Maroc: le discours d’un roi nu. Une contribution de Mohsen Abdelmoumen – Nous venons d’apprendre, ébahis, que le Maroc avait fait une révolution ! Oui, vous lisez bien, le

Article réservé aux abonnés Journaliste au service Forum Publié le 30/11/2021 à 2127 Temps de lecture 3 min Une scénographie gaullienne » qui ne serait pas sans rappeler l’Appel du 18 juin pour certains. Une référence explicite à une scène culte du film Le Discours d’un roi pour d’autres – celle où, sur la même symphonie numéro 7 de Beethoven, le roi d’Angleterre George VI, interprété par Colin Firth, déclare la guerre à l’Allemagne nazie. A travers son allocution, Eric Zemmour a mis les commentateurs sur des pistes diverses. Cet article est réservé aux abonnés Avec cette offre, profitez de L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction Le journal en version numérique Un confort de lecture avec publicité limitée Le fil info La Une Tous Voir tout le Fil info Aussi en Belgique

Lun de mes centres d'intérêt est le mélange des genres. La musique classique et le cinéma se marient admirablement bien. Les exemples abondent. La 7ème symphonie de Beethoven, second mouvement, est l'un des joyaux de ce choc des cultures et illuminent des oeuvres telles que "Prédictions" ou encore très récemment "Le Discours d'un Roi".

The King's Speech • Tom Hooper • • Au cinéma le 02-02-2011 ★★★ • Le film raconte l\'histoire vraie et méconnue du père de l\'actuelle Reine Elisabeth, celui-ci va devenir, contraint et forcé, le Roi George VI, suite à l\'abdication de son frère Edouard VII. D\'apparence fragile, incapable de s\'exprimer en public, considérés par certains comme inapte à la fonction; George VI affrontera son handicap grâce au soutien indéfectible de sa femme et surmontera ses peurs grâce à un thérapeute du langage aux méthodes peu conventionnelles. Sa voix retrouvée, il réussira à convaincre le peuple anglais de déclarer la guerre à Hitler. • Musique originale composée par Alexandre Desplat Sortie de la BO Original Score [musique originale] • Decca 22 novembre 2010 Tracklist de la BO en CD ou Digital1. Lionel and Bertie2. The King's Speech3. My Kingdom, My Rules4. The King is Dead5. Memories of Childhood6. King George VI7. The Royal Household8. Queen Elizabeth9. Fear and Suspicion10. The Rehearsal11. The Threat of War12. Speaking Unto Nations Beethoven Symphony No. 7 - II13. Epilogue Beethoven Piano Concerto No. 5 "Emperor" - II Voir le calendrier des Autour de cette BO Le Film Le film raconte l\'histoire vraie et méconnue du père de l\'actuelle Reine Elisabeth, celui-ci va devenir, contraint et forcé, le Roi George VI, suite à l\'abdication de son frère Edouard VII. D\'apparence fragile, incapable de s\'exprimer en public, considérés par certains comme inapte à la fonction; George VI affrontera son handicap grâce au soutien indéfectible de sa femme et surmontera ses peurs grâce à un thérapeute du langage aux méthodes peu conventionnelles. Sa voix retrouvée, il réussira à convaincre le peuple anglais de déclarer la guerre à Hitler. Avec Colin Firth, Geoffrey Rush, Helena Bonham Carter Titre original The King's Speech Long-métrage britannique , australien . Genre Historique Durée 01h58minDistributeur Wild Bunch Distribution Calendrier des Films & Séries Nos articles sur cette BO LE DISCOURS D'UN ROI 2011, le piano s'extrait des cordes comme le roi de la foule [ Thibault Vicq] En 2006, Alexandre Desplat signe la musique du film THE QUEEN, de Stephen Frears. Quatre ans plus tard, il flirte à nouveau avec la couronne du Royaume-Uni avec LE DISCOURS D’UN ROI, dans lequel George VI – le père d’Élisabeth II – apprend à surmonter son bégaiement avec un thérapeute du langage lors de son accession au trône. Lire tout l'article• Alexandre Desplat Alexandre Desplat a également écrit la musique de The Ghost Writer Roman Polanski, 2010 • Regarde les hommes tomber Jacques Audiard, 1994 • La Forme de l'eau Guillermo del Toro, 2018 • L'Île aux chiens Wes Anderson, 2018 • Minuit dans l'univers George Clooney, 2020 • Le Château des singes Jean-François Laguionie, 1999 • La plus précieuse des marchandises Michel Hazanavicius, 2023 • Syriana Stephen Gaghan, 2005 • Casanova Lasse Hallström, 2005 • Hostage Florent Emilio Siri, 2005 • Toni Philomène Esposito, 1999 • Firewall Richard Loncraine, 2006 • The Queen Stephen Frears, 2006 • Le Voile des illusions John Curran, 2007 • The Lost King Stephen Frears, 2022 • Vos avis
Lepremier septembre à 20h00 l’Auditorium Kursaal le Basque National Orchestra s’habillera de manière élégante pour interpréter les bandes sonores des films les plus vendeurs du cinéma : ‘Pirates des Caraïbes’, ‘Titanic’, ‘Jeu d’enfant’, ‘The Mask’, ‘Le discours d’un roi’, ‘La vie est belle’ et bien encore. Deux acteurs de doublage prêteront leur voix à
Tom Hooper, ce nom ne vous dit sans doute rien, mais avec 12 nominations aux oscars pour Le discours d’un roi celui-ci pourrait bien effectuer une véritable razzia à la cérémonie des oscars du 27 février prochain. Le jeune réalisateur anglais, qui n’en est pas à son premier biopic il avait auparavant réalisé plusieurs téléfilms sur Elizabeth I et John Adams, choisit ici de nous conter la vie de Georges VI, père d’Elizabeth II et roi d’Angleterre. Synopsis Dans les années 1930, en Angleterre, le prince Albert et futur Georges VI, deuxième fils du roi George V, vit un grave problème de bégaiement. L’abdication de son frère aîné l’oblige à monter sur le trône. Or le roi doit s’exprimer en public. Sur l’insistance de sa femme, il rencontre Lionel Logue, orthophoniste australien aux méthodes peu orthodoxes. Autant le dire tout de suite, contrairement à ce que le synopsis laisse penser, Le discours d’un roi N’EST PAS un film historique. Même si la crise de la Monarchie anglaise et la marche vers la deuxième guerre mondiale constituent la toile de fond du film, Tom Hooper a préféré la petite histoire à la grande en se concentrant sur le destin du prince Albert et surtout sur le lien d’amitié qui se créera entre lui et son thérapeute. Le futur roi Georges VI et Lionel Logue sont pourtant deux hommes que tout oppose. Le premier est un homme triste mais attachant, qui semble à la fois prisonnier de son bégaiement et du poids de son statut de membre de la famille royale, totalement terrifié à l’idée de monter sur le trône il reste néanmoins emprunt d’un charme et d’une dignité toute britannique. Le second au contraire est un personnage un peu barré, souvent insolent, parfois railleur et australien de surcroît. Mais, c’est en se concentrant sur ces deux personnages que le réalisateur parviendra à alterner avec brio le drame et le rire tout au long du film et ce jusqu’à la scène du discours final particulièrement poignante. La mise en scène, très classique, ne surprendra guère mais permettra néanmoins aux différents acteurs d’exprimer pleinement leur talent. Habitué des comédies romantiques, Colin Firth nous avait déjà montré ses talents d’acteur dramatique dans A Single Man de Tom Ford. Il récidive ici en nous livrant une extraordinaire prestation. On sent l’acteur véritablement habité par le rôle de cet homme écrasé par le poids du destin qui se retrouve du jour au lendemain souverain d’un empire regroupant un quart de la population mondiale mais qui ne parvient toujours pas à parler correctement. Chaque phrase, chaque mot est ressenti comme un combat et permet ainsi à l’acteur de nous montrer l’étendu de son talent. Geoffrey Rush lui s’en donne à cœur joie dans le rôle de cet orthophoniste un peu timbré et nous fait rire en maintes occasions. Habituée à des rôles plus extravagants Alice au pays des merveilles et les derniers Harry Potter notamment Helena Bonham Carter surprend ici en interprétant tout en sobriété une reine Elizabeth particulièrement digne. Même les petits rôles sont à la fête, mention spéciale à Michael Gambon qui est très juste dans son interprétation du sévère roi Georges V et à Guy Pearce dont la ressemblance physique avec le véritable Edouard VIII est particulièrement frappante. Le film est également bien servi par de très beaux costumes et décors qui nous plongent réellement dans l’Angleterre des années 30. La bande originale n’est pas en reste, et la judicieuse utilisation de la musique de Beethoven dans tous les moments clefs du film se révèle particulièrement efficace. On pense notamment ici à la scène finale ou la 7e symphonie du compositeur allemand accompagne fort justement chaque phrase du discours du roi. Nombre de personnes feront remarquer qu’historiquement c’est surtout le discours de Churchill promettant à l’Angleterre du sang et des larmes » qui permit de galvaniser le pays. Mais finalement peu importe, car plus que la dimension historique c’est la performance des acteurs qui mérite le détour et fait de ce film l’un des grands favoris pour la prochaine cérémonie des oscars. Grand cinéphile devant l'éternel, Flea aime le cinéma et tout le cinéma. Des films de Capra à ceux de Michael Bay, du cinéma Indien au cinéma d'auteur US, il ne manque jamais une occasion de fréquenter les salles obscures.
