesquels Ernest Chausson Nanny op. 2 n° 1, 1880 ; Le Colibri op. 2 n° 7, 1882 ; Hymne védique, pour quatre voix et orchestre op. 9, 1886 ; La Cigale op. 13 n° 4, 1887 ; Chant nuptial, chant pour quatre voix de femmes op. 15, 1887-8 ; Hylas sans op., 1879-80Claude Debussy La fille aux cheveux de Duparc Fauré La rose ; Le parfum impérissable ; Lydia ; Les roses d'Ispahan45 ; Hahn Lydé ; Lydie ; Néère ; Phidylé ; Pholoé ; Phyllis ; Salinum ; Thaliarque ; Tyndaris ; Vile Koechlin Deux Villanelles ; Épiphanie ; La Fin d'homme ; La Lampe du Ciel ; La Vérandah ; L'astre rouge ; Les Clairs de lune ; Les rêves morts ; Paladilhe Six chansons Roussel Deux Idylles ; Odes Vierne Le Rouet ; œuvre orchestrale a été inspirée par un poème de Leconte de Lisle César Franck Les illustrées de Leconte de Lisle [modifier]Dans la liste suivante, les noms des illustrateurs figurent en complètesMaurice de Becque, Paris, édition Lemerre en quatre tomes, 1927-1928, voir plus haut. Tirage total 540 exemplaires 325 ex. num. sur vergé Lafuma, 125 Hollande Van Gelder, 10 Chine, 25 Japon, 15 Madagascar, 40 antiquesMaurice Ray, Paris, Société les Amis des Livres, 1908 ; 30 eaux-fortes originales en noir dans le texte de Maurice Ray, gravées par Louis Muller, dont un frontispice ; grand in-8 en ff., imprimé par Draeger par les soins de R. Claude-Lafontaine, emboîtage d'éditeur. Tirage 110 ex. sur barbaresLéon Carré, Paris, imprimé pour Jean Borderel, 1911 ; vingt poèmes , 25 eaux-fortes originales, dont un frontispice et 24 vignettes in-texte, serpentes. In-4. Tirage 10 ex. sur vergé, Freida, Paris, Editions A. Romagnol, 1914 ; 99 eaux-fortes originales dont 18 en pleine page gravées par Edmond Pennequin et imprimées en taille-douce par A. Porcabeuf. Tirage limité à 301 exemplaires numérotés. In-4 19 x 28,5 cm, 426 Labèque, gravures originales sur cuivre, sans lieu, Aux dépens de soixante-dix-sept bibliophiles, sans date. In-Folio, couv. rempliée, sous chemise et cartonnage, 77 exemplaires sur Grand Vélin de de Becque, Six Poèmes barbares illustrés de douze eaux-fortes dont six hors-texte, gravées en couleur au repérage, Paris, chez Maurice de Becque, Jouve, Lausanne, Gonin, 1929 ; 30 compositions, en noir et en couleurs, gravées sur bois par Perrichon 1 vignette de titre, 2 sur double page, 10 à pleine page, 17 in-texte. Tirage limité à 119 exemplairesOdette Denis, Le Livre De Plantin, Paris 1948, in 4° en feuilles, 26 eaux fortes originales d'Odette Denis. Tirage limité à 205 de Becque, Six poèmes barbares, édition ornée de douze eaux-fortes, dont six hors-texte, gravées en couleurs au repérage par Maurice de Becque. Album grand in-4° en feuillets, couverture rempliée illustrée, chez Maurice de Becque, 1925. Tirage limité à 220 exemplaires. Vincent, Les Elfes, 12 ff, Bordeaux, imprimerie René Samie, de Jouvancourt, Pantouns malais avec cinq eaux-fortes et six ornements, in-folio, Genève, Pierre Cailler, Idylles de ThéocriteRené Ménardnote 29 et Jacques Beltrand, 25 gravures sur bois originales dont un frontispice de Ménard, 19 en têtes en couleurs, une vignette, un cul de lampe et 3 en têtes et bordures de Beltrand. Paris, Société du Livre d'art, 1911. In 4°, broché, sous chemise et étui. Tirage à 135 Drouart, Paris, Gaston Boutitie, 1920. 92 bois originaux N/B dans le texte, en front-de-chapitre, en culs-de-lampe et en hors-texte, in 4°, 204 pages, en feuillets, sous chemise, 23,5x28,5 cm. Tirage total 320 exemplaires 225 ex. num. sur vergé teinté d'Arches, 25 Whatman, 50 autres vergé d'Arches, 20 ÉrinnyesAuguste Leroux, Paris, Société des Amis du Livre Moderne, 1912 ; petit in folio 270 x 210 mm, 7 ff., 78 pages, 3 ff. ; illustré de 3 eaux-fortes hors texte et de 40 bandeaux gravés sur bois dans le texte en couleurs. Tirage à 150 exemplaires sur papier du Japon sous la direction de Charles Meunier, 125 réservés aux Membres de la Bouchet, Paris, Édouard-Joseph, 1920. Coll. Petites curiosités littéraires. Bois dessinés et gravés par A. Bouchet. Tirage total 1000 AnacréontiquesAndré Derain, Lyon, Cercle Lyonnais du Livre, 1953, illustré de 50 lithographies originales en noir, dans et hors texte par André Derain, 1 vol. grand in-8° en feuilles sous couverture rempliée, chemise cartonnée, dos parchemin, et boîte cartonnée, 81 p. + tables + liste des sociétaires. Tirage 200 exemplaires numérotés, sur vélin de OdysséeGeorges Rochegrosse, Paris, A. Ferroud - F. Ferroud, successeur, 1931, 304 p. Illustration 25 hors-texte gravés à l'eau-forte par Eugène Decisy et 72 vignettes, bandeaux, lettrines et culs-de-lampe gravés sur bois en couleurs par P. Baudier, Ch. Clément, Gaspérini et P. Gusman. Tirage total 501 exemplaires numérotés 1 ex. sur papier de Hollande, 100 ex. sur grand japon impérial, 400 ex. sur vélin d'Arches.Homère. NausikaaGaston de Latenay, Paris, Piazza, 1899, in-4°, br., couv. rempliée ill. en couleurs, 54 p., 53 compositions coloriées au pochoir par E. Greningaire et gravées par Ruckert. Tirage 400 de Jouvancourt, Québec, Éditions la Frégate, 1994 ; in-4°, 66 p. + les illustrations, en feuillets, sous couverture imprimée rempliée, emboîtage. Ouvrage édité pour le centenaire de la mort du poète. Tirage 100 en langues étrangères d'œuvres de Leconte de Lisle [modifier] Pour les traductions en langue allemande, voir Fromm, Bibliographie deutscher Übersetzungen aus dem Französisch zwischen 1700 und 1948. Qaïn a été traduit en tchèque dès 1880 Prague, Otto. Deux traductions des Érinnyes ont été publiées, en espagnol par la revue de Buenos Ayres Nosotros, et en russe par Lozinskij 1922. Un recueil de morceaux choisis, traduits en russe par Postupalskij et commentés Par I. Balacova, a été publié à Moscou en 1960. En Italie, des morceaux choisis de Vigny et de Leconte de Lisle ont été publiés à Milan en 1945, traduits par Filippo Ampola Éditeur Garzanti. » Edgard Pich, Leconte de Lisle et sa création poétique, 1975, p. 535.Dédicaces à Leconte de Lisle [modifier]Léon Dierx, Poèmes et Poésies, 1861 À mon cher et vénéré Maître Leconte de Lisle »François Coppée, Le Reliquaire, 1866 À mon cher Maître / Leconte de Lisle / Je dédie mes premiers vers. »Catulle Mendès, Hespérus, 1872 À Leconte de Lisle ».Anatole France, Les Poèmes dorés, 1873 À / Leconte de Lisle / auteur des poèmes antiques / et des poèmes barbares / en témoignage / d'une vive et constante / admiration / ce livre est dédié ».José-Maria de Heredia, Les Trophées, 1893 À Leconte de Lisle »Edmond Haraucourt, Les Âges L'Espoir du Monde, Dornis, La Voie douloureuse, Calmann Lévy, du nom de Leconte de Lisle Portent le nom de Leconte de Lisle un lycée prestigieux de Saint-Denis de la Réunion, le lycée paquebot, le Leconte-de-Lisle 1922-1956. Se reporter à la section Liens externes pour consulter le site qui lui est voies rues, avenues, squares, impasses, boulevards, promenades, etc. en métropole Bergerac, Dinan, Louveciennes, Mennecy, Ozoir-la-Ferrière, Paris XVIe, Rennes, Saint-Gaudens, Saint-Lubin-des-Joncherets ;à La Réunion Bras-Panon, Cilaos, Le Port, Saint-Benoît, Saint-Denis, Saint-Gilles-les-Bains, Saint-Paul, Saint-Pierre, Sainte-Clotilde. Source Wikipédia _________________J'adore les longs silences, je m'entends rêver... James Charles Marie René Leconte de Lisle Page 1 sur 1 Sujets similaires» L'aurore de Charles-Marie LECONTE DE LISLE 1818-1894» Aux morts de Charles-Marie LECONTE DE LISLE 1818-1894» L'oasis de Charles-Marie LECONTE DE LISLE 1818-1894» L'Ecclésiaste de Charles-Marie LECONTE DE LISLE 1818-1894» Le secret de la vie de Charles-Marie LECONTE DE LISLE 1818-1894Permission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumPLUME DE POÉSIES POÈTES & POÉSIES INTERNATIONALES POÈTES FRANCAISSauter versJxz4WE.