Retrouvezsur Planète Partitions LE DISCOURS D'UN ROI (THE KING'S SPEECH) Partitions pour piano solo Partitions pour piano solo de la bande originale du film "Le discours d'un Roi", qui a reçu un nombre important de récompenses dans les cérémonies officielles du cinéma. Musique par Alexandre Desplat qui a composé notamment la bande originale du film "Twiligth". Titres :
Retour aux articles Difficile de ne pas puiser dans la richesse infinie de la musique classique pour exprimer davantage ses propres intentions, projets ou même émotions. Le cinéma ne fait pas exception et plusieurs compositeurs du passé se sont retrouvés projetés dans des réalisations modernes. Beethoven n’a pas échappé à ce destin et ses créations ont été réutilisées dans plusieurs films. Orange mécanique de Stanley Kubrick en est l’un des exemples les plus parlant dans lequel la Neuvième Symphonie devient le fil conducteur de ce chef-d’œuvre et le miroir du personnage principal, Alex. Comme dans cet exemple, rarement, la musique du composteur viennois a été utilisée dans le simple but d’accompagnement. Elle a plutôt été utilisée pour mettre en valeur et enrichir le propos d’une scène. D’autres exemples sublimes Le Cercle des poètes disparus de Peter Weir 9. Symphonie, Concerto pour piano no 5 Le Discours d’un Roi de Tom Hooper 7. Symphonie, Concerto pour piano no 5 Big Fish de Tim Burton 6. Symphonie Soleil Vert, Richard Fleischer premier mouvement de la 6. Symphonie, Pastorale » Elephant de Gus Van Sant Sonate op. 27 no 2 au Clair de Lune » et la Bagatelle en la mineur, WoO 59, La Lettre à Élise » Le pianiste de Roman Polanski Sonate op. 27 no 2 au Clair de Lune » Une femme mariée de Jean-Luc Godard Quatuor Irréversible de Gaspar Noé 7. Symphonie The Barber de Joel et Ethan Coen Sonate op. 13, Pathétique », Sonate op. 27 no 2 Sonate au Clair de Lune », Sonate op. 57, Appassionata », Sonate op. 79, Trio avec piano no. 7 op. 97 Fantasia, le chef-d’œuvre éternel de Walt Disney 6. Symphonie Federica, responsable Musicologie, site Riponne Voir la sélection Autres articles En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour nous permettre d'améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus.
UnAllegretto (mouvement gai, animé) imaginé par le compositeur (1770-1827) entre 1811 et 1812, pour une œuvre qu'il considérait lui-même comme l'une de ses plus réussies. Richard Wagner y verra de son côté une «apothéose de la danse», et le public de l'époque, pas toujours bienveillant vis-à-vis du compositeur allemand, lui fit une très belle réception.
Le Discours d`un roi - E Fiche pédagogique Le Discours d’un roi Sortie prévue 02 février 2011 Résumé Titre original The King's Speech Film long métrage, GrandeBretagne, Australie, Etats-Unis 2010 Réalisation Tom Hooper Interprètes Colin Firth King George VI, Geoffrey Rush Lionel Logue, Helena Bonham Carter Queen Elizabeth, Derek Jacobi Archevêque Cosmo Lang, Michael Gambon King George V, Guy Pearce King Edward VIII, Claire Bloom Queen Mary, Timothy Spall Winston Churchill, Jennifer Ehle Myrtle Logue, Eve Best Wallis Simpson, etc. Scénario David Seidler Musique Alexandre Desplat Photographie Danny Cohen Costumes Jenny Beavan Version originale anglaise, soustitrée français et allemand. Version française. Durée 1h58 Distribution en Suisse Ascot Elite Public concerné Âge légal 7 ans Âge suggéré 12 ans Site de l'Organe cantonal VD et GE de contrôle des films 12 nominations aux Oscars, 14 aux BAFTA, Golden Globe 2011 du Meilleur acteur pour Colin Firth… Le roi George V et son épouse la reine Mary eurent six enfants. David, le fils aîné, succéda à son père le 20 janvier 1936, sous le patronyme d'Edward VIII. Mais son entêtement à vouloir épouser Wallis Simpson, une Américaine à la réputation sulfureuse, deux fois divorcée, l'obligea à abdiquer le 10 décembre 1936 tellement ce mariage, condamné par l'Eglise et le Parlement, fâchait le peuple anglais. La couronne échut donc à son frère cadet Albert "Bertie" pour ses proches, un honneur dont il se serait bien passé "Now, I'm trapped !". Il prit le nom de George VI et régna jusqu'à sa mort en 1952. Bertie était affligé depuis sa tendre enfance d'un fort bégaiement. Il butait sur un mot, une phrase, dénaturait complètement ses propos par de longues hésitations qu'il ne pouvait maîtriser. Son handicap pouvait même à l'occasion transformer sa voix en un quasiaboiement. Bien sûr, Bertie se prêta à toutes sortes de traitements destinés à soigner ses troubles du langage, encouragé par son épouse Elizabeth Bowes-Lyon celle que les Anglais appelaient affectueusement la "Queen Mum", disparue en 2002 à l'âge de 101 ans, mère de la reine Elizabeth II. En vain. Jusqu'au jour où, en 1934 Bertie n'était pas encore devenu roi, son épouse dénicha un certain Lionel Logue, orthophoniste réputé, d'origine australienne, possédant une vaste expérience des troubles d'élocution acquise auprès des traumatisés de guerre. Par ses méthodes peu communes, Logue parvint à faire peu à peu retrouver au prince une élocution compréhensible, désormais indispensable pour s'adresser à l'Empire britannique via la nouvelle invention à la mode la radiophonie. Tout au long de la guerre, le roi parla à la nation par ce biais-là et grâce à son ami Logue. 1 _______________________________________________________ Disciplines et thèmes concernés Histoire la monarchie et l'Empire britannique ; l'Angleterre face à la montée du nazisme et l'annonce faite par Hitler le 16 juillet 1940 que l'Allemagne est prête à envahir le Royaume-Uni ; le couple royal George VI et Elizabeth plus tard nommée Reine mère ; Edward VIII 1er roi anglais à choisir d'abdiquer et la controversée Wallis Simpson ; l'Exposition de l'Empire britannique "British Empire Exhibition", Wembley, Middlesex en 1924 et 1925 ; le blitz et la Bataille d'Angleterre ; l'abbaye de Westminster et les mariages royaux ; les rôles de Churchill et de Chamberlain… Géopolitique l'Empire sur lequel le soleil ne se couchait jamais ; la montée du fascisme en Italie et en Allemagne dans les années 1930, suite à la débâcle économique de 1929 ; l'étendue et l'influence de l'Empire britannique… Éducation aux médias l'avènement et l'importance de la TSF radio ; la dynastie des Windsor au cinéma ; le film en costumes… Langue anglaise les discours politiques ; la technique du virelangue tongue-twister pour améliorer l'élocution ; l'influence de Shakespeare… Commentaires En 1917, en pleine Première Guerre Mondiale, le souverain britannique George V George Frederick Ernest Albert de SaxeCobourg et Gotha, 1865-1936 avait troqué son nom trop germanique contre celui de Windsor, effaçant ainsi les traces de son ascendance allemande en effet, par sa mère, la reine Victoria, il descendait de la Maison de Hanovre. C'est dans l'Entre-Deux-Guerres, chez les Windsor, que se déroule ce film plein d'humanité et d'humour. Les rois à l'épreuve du micro Il y est question d'une rencontre, d'un duo, plutôt d'un duel passionné entre le représentant très engoncé et complexé d'une monarchie parlementaire régnant sur une bonne partie du monde et un homme du peuple. Le problème d'élocution d'Albert, Duc d'York, ne fut jamais un secret. On en parlait durant son règne, toutes les biographies du souverain le mentionnent. Le prince Albert vivait presque heureux dans l'ombre de son grand frère séduisant et charismatique, et à prudente distance d'un père strict et d'une mère peu démonstrative. Albert, bon père et bon époux, ne demandait pas plus que son rang d'officier de la Royal Navy. L'apparition de la radio et des caméras de cinéma allait obliger peu à peu les membres de la famille royale à donner des prestations publiques, tels des "acteurs qui doivent plaire". George V détestait ce côté showbusiness de la profession, mais il s'en tirait bien. Il fut même le premier roi à utiliser la radio pour s'adresser au monde; c'était à Noël 1932 sur un texte écrit par Rudyard Kipling. À tour de rôle, les membres mâles de la famille royale avaient donc dû apprendre à s'exprimer devant un micro. George V Michael Gambon prononce son message de Noël Tandis que David s'en tirait bien, seul Bertie, comme on le constate dans la scène liminaire du film, lors du discours de clôture de l'Exposition de l'Empire britannique British Empire Exhibition à Wembley en 1924, était une vraie catastrophe. Bertie butant sur presque chaque mot de son texte dactylographié, son père impatient se fâchait de plus en plus, accusant son fils de mauvaise volonté. A notre sens, le vrai propos du film ne porte donc absolument pas sur la dysphonie. Elle n’est qu'un prétexte, une anecdote à la vertu de morale rassurante mais simpliste. Mais oui, on peut gouverner en étant bègue – d'ailleurs, même Churchill confesse au roi ses handicaps verbaux ! Le véritable enjeu du film repose sur l'introduction de la radio TSF, qui fut une révolution technologique aussi importante que le passage du cinéma muet au parlant. Grâce à un homme de théâtre, le roi balbutiant parvient à tenir en haleine toute une nation, voire un empire, durant toute la période de la Seconde Guerre mondiale. Peu importe que l'orateur soit bègue, il suffit qu'il ait un problème de confiance en lui, le trac, comme on dit en théâtre. Churchill aussi glisse qu'affronter un micro constitue une épreuve, même s'il l'a, depuis, transformé en atout. 2 Logue qui voulut être roi Le prince Albert Colin Firth, lors du catastrophique discours de Wembley La résidence - cabinet de consultation de Lionel Logue Geoffrey Rush Le roi Colin Firth ne s'entend pas lire le monologue de Hamlet "To be or not to be" Bertie Colin Firth et Lionel Geoffrey Rush dans le domicile de ce dernier Il est un trait de sa personne que Logue ne confie pas à son royal patient il rêve de jouer Shakespeare sur scène. On le voit d'ailleurs déclamer le monologue de Richard III dans une audition, mais son accent et sa prestation n'ont pas l'heur de plaire. Son meilleur public, ce sont ses fils ! C'est peut-être à cause de ses limites oratoires de comédien qu'il sait si bien aider d'autres à s'exprimer. Pour mettre son patient en confiance, Logue exige qu'ils s'appellent par leur prénom. Il oblige aussi le prince à se déplacer chez lui "My castle, my game, my turf, my rules !". Les exercices imposés par Logue commencent par froisser le prince Bertie crier, chanter, danser, sautiller, se gargariser, jurer, hurler des obscénités, secouer joues et bajoues en criant des voyelles, se rouler par terre… Autant d'exercices qui choquent au plus haut point le distingué Bertie, et lui font détester et craindre cet homme qui se permet de telles privautés avec lui. Tout en lui accordant pourtant sa confiance. Logue met l'accent sur le rire, l'humour, voire un laisser-aller de bon aloi. Et il est vrai que les traits d'esprit les plus amusants dans le film le sont aux dépens du roi bègue ! Sans oublier les virelangues que Logue impose à son patient "Let's go gathering healthy heather with the gay brigade of grand dragons", "She sifted seven thick-stalked thistles through a strong, thick sieve" et bien d'autres. Pour l'anecdote, les "jurons" thérapeutiques ont incité la commission de contrôle des films américaine à fixer la cote R "Restricted" pour le film, à cause du "F" word ! Il est finalement coté "12A", avec l'explication "contains strong language in a speech therapy context" sic !. Dans le film, la Duchesse d'York Elizabeth découvre Logue en 1934, dans les petites annonces. Et elle prend seule un premier contact avec l'orthophoniste autodidacte venu d'Australie sans le sou, marié et père de trois fils. Pour le Duc d'York, il est évident que Lionel Logue 1880-1953 est un médecin diplômé. Celui-ci se targue seulement d'une solide expérience acquise par le contact avec des traumatisés de guerre. On n'occultera donc pas l'ambivalence du personnage de Lionel Logue, qui a l'ambition de parler à travers le roi. Plusieurs de ses remarques font comprendre au spectateur qu'il n'est pas contre jouer le rôle du roi Richard III, ni contre le fait de devenir chevalier. Le dernier plan le montre même recevant à la place du roi les acclamations de la foule au balcon, juste dans le dos royal c'est Cyrano de Bergerac, aussi handicapé – pour Logue, son origine australienne et son identification au difforme Richard III de Shakespeare – qui récite, caché, le poème à la place de Christian. Causes psychologiques L'épouse du futur roi a demandé à Logue de ne s'occuper que de la partie mécanique du défaut de son mari, non de sa vie privée. Alors que Logue avait compris qu'il fallait d'abord soigner l'âme. D'où des résultats qui tardent à se faire entendre. La scène la plus émouvante du film reste d'ailleurs celle où Bertie, enfin roi, confie à Logue certains épisodes tristes de son enfance comment on corrigea sa main gauche, comment redressa ses jambes cagneuses avec des attelles, comment son petit frère, John, mourut à l'âge de 13 ans, 3 et comment sa gouvernante et son père le traitaient. On y comprend une grande partie de ce qui pourrait passer pour l'origine de sa dysphonie. Et là réside le côté simpliste du film. L'autre raison de ce handicap tient de toute évidence à un manque de confiance en soi les encouragements sincères de Logue mettent d'ailleurs le roi plus à son aise scène du discours d'entrée en guerre, lu comme une partition musicale. Briser les interdits, ignorer l'étiquette, oublier sa bonne éducation, ne pas craindre le jugement des autres sont autant de voies sur lesquelles Logue dirige son patient. George VI vs Hitler La plus grande partie du film est consacrée aux rencontres entre les deux hommes, la partie apogée est celle du discours du 3 septembre 1939, par lequel George VI annonça au monde l'entrée en guerre de son pays. Le monde entier attendait un discours ferme, clair et déterminé. Qui devait impressionner l'ennemi, et encourager les autres belligérants. George VI allait non seulement s'adresser à ses concitoyens, mais à l'Empire britannique qui se composait d'un quart de la population planétaire, et au reste du monde. Pourra-t-il jamais rivaliser avec les harangues fracassantes du Führer retransmises dans les actualités filmées ? La séquence du Speech consiste en un montage entre le roi qui parle dans une tente improvisée à l'intérieur du Palais, une petite pièce en tissu rassurante, dans laquelle le roi et Logue sont seuls, ses duels avec Logue, et des prises de vue des auditeurs souvent massés et suspendus aux lèvres du souverain, sur fond sonore de la 7e symphonie de Beethoven toujours plus ample. Le discours est ponctué de pauses calculées, dramatiques, sa lenteur est hiératique, sa gravité pompeuse la prestation de Colin Firth est formidable et actualise avec finesse la technique vocale et la maîtrise d'élocution qu'atteignit le souverain britannique lors de cette adresse cruciale. Mark Logue, petit-fils de Lionel Logue, a contribué au "King's Speech" en fournissant des données trouvées dans la correspondance, le journal et les photographies de son grandpère. Certains épisodes de grande intensité dramatique ont été rajoutés, pour le plus grand plaisir du spectateur la Duchesse d'York n'a pas été voir Logue incognito et n'a pas été coincée dans un ascenseur à double porte !, l'orthophoniste n'a jamais juré devant le roi ster/hi/people_and_places/histor y/newsid_9377000/ Qui plus est, Logue n'aurait jamais prétendu être un médecin diplômé. Fidélité historique Quelques pages d'histoire se tournent devant nous, sans lourdeur, des illustres premiers ministres comme Stanley Baldwin, Neville Chamberlain, et le futur Premier Winston Churchill ici encore Premier Lord de l'Amirauté, revivent sous nos yeux. Les rapports tendus de la famille royale avec la divorcée récidiviste Wallis Simpson le film indique qu'elle entretient une liaison avec von Ribbentrop, l'Histoire ne cache pas ses sympathies nazies sont clairement évoquées. Edward VIII qui ne semble avoir aucun respect pour ses fonctions de roi et de chef de l'Eglise anglicane, qui ne reconnaît pas le divorce est présenté comme un dandy épris de plaisirs et superficiel. On voit aussi Elizabeth la reine actuelle et sa cadette Margaret, 4 des fillettes à l'époque, intimidées par leur père qu'elles adoraient, mais aussi complices. Hooper a fait un montage habile de vraies et fausses images d'archives défilé nazi au pas de l'oie, discours du Führer, ciel de Londres parcouru par des dirigeables.... ___________________________________________________ Objectifs pédagogiques • Se familiariser avec la situation géopolitique en Europe dans les années 1930. • Comprendre le système politique britannique et la place de la monarchie dans celui-ci. • Définir sur une carte l'étendue de l'Empire britannique à son apogée, en 1922, • S'intéresser aux troubles du langage et aux moyens d'y remédier. ___________________________________________________ Pistes pédagogiques L'Histoire I. Le gouvernement britannique 1 Expliquer l'organisation du système politique au RoyaumeUni. 2 Churchill est souvent montré dans le film, et Stanley Baldwin transmet sa charge de premier ministre à Neville Chamberlain. Rappeler le rôle du 10 Downing Street dans le gouvernement britannique. xxx II. La monarchie britannique A. La famille 1 Apprécier les raisons données par le film à l'abdication d'Edward VIII, frère de George VI. "I have found it impossible to carry the heavy burden of responsibility and to discharge my duties as king as I would wish to do without the help and support of the woman I love." Edward était amoureux d'une femme deux fois divorcée et dont les ex-maris étaient encore en vie. En tant que chef de l'Eglise anglicane, Edward a dû renoncer à courtiser Wallis Simpson officiellement. La raison d'Etat a ici été la plus forte. A noter qu'à la fin de sa vie, la veuve Wallis perdit l'usage de la voix. 2 Si le film décrit suffisamment "Bertie"/Albert/George VI, sa fille aînée, Elizabeth mère de l'actuel Prince Charles, a régné plus longtemps que lui. Retracer ce règne. 3 Tout aussi célèbre, mais dans un autre registre, sa sœur, la princesse Margaret, fille cadette de George VI, a fait beaucoup parler d'elle. En quoi ? Voir à ce sujet le très bon film de Roger Donaldson "The Bank Job" 2008 pour un exemple de ses débauches. 4 Situer le Prince William dans l'arbre généalogique de la couronne d'Angleterre. 5 dsor%20family% 5 Cette année 2011, tout le Royaume-Uni s'apprête à fêter le mariage du prince William avec Kate Midleton. Quel en est l'enjeu ? 6 A ce jour, la reine Elizabeth d'Angleterre règne depuis 58 ans sur le Royaume-Uni. A quelle condition le prince William deviendra-t-il roi à sa place ? A condition que son père, le prince Charles, abdique et lui transmette la prétention à ce titre après la mort de la reine. 7 Etablir l'importance historique de Westminster abbey et sa pertinence symbolique à ce que le mariage du prince William y soit célébré. 8 Différencier les régimes monarchiques de droit divin, absolu, constitutionnel et parlementaire. xxx B. Rôle et influence de la monarchie 1 Dans le film, le roi se plaint de ne pouvoir ni former un gouvernement, ni prélever des impôts, ni déclarer une guerre. Déterminer le rôle que joue la monarchie dans le gouvernement britannique d'aujourd'hui. "Le roi règne mais ne gouverne pas" explique l'article t/ Lire aussi l'article "La monarchie sert-elle encore à quelque chose ?" df/ 2 Enumérer les titres dont hérita George VI. George VI devint Roi du Royaume-Uni et des dominions britanniques, dernier Empereur des Indes et dernier Roi d'Irlande. L'actuelle reine Elizabeth II est Reine du Royaume-Uni et des royaumes du Commonwealth. xxx III. L'Empire 1 Enumérer les 16 pays du Commonwealth sur lesquels règne l'actuelle reine Elizabeth II. Elle est reine du Canada, d'Australie, de Nouvelle-Zélande, de la Jamaïque, de la Barbade, des Bahamas, de la Grenade, de Papouasie-Nouvelle-Guinée, des îles Salomon, des Tuvalu, de Sainte-Lucie, de Saint-Vincentet-Grenadines, d'Antigua-etBarbuda, du Belize et de SaintChristophe-et-Niévès. 2 Se familiariser avec l'histoire de l'Australie, dont les six colonies se fédérèrent en 1901 en "Commonwealth of Australia". Elle est une monarchie parlementaire dont le monarque est le souverain anglais. 3 Définir l'étendue de l'Empire britannique à son apogée, en 1922, lorsqu'il se composait d'un quart de la population mondiale, soit environ 460 millions de personnes. %20British%20Empire%20Histo rical% 4 A travers des illustrations, mesurer les enjeux des expositions coloniales telle que "The British Empire Exhibition" qui se tint à Wembley en 19241925, et dans laquelle les 58 pays que comptait l'Empire à cette époque étaient représentés à l'exception de la Gambie et de Gibraltar. Taper "British empire exhibition" sur le moteur de recherches Google, puis sélectionner "images" pour la recherche; ou lire le livre "Metro-Land" – cf. bibliographie infra. Ces expositions, souvent porteuses de clichés racistes, étaient 6 surtout l'occasion de montrer au monde la puissance du pays organisateur. xxx IV. Le contexte historique du film Mettre en évidence le contexte historique et géopolitique spécifique de l'intrigue. Insister sur la période de l'entredeux-guerres, la montée en puissance de l'Allemagne nazie et les luttes d'empire. xxxxxxx Les discours I. L'analyse de discours historiques A. Discours de George V 1 Le père du roi, George V, avait, le premier, utilisé la radio pour adresser à ses peuples un discours de Noël en 1932. Analyser ce court texte, rédigé par le célèbre écrivain Rudyard Kipling 2 Ecouter les discours d'ouverture de George V et de son fils aîné Edward à l'Exposition de 1924 à Wembley. Sur quelles idées-forces insistent-ils et quels images donnent-ils de leur époque ? ward_viii/ B. Discours d'Edward VIII Ecouter le discours d'abdication du roi Edward VIII et imaginer la réaction des auditeurs face à ses arguments. C. Discours de George VI 1 Parmi les archives de la BBC, deux fois nommée dans le film, on peut trouver le célèbre discours d'entrée en guerre que George VI adressa à la nation le 3 septembre 1939 tainment-arts-12020794 ou 07080/20110131/king-george-vis-sp discours qui donne le titre au film de Hooper "The King's Speech". - Expliquer le contenu et les implications de ce discours. - Des problèmes d'élocution sont-ils facilemnent décelables ? A quels moments ? Où peut-on voir que le roi a assimilé les conseils que Logue lui donne dans le film ? Relever les pauses volontaires et le soin apporté aux P et aux K qui étaient particulièrement difficiles pour le souverain. 2 Ecouter ce discours de Noël 1939 narchy/clips/12704. Le roi a-t-il fait des progrès par rapport à son intervention de septembre ? D. Discours d'autres personnalités 1 Churchill Etudier comment Churchill gomme ses défauts d'expression dans son discours de 1940 /subjects/history/ww2clips/speec hes/churchill_finest_hour. 2 JFK Au contraire de George VI, John Fitzgerald Kennedy passe, selon le Livre des Records, pour le politicien au débit le plus rapide. Ecouter un de ses discours, tâcher de comprendre le propos principal et comparer sa performance à celle de Churchill ou de George VI 3 Ecrire un court texte une demi-page de discours 7 demandant, par exemple, la démission d'Hosni Moubarak. Enregistrer ce texte et l'écouter fort, voir le faire écouter à quelqu'un. Apprécier sa qualité et apporter cinq corrections à votre élocution-débit-prononciation-intonation. Comment améliorer votre performance ? xxx II. L'avènement de la radio 1 Dire ce que recouvre l'acronyme " Transmission – ou Télégraphie Sans Fil 2 Chercher les grandes étapes de son invention en Europe, puis aux Etats-Unis et préciser le rôle de l'expérience du scientifique italien Guglielmo Marconi à Salvan Valais. load/ 3 Interpréter cette phrase du roi George V à son fils cadet à propos de l'utilisation de la radio "We must invade people's home". Le verbe "envahir" est une métaphore typiquement impérialiste. 4 Décrire et analyser la scène liminaire dans laquelle le Prince Albert tente de prononcer le discours de clôture de l'Exposition de l'Empire Britannique en 1925. 2 Se rappeler qui était Démosthène et quelle était sa méthode pour bien articuler. Recenser les autres méthodes qui existent pour bien prononcer. 3 Selon l'OMS, notre planète compterait 1% d'adultes bègues et 3 à 5% d'enfants bègues. Chercher l'origine médicale du handicap de George VI. 4 Qui de cette liste n'était pas bègue Démosthène, Albert Einstein, Marilyn Monroe, François Bayrou, Nicolas Bideau ? Tous l'étaient. 5 Trouver 4 virelangues casselangue ou fourche-langue, "tongue-twister" en français et 4 en anglais - autres que ceux dans le film – et parvenir à les maîtriser. en français er/ en anglais Quelles traductions le film propose-t-il à ceux que doit apprendre Bertie ? 6 Analyser l'histoire surréaliste de pingouins que Bertie raconte à ses deux fillettes, Elizabeth et Margaret y décèle-t-on traces de sa pénible élocution ? 5 Observer dans cette première scène le microphone radio, filmé en gros plan sur toutes ses faces, et expliquer en quoi cet objet est effrayant. 7 Commenter les exercices proposés par Logue lire une tirade de Hamlet en ayant les oreilles bouchées par des écouteurs qui diffusent de la musique, secouer les joues et bajoues en prononçant une voyelle, jurer, chanter ce qu'on veut dire, sauter, danser, etc. xxxxxxx xxxxxxx Prononciation, dysphonie langue anglaise et 1 Trouver 20 synonymes du verbe "dire" en français, et 10 en anglais. Le film 1 Décrire les préparatifs du présentateur de la BBC lors de l'allocution de Wembley en 1925. Pourquoi tant de précautions ? 8 2 Analyser le montage de la scène consacrée au discours de 1939 et relever le rôle de la 7e symphonie de Beethoven dans cette séquence. 3 Lionel Logue insiste pour appeler le souverain par son prénom et non par son titre. Pourquoi cette exigence "égalitaire" ? 4 Quel pourcentage du film occupe le traitement de l'infirmité ? Et quel pourcentage est consacré à l'apothéose le discours de 1939 ? 5 À quel moment le souverain découvre-t-il que son logopédiste n'a aucun diplôme, qu'il n'est un obscur acteur avec une vaste expérience des problèmes d'élocution ? Décrire la scène. 6 Que nous apprend le film sur la personnalité de Logue ? 7 Décrire les conditions dans lesquelles George VI donna son fameux discours et analyser le comportement de Logue, seul aux côtés du roi, prêt à lui porter secours. La photo officielle du discours correspond-elle aux circonstances réelles ? 8 Décrire et opposer les décors des habitations de Logue et de Bertie. ___________________________________________________ Pour en savoir plus Un article sur le livre écrit par le petit-fils de Lionel Logue, Mark Logue, en collaboration avec Peter Conradi Le site officiel de la couronne d'Angleterre offre un bon nombre d'informations sur l'histoire de la monarchie "The Madness of King George" 1994, film de Nicholas Hytner. "The Queen" 2006, film de Stephen Frears. Site officiel du film ___________________________________________________ Bibliographie De BATZ, Chantal, George VI et la reine Elisabeth, Atlantica, 2000. GREEN, Oliver, Metro-Land British Empire Exhibition 1924, Southbank Publishing, 2004. LOGUE, Mark et CONRADI Peter, The King's Speech, Based on the recently discovered diaries of Lionel Logue, en anglais, Quercus Publishing Pic 2010. VAN DER KISTE, John, George V's Children, Ed. Sutton Publishing Ltd 2003, en anglais ___________________________________________________ Suzanne Déglon Scholer enseignante et chargée de communication de Promo-Film EcoleS, en collaboration avec Frank Dayen, enseignant, Gymnase de Morges, début février 2011 / "Droits d'auteur Licence Creative Commons" 9 Datede sortie cinéma : 2 février 2011Réalisé par Tom HooperAvec Colin Firth, Helena Bonham Carter, Derek Jacobi, plusTitre original : The King's SpeechLong

Le Discours d'un Roi est la grande surprise de cette année. Film salué par la presse et le public, il a obtenu beaucoup de titres et oscars. Ce film est émouvant et poignant, racontant les déboires d'un roi incapable de parler à son peuple et qui va lutter pour conquérir le coeur de sa King's Speech - Le discours d'un roiEditeur Wise PublicationArrangement PianoRésumé Contraint et forcé de devenir roi, George VI doit faire face à ses plus grandes angoisses et surtout son bégaiement. Handicap majeur à sa fonction de Roi, il ne peut s'exprimer en public et à son femme le soutient et le confit à un thérapeute spécialisé dans les troubles du langage. Par des méthodes peu conventionnelles, il devra vaincre son bégaiement et s'adresser à son peuple pour les avertir de la menace - Lionel and Bertie- The King's Speech- My Kingdom, my rules- The king is dead- Memories of childhood- King George VI- The Royal Household- Queen Elizabeth- Fear and Suspicion- The Rehearsal- The threat of war- Speaking unto Nations Beethoven Symphony Movement II- Epilogue Beethoven Piano Concerto Movement II- The Logue Method Mozart The Marriage of Figaro / Clarinet Concerto, Movement I

Maroc: le discours d’un roi nu. Une contribution de Mohsen Abdelmoumen – Nous venons d’apprendre, ébahis, que le Maroc avait fait une révolution ! Oui, vous lisez bien, le royaume décati du Maroc prétend avoir fait une révolution qui n’a jamais eu lieu. En effet, c’est suite au discours de ce 20 août du roi de la tomate et du
Le roi George VI du Royaume-Uni un peu de sa vie, un peu de son œuvre, et beaucoup de son bégaiement. Hagiographie annoncée droit devant, carrée et sans rien qui dépasse, faite pour les cérémonies à smokings, à robes de soirée et à moult récompenses 7 nominations aux Golden Globes, 12 aux Oscars, et d’autres encore aux Critics’ Choice Movie Awards, aux Los Angeles Film Critics Association, aux San Francisco Film Critics Circle, etc., etc.. Le discours d’un roi fait surtout la part belle aux acteurs, son manque de réelles ambitions étant compensé par un humour so british et une interprétation haut de gamme avec tout le gratin anglais réuni pour l’occasion et puis ça fait du bien de voir Helena Bonham Carter dans un rôle "normal" où elle n’a pas à jouer, pour la énième fois, une hystérique psychotique qui roule des yeux. Colin Firth et Geoffrey Rush sont évidemment les pièces maîtresses du film, pièces ouvertes à tous les superlatifs possibles et imaginables ; de fait, ce qui passionne le plus au cœur de cet ensemble mollasson mais pas complètement ennuyeux sont les scènes entre le futur roi et son orthophoniste déluré. Échanges corsés ou plus intimes, piques drolatiques, virelangues, bons mots et gros mots, c’est là que réside la force tranquille du film qui se concentre sur ces deux hommes attachants, blessés chacun différemment l’un par son handicap, l’autre par sa vocation d’acteur ratée, et leur relation complexe, amicale, houleuse parfois, Tom Hooper et son scénariste privilégiant d’abord les rapports humains aux soubresauts de l’Histoire à peine esquissée, tronquée en quelques plans généraux et quelques images d’Hitler. Hooper mène paisiblement sa barque sans créer de vagues, soignant ses plans et son allure avec l’art de bien vouloir faire, et ce jusqu’au climax final le discours tant attendu sur fond de Beethoven affreusement ralenti ; bon, elle est superbe la 7e, là n’est pas la question, mais il me semble que le répertoire classique regorge d'innombrables joyaux autres que celui-ci, déjà entendu des centaines de fois ici et ailleurs Irréversible, The fall, Prédictions…. Deux regards magnifiques viennent clore cette œuvre un peu trop propre sur elle, celui de George face à son peuple et celui de Lionel derrière observant George, regards conquérants, enfin portés, fiers, s’imposant en silence, sans plus de jurons déclamés ni de paroles empêchées. Un film raffiné, joliment académique et pépère, à regarder emmitouflée dans un plaid écossais, des charentaises aux pieds et une verveine à la main, et qui eût plus plu qu'il n'eût plu s’il se fût moins abstenu et fût moins convenu. Tom Hooper sur SEUIL CRITIQUES Danish girl. Tags Films

24.85 / Premier volume du 2e cycle de la série consacrée à l?apprentissage de la Formation Musicale. Le plan des leçons et la progressivité pédagogique ont été conservés afin de poursuivre un schéma clair, propice aux nouvelles acquisitions des connaissances tout en gardant un esprit sérieux mais joyeux et motivant ! Une pédagogie progressive et réaliste 1 cours = 1

Article écrit par Le roi est bègue. Vive le roi ! A partir d’un synopsis on ne peut plus simple, Tom Hooper réalise un film sur l’amitié et la reconquête de soi, déguisés en film historique. Si Le discours d’un roi commence à gravir les échelons du succès le conduisant aux Oscars déjà le Golden Globes de la meilleur interprétation pour Colin Firth, c’est grâce à un bouche à oreille européen déjà sorti en Espagne, en Grande-Bretagne très positif, tant public que critique, mais aussi par son statut de film aussi émotionnellement prenant et sympathique qu’inoffensif. Le récit historique s’attache à priori à l’accession, semée d’embuches, du Duc d’York au trône d’Angleterre, à la veille du second conflit mondial, son frère ainé ayant abdiqué. Si The Queen de Frears réussissait à rendre palpable cette espèce de lien indéfectible persistant entre les membres de la famille royale et les Anglais, ici, la fonction royale n’est pas primordiale, bien qu’elle reste dépeinte avec une déférence qui ne manquera pas d’amuser. L’accès au titre est donc plutôt le prétexte à filmer un homme combattant un fort bégaiement qui l’empêche, même en tant que Duc, de remplir ses fonctions officielles, s’adresser au peuple lors de discours, et notamment ceux diffusés en direct à la radio. Tom Hopper ne se concentre pas non plus sur l’outil de communication radiophonique, et sur son rôle décisif dans les deux guerres mondiale, hormis lors d’une réplique assez cynique du roi, comparant désormais les membres de la famille royales a de vulgaires acteurs, devant s’abaisser à jouer le rôle de la communication, et donc de la séduction. Seule une image de la diffusion, cette fois-ci télévisuelle, d’un discours d’Hitler, et de sa gestuelle vociférante, rappelle violemment aux personnages le rôle décisif que s’apprête à jouer la Grande-Bretagne dans sa résistance à la machine nazie. Cette scène, furtive, est peut-être la seule qui acquiert une certaine réflexivité historique sur la puissance de la parole. Le reste du temps, c’est l’affrontement, somme toute assez classique, entre deux hommes que tout oppose et qui vont, par le biais de la petite histoire qui changera la grande, dit l’affiche du film ! devenir envers et contre tout amis. La personnalité d’un orthophoniste australien, dotée d’assez de manies fantasques pour être sympathique, contraste bien évidemment avec la raideur toute suffisante du monarque, incarné avec talent par Colin Firth, qui sera venu lui demander de l’aide. Les face à face sont bien rythmés, équilibrés, très théâtraux The King’s Speech est à l’origine une pièce le cabotinage de Geoffrey Rush, et la mélancolie infinie derrière le regard de Colin Firth, homme de bien dont la froideur n’a d’égal que le courage et l’abnégation, sont assez savoureux. Si nous revenons plus longuement dans le laboratoire sur le parcours de l’acteur britannique, on peut juste avancer que ce personnage de bègue, en plus d’être l’évident rôle à trophée, est surtout l’occasion pour Colin Firth, non pas de sortir de son registre, il interprète encore une fois un personnage très english man, mais d’y injecter toute la mélancolie d’un homme de 50 ans au destin presque déjà échappé, et de se permettre d’abandonner toute modestie en montrant enfin à tous qu’il est un grand acteur ! La dernière demi-heure du récit abandonne la quête personnelle du personnage pour un nécessaire final tout en solennité historique, et le film devient ronflant en soulignant quelque peu ses effets notamment la musique, finalement très US », de l’inévitable Alexandre Desplat pour dépeindre cette succes story construite à la manière des grands portraits hollywoodiens personnage au départ faible, entravé par un motif, puis accession et succès, grâce au dépassement de soi prôné par l’american way of life. Le réalisateur, pourtant, est bel est bien anglais, ainsi que son directeur de la photo Dany Cohen, collaborateur de Shane Meadows sur This is England films et série. Pas de grandiloquence dans la mise en scène, soulignant tantôt la solitude de l’homme face à ses écrasants devoirs, tantôt exaltant des scènes de complicité loufoques entre le Duc et son orthophoniste. Mais c’est la photographie, stylisant la froideur et la grisaille de l’environnement urbain british, ainsi que celles des intérieurs royaux, aussi figés par des siècles de rigueur anglicane que les plans larges et statiques le soulignent, qui concourt, en plus d’une direction d’acteurs impeccable, à la réussite du film.
CommeTout Le Monde" car je veux un monde plus juste. Je ne veux plus qu'on enferme les personnes handicapées dans une image dépassée, fausse et mortifère. Je veux que les talents, l'imagination, la fraternité soient des réalités vécues, voulues, défendues. Tous les participants de ce grand défi le savent : nous repoussons la peur de l'autre pour mieux vivre ensemble. » Le
Particuliers -10% Marchands -25% Ref. AM1003244 Détails Produit Sommaire -Epilogue Piano Concerto Movement II [Beethoven, Ludwig Van] -Fear And Suspicion [Desplat, Alexandre] -King George VI [Desplat, Alexandre] -Lionel And Bertie [Desplat, Alexandre] -Memories Of Childhood [Desplat, Alexandre] -My Kingdom, My Rules [Desplat, Alexandre] -Queen Elizabeth [Desplat, Alexandre] -Speaking Unto Nations Symphony Movement II [Beethoven, Ludwig Van] -The King Is Dead [Desplat, Alexandre] -The King's Speech [Desplat, Alexandre] -The Logue Method The Marriage Of Figaro/Clarinet Concerto, Movement I [Mozart] -The Rehearsal [Desplat, Alexandre] -The Royal Household [Desplat, Alexandre] -The Threat Of War [Desplat, Alexandre] Partitions pour piano

ByActu Cameroun - Cameroun infos. décembre 1, 2021. 0. 31. Un discours et quelques références. Une « scénographie gaullishe », qui pour certains rappellerait l’appel du 18 juin. Une référence explicite à une scène culte du film Le discours du roi pour les autres – celle dans laquelle le roi d’Angleterre George VI, joué par

Accompagner un film de musique classique, est-ce un privilège réservé aux cinéastes auteurs ? Une référence à la culture commune ? Ou tout simplement un geste cinématographique naturel, qui puise dans les chefs d’œuvre du 4e art pour sublimer une séquence ?Les adieux à l’élitisme Dans l’antre du roi de la montagne » Ça ne vous dit rien ? Si le titre s’oublie facilement, la mélodie reste un des airs les plus connus du cinéma. Un enfant, une ombre, un sifflement M le Maudit 1931, Fritz Lang, c’est avant tout ces quelques notes d’Edvard Grieg. Le cinéma d’auteur va de pair avec la musique classique, et par conséquent un public restreint. Visconti s’offre Schumann et Verdi dans Ludwig et Le Guépard, Sept ans de réflexion flirte avec Rachmaninov, Woody Allen se fait Bach… Mais grâce à certains films, plusieurs titres se sont ancrés dans la mémoire collective. Remercions Stanley Kubrick comment ne pas lier Ainsi parlait Zarathoustra de Richard Strauss et le Beau Danube Bleu de Johann Strauss à 2001, l’Odyssée de l’espace 1968; La pie voleuse de Rossini et la Neuvième Symphonie de Beethoven à Orange Mécanique 1971 et la Sarabande de la Suite n°11 en ré mineur d’Haendel à Barry Lyndon 1975 ? Le plus naturel est d’utiliser de la musique classique parce qu’on fait un film sur le sujet. C’est le cas d’Amadeus de Milos Forman 1984, qui retrace la vie romancée de Mozart et la composition du Requiem, ou du français Tous les matins du monde 1991, où Alain Corneau filme l’histoire du grand maître de la viole de gambe M. de Sainte-Colombe au XVIIe siècle, sur fond de Lully. Les deux films ont respectivement remporté l’Oscar et le César du meilleur film. Plus récemment, Le concert 2009 de Radu Mihaileanu narre l’aventure d’un faux orchestre du Bolchoi qui joue dans la scène finale le Concerto pour violon en ré majeur de Tchaïkovski, avec Mélanie Laurent en soliste. Le film a attiré 1,8 million de spectateurs, et les internautes des vidéos postées sur Youtube se pâment devant une si belle musique. Que demande le peuple ? Le succès populaire ou les récompenses académiques suggèrent que les films comportant de la musique classique sont de moins en moins fermés au grand public. La preuve avec les 17 millions de spectateurs de La Grande vadrouille réalisé par Gérard Oury 1966, qui se sont régalés devant la scène où Louis de Funès dirige son orchestre sur La marche hongroise » de La damnation de Faust de Berlioz. Le genre n’est pas non plus rédhibitoire dans le film de science-fiction Le Cinquième Elément 1997, Luc Besson métamorphose Maïwenn en diva cantatrice, le temps d’un récital futuriste de Lucia di Lammermor, opéra de Donizetti. Et la franchise à succès des X-men comporte une scène d’ouverture mémorable dans son deuxième volet 2003, où Diablo attaque par téléportation la Maison-Blanche à mesure que le Dies Irae » du Requiem résonne entre les murs du bâtiment de la diva, Lucia di Lammermor Donizetti, dans Le Cinquième élément La musique classique est…Dramatique, quand Tom Hanks livre une tirade bouleversante sur fond de Maria Callas qui chante La Mamma Morta dans Philadelphia 1993.Comique, dans Intouchables 2011, 19 millions de spectateurs, avec un Omar Sy qui associe Vivaldi à la musique des Assedic ou reste ahuri devant un arbre qui chante en allemand à l’opéra Der Freischütz, de Carl Maria von Weber.Mélancolique dans Kramer contre Kramer 1979, entre Purcell et dans Black Swan 2011, dont la trame se tisse autour du Lac des cygnes de Tchaïkovski. Le thème de la mort du cygne est également repris dans Des hommes et des dieux, lors du dernier repas des évidence, parfois. Des films très différents ont la musique pour seul point commun. Platoon d’Oliver Stone, Elephant Man de David Lynch et Le fabuleux destin d’Amélie Poulain de Jeunet utilisent tous les trois l’Adagio pour cordes de Barber. Quant à La chevauchée des Walkyries de Wagner,elle passe de Huit et demi Fellini, 1963 à Mon nom est personne Valerii, 1973 Apocalypse Now célèbre scène de l'attaque des hélicoptères, Coppola, 1979 à American Pie 3, Ghost Rider et The Watchmen. Comme 2011, deux films sont sublimés par des morceaux de classique The Tree of life de Terrence Malick, Palme d’or à Cannes, mêlant La Moldau de Smetana ou un Lacrimosa » de Mozart adapté par Alexandre Desplat. Et Le discours d’un roi de Tom Hooper, Oscar du meilleur film au discours final inoubliable, sur la Septième Symphonie de Beethoven. Un film d’auteur contre un film tout public, mais deux œuvres indissociables de leur très classique partition. Le plus jeune public n’est pas en reste, puisque tous les enfants élevés à la sauce Disney connaissent leurs premiers émois musicaux devant Fantasia, dont chaque séquence a été imaginée selon Bach, Dukas, Beethoven ou Schubert. Sans compter un Dies Irae » dans le Bossu de Notre-Dame et une musique inspirée de Tchaïkovski dans La Belle au bois-dormant. A ne pas manquer le clin d’œil à Wagner décidément ! dans La ferme se rebelle 2004, quand le méchant envoûte les vaches en sifflant un yodle inspiré de la Chevauchée des Walkyries, rebaptisée chevauchée des vaches qui rient »…Aucun doute le cinéma n’a jamais tourné le dos à la musique classique. Les réalisateurs ou compositeurs préfèrent parfois aller chercher chez les maîtres une composition plus intense, selon eux, qu'une création originale. Quand ce n'est pas la narration qui l'impose naturellement. En s’appuyant sur des orchestres symphoniques, des opéras et des ballets, les grandes œuvres populaires – comédie, drame, film d’aventure ou de science-fiction – réconcilient tous les publics avec la musique classique. Mélomanes et cinéphiles ont trouvé leur terrain d’ PérezVoir aussi Musique classique et cinéma 9 extraits cultesLe meilleur de la musique classique au cinéma par VodkasterDevinettes musicales sur YoutubeSondage Parmi les éléments suivants, lesquels vous donnent envie d'écouter de la musique classique ?
2010– « Le discours d’un roi » Dans les années 1930, Georges VI devenu roi d’Angleterre en raison de l’abdication de son frère aîné Édouard VIII surmonte un terrible handicap de langage pour prononcer, en septembre 1939, le discours radiophonique d’entrée du Royaume-Uni dans la guerre. La musique de Beethoven accompagne la

Le polémiste d'extrême droite Éric Zemmour a choisi le 2e mouvement de la 7e Symphonie de Beethoven pour accompagner son clip de campagne à la présidentielle. Un choix symbolique, comme l'analysent des spécialistes de la musique classique pour Zemmour a officialisé, ce mardi, sa candidature à l'élection présidentielle. Le polémiste d'extrême droite a publié sur Youtube un clip de campagne de 10 minutes, qu'il a choisi d'accompagner de l'allegretto le 2e mouvement de la 7e Symphonie du compositeur allemand Ludwig van Beethoven. Qu'il ait été salué ou déploré, le choix de ce chef-d'oeuvre de la musique classique a été largement commenté sur les réseaux sociaux ce Twitter notamment, de nombreux internautes ont souligné que la symphonie était apposée de façon trop forte par rapport à la voix du polémiste."Entrer en campagne sur un morceau de musique classique a quelque chose de très conservateur", souligne d'abord Philippe Silvestre de Sacy, violloncelliste à l'Orchestre national de Lyon, contacté par symphonie "martiale" à "la vigueur certaine""Je pense qu'Éric Zemmour et ses équipes ont été séduits par le côté dramatique de l'oeuvre. La version qu'ils ont choisie était particulièrement scandée. Et puis le final de cette symphonie est très motorique. Il ne s'arrête jamais, l'auditeur n'a pas un moment de répit. C'est peut-être cette notion de mouvement incessant qui leur a plu. On dit souvent que cette oeuvre est 'l'apothéose de la danse'"."La Symphonie n° 7 est construite selon une progression où le rythme joue le premier rôle, davantage que la mélodie, donnant à l’ensemble de l’œuvre un caractère dansant et une vigueur certaine", peut-on également lire sur la page consacrée à l'oeuvre de Beethoven du site de la Philarmonie de "a un côté très martial, presque militaire", confirme un musicologue du Doubs*, contacté par "Ils ont dû apprécier l'aspect grandiose et les qualités orchestrales de la musique de Beethoven. Ce côté colérique et vigoureux, c'est quelque chose qu'on retrouve dans l'ensemble de son oeuvre".Ce mardi, des journalistes ont demandé à Olivier Ubéda pourquoi Éric Zemmour avait choisi cette symphonie. "Pourquoi pas?", leur a répondu le chargé de communication du candidat. C'"est un magnifique mouvement. Il y a beaucoup d'émotions, beaucoup de choses là-dedans. On se demandait si on allait mettre quelque chose ou pas et c'est venu presque naturellement. C'est un parti pris qu'on assume, c'est un des plus beaux mouvements écrits par Beethoven". Alors qu'une journaliste soulignait la tristesse et la nostalgie qui émanaient du morceau, Olivier Ubéda lui a asséné "vous confondez tristesse et émotion".Une mélodie grave "qui monte en puissance"Le deuxième mouvement de la 7e Symphonie donne "l'idée de quelqu'un qui lutte", analyse une autre musicologue* contactée par "L'allegretto donne l'impression de décrire quelque chose de très grave, d'une inquiétude qui se chuchotte en fond. Quelque chose qui parle dans le silence"."La symphonie est d'abord très simple puis se complixifie au fur et à mesure", poursuit la spécialiste. "Ça commence avec une petite mélodie qui part d'en bas en mineur, puis monte en puissance. Au début il n'y a que les contrebasses puis viennent s'ajouter les cordes et les violons".Au final, "il y a une sorte de force qui se dégage de cela, une montée en émotion et en dramatisation. Ça prend aux tripes et touche aux sentiments profonds. Ça peut tout à fait se prêter à une entrée en campagne, comme c'est le cas ici avec Éric Zemmour. Mais il y a d'autres interprétations possibles", poursuit-elle. "Chez Beethoven, cette gravité de fond s'accompagne de lumière mais il y a eu et il y a encore des réappropriations de l'oeuvre. Dans le cas présent, on peut penser que Zemmour a vu dans cette montée en volume une sorte de métaphore de la situation politique française qui s'aggrave".Choisir Beethoven, "un contre-emploi"Et pourtant, nuance le musicologue du Doubs, "on peut dire que ce choix est un contre-emploi dans le sens où Beethoven était un grand universaliste aux valeurs bien loin des idées souverainistes d'Éric Zemmour. C'est une musique qui est utilisée souvent en contre-sens par rapport à la vérité de Beethoven", pointe également Alain Duault, spécialiste de la musique classique au Figaro. Selon lui, Beethoven "l'a pensée comme une apothéose de la danse", donc "quand on l'utilise comme un requiem, c'est à côté de la plaque".Le spécialiste de la musique classique interrogé par juge "surprenant" ce choix. S'il reconnaît que "Beethoven a bien été un admirateur de la première heure de Napoléon Bonaparte", il rappelle aussi qu'"il a vité changé d'avis quand il a découvert ses vélléités de conquête" et quand il a été sacré empereur en 1804. Au final, le compositeur allemand avait fini par détester Napoléon Bonaparte et ses guerres contre l'Empire autrichien, contrairement au polémiste Éric Zemmour, qui voue une fascination au premier Empereur français. D'autant que cette symphonie a été composée entre 1811 et 1812, soit pendant la campagne napoléonienne de Russie contre le Saint-Empire référence à la campagne de Napoléon en RussieC'est loin d'être la première fois que l'oeuvre de Ludwig van Beethoven est utilisée ou détournée dans un contexte politique ou culturel. En 2010, le réalisateur Tom Hooper avait lui aussi choisi la 7e Symphonie de Beethoven pour son film Le Discours d'un roi, lors du discours final du roi George VI, joué par Colin Firth. Un choix qui, déjà à l'époque, avait fait parler en raison du choix d'un compositeur allemand pour illustrer un discours qui n'était autre que la déclaration de guerre de la Grande-Bretagne à l'Allemagne nazie en ailleurs, comme le rappelle la chaîne allemande DW, Ludwig van Beethoven a été particulièrement instrumentalisé à des fins de propagande par l'Allemagne nazie. "Les Nazis n'étaient pas dérangés par le fait qu'il défendait les valeurs de la Révolution française. Ils n'avaient pas de problème à s'approprier des artistes ou à réécrire des récits historiques. D'autant que le national-socialisme s'est toujours présenté comme un mouvement révolutionnaire".D'autres oeuvres de Ludwig van Beethoven ont été utilisées par des personnalités politiques. Pour accompagner sa marche sur l'esplanade du Louvre en 2017, Emmanuel Macron avait lui opté pour la 9e Symphonie, L'Hymne à la joie, qui n'est autre que l'hymne officiel de l'Union européenne. Un choix qui avait à l'époque été critiqué par le Front national.*Ces intervenants ont souhaité rester anonymes, et précisé ne pas vouloir être associés au nom d'Éric de vote, résultats... Tout ce qu'il faut savoir sur l'élection présidentielle avant le second tourLavrov annule sa visite en Serbie après que les pays voisins ont fermé leur espace aérienPrésidentielle Valérie Pécresse acte la fin de son appel aux dons et exprime sa "gratitude"

AcheterLe Discours D'Un Roi (The King's Speech): Musique De La Bande Originale Du Film Songbook d'Album (Piano Solo) à Orléans vendu par le magasin Bauer Musique au prix de 21,68 € Toggle navigation. Catégories. Animaux Animaux; Hygiène Chevaux Reptiles Oiseaux Poissons Lapins Basse-cour Furets Rongeurs Chats Chiens Appareils ménagers Appareils ménagers; Bande OriginaleLe Blog des Mélomanes! Retrouvez toutes les dernières Bandes Originales de Film, et les meilleures playlists pour vos soirées. Accueil Contact Publié le 5 janvier 2011 Ecoutez ici la BO du film Le Discours d'un Roi de Tom Hooper avec Colin Firth et retrouvez tout de suite sur le blog de Bande Originale - Toutes les musiques des derniers films sortis et des sorties à venir L’Arnacoeur, Tout Ce Qui Brille, ... - Toutes les playlist pour réussir votre soirée ! Les titres qui composent la Bande Originale du Film Le Discours d'un Roi, signée Alexandre Desplat Labande originale n’est pas en reste, et la judicieuse utilisation de la musique de Beethoven dans tous les moments clefs du film se révèle particulièrement efficace. On pense notamment ici à la scène finale ou la 7e symphonie du compositeur allemand accompagne fort justement chaque phrase du discours du roi. Nombre de personnes feront remarquer C'est désormais officiel, Eric Zemmour est candidat à la présidentielle. La lecture de son allocution du 30 novembre, entrecoupée d'images d'illustrations, s'est déroulée au son d'une musique que tout le monde a déjà pu entendre maintes fois lors d'événements l'entame, le rythme lancinant desinstruments à corde ne laisse aucun doute. Eric Zemmour a choisi le deuxième mouvement de la célébrissime Symphonie n°7 de Ludwig von Beethoven. Un Allegretto mouvement gai, animé imaginé par le compositeur 1770-1827 entre 1811 et 1812, pour une œuvre qu'il considérait lui-même comme l'une de ses plus réussies. Richard Wagner y verra de son côté une apothéose de la danse», et le public de l'époque, pas toujours bienveillant vis-à-vis du compositeur allemand, lui fit une très belle réception. A son écoute, on comprend aisément pourquoi cette partition est souvent choisie pour accompagner les grands discours, les funérailles, les scènes puissantes des films, autant que les se rappellera ainsi - le candidat s'en est-il inspiré ? - la sublime scène du film Le discours d'un roi, lorsque le bégayant George VI, incarné par Colin Firth, prononce en 1939 la déclaration de guerre de la Grande-Bretagne face à l'Allemagne imposante gravité, elle possède une puissance d'évocation universelle, grandiose, saisissante, comme une lente rivière qui grossirait jusqu'à devenir un fleuve puissant, inexorable. Mélancolie, solennité... Cette musique est idéale dès qu'il s'agit d'apporter une certaine gravité, voire une urgence à un discours, ce qu'a très bien compris le désormais candidat Eric Zemmour, dont le constat sur la situation de la société française est ton patriotique de ses déclarations et l'exaltation de l'histoire de France tranche par contre de manière assez ironique avec le contexte historique durant lequel la symphonie de Beethoven a été jouée pour la première fois, à Vienne. Le compositeur allemand, ayant fini par haïr Napoléon et ses guerres contre l'Empire autrichien, s'était fait une joie d'organiser le concert - au profit des blessés de guerre - pour célébrer la défaite des armées françaises face aux Anglais du Duc de Wellington, en Espagne.
Musiquede : Alexandre Desplats Durée : 2h00 L’histoire George VI, roi d’Angleterre alors qu’il ne le souhaitait pas, va devoir s’adresser à son peuple à la veille de la guerre. Seul problème : il bégaie. Seul le soutien de sa femme et les méthodes originales d’un thérapeute du langage pourront l’aider La critique
Les symphonies de Beethoven font partie des œuvres les plus jouées chaque année dans le monde entier. Le final de la Neuvième Symphonie est même devenu l’hymne européen. Mais chaque symphonie a sa petite histoire. Les connaissez-vous ? “Pom pom pom pom”, c’est ainsi qu’on a surnommé en France le 1er mouvement de la Cinquième Symphonie de Beethoven. Mais comment l’appelle-t-on outre-Rhin ? Les Allemands et les Autrichiens – les Anglais aussi, d’ailleurs – disent “Ta ta ta taaa”. Ce qui traduit peut-être plus l’énergie de cette musique que notre “pom pom pom pom” un peu pompeux… A lire aussi Beethoven était sourd quand il a composé sa Neuvième Symphonie. Les premiers signe de surdité interviennent entre 1796 et 1798. Lorsque Beethoven compose sa Deuxième Symphonie en 1802, il a déjà perdu 60% de son ouïe ! La Symphonie n°9 et son célébrissime Ode à la joie” est créée en 1824 à Vienne. Beethoven tient la baguette… même si les musiciens suivent en fait les gestes du Kapellmeister. Car le compositeur est alors complètement sourd. Il n’entend même pas les applaudissements du public, et l’une des chanteuses doit le faire se retourner pour voir la foule en délire. Cette symphonie sera considérée par la génération romantique comme le sommet de la musique symphonique. Et le chiffre neuf pèsera comme une malédiction il faudra attendre Chostakovich pour qu’un compositeur parvienne à achever une dixième symphonie ! A lire aussi Beethoven a-t-il voulu détruire sa Symphonie “Héroïque” dans un accès de colère? Beethoven compose sa Troisième Symphonie en hommage à Bonaparte. Le général corse est pour lui le champion des idées libertaires de la Révolution française. Lorsque Napoléon se fait couronner empereur, Beethoven est profondément déçu. La légende veut qu’il ait voulu, dans un accès de fureur, brûler sa partition. En réalité il modifie le deuxième mouvement et raye la dédicace, la remplaçant non sans une pointe d’humour par la mention “symphonie héroïque, composée pour célébrer le souvenir d’un grand homme”. A lire également Il y a une marche funèbre dans une symphonie de Beethoven Et même dans deux ! Le deuxième mouvement de la Symphonie n°3 “Héroïque” était censé être une marche triomphale qui resservira pour le final de la Cinquième Symphonie. Beethoven y substitue une “marche funèbre” après le couronnement de Napoléon. Le deuxième mouvement de la Symphonie n°7 n’a lui pas de sous-titre particulier, mais le rythme de marche y est tout aussi présent et le caractère tout aussi triste, quoique plus grandiose. Lors de sa création en 1813, il a remporté un tel succès que l’orchestre a dû le bisser. Il a notamment servi dans le film Le Discours d’un roi de Tom Hooper, sorti en 2011. A lire également Beethoven a décrit un orage dans l’une de ses symphonies Chacun des mouvements de la Symphonie n°6, la fameuse “Pastorale”, porte un sous-titre évocateur. Le quatrième est “Orage, tempête”. Beethoven n’est certes pas le premier à s’inspirer du déchaînement des éléments naturels Rameau et Haydn avaient par exemple chacun suggéré un tremblement de terre, le premier dans Les Indes galantes et le second dans Les Sept dernières paroles du Christ. Cependant Beethoven ne veut surtout pas qu’on réduise sa musique à une simple description, et prend la précaution de préciser dans le programme lors de la création “plutôt expression du sentiment que peinture”, créant ainsi une polémique chez les musicologues encore aujourd’hui ! Sixtine de Gournay Découvrez plus de secrets de grandes œuvres La Symphonie fantastique de Berlioz, une révolution en 1830 Verdi saurez-vous reconnaître quel opéra se cache derrière ces personnages ? Les oeuvres inachevées des compositeurs
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