Article1 er I. – Le chapitre III du titre II du livre Ier du code de commerce est ainsi modifié : 1° Au premier alinéa de l’article L. 123-3, après le mot : « enjoignant », sont insérés les mots : « , le cas échéant sous astreinte, » ; 2° Au deuxième alinéa du même article L. 123-3, après le mot Le Code de commerce regroupe les lois relatives au droit de commerce français. Gratuit Retrouvez l'intégralité du Code de commerce ci-dessous Article L123-12 Entrée en vigueur 2000-09-21 Toute personne physique ou morale ayant la qualité de commerçant doit procéder à l'enregistrement comptable des mouvements affectant le patrimoine de son entreprise. Ces mouvements sont enregistrés chronologiquement. Elle doit contrôler par inventaire, au moins une fois tous les douze mois, l'existence et la valeur des éléments actifs et passifs du patrimoine de l'entreprise. Elle doit établir des comptes annuels à la clôture de l'exercice au vu des enregistrements comptables et de l'inventaire. Ces comptes annuels comprennent le bilan, le compte de résultat et une annexe, qui forment un tout indissociable.
Attestationpour construction neuve 50 m² avec vérification du respect de l'arrêté du 22 mars 2017. o numéro de SIREN 803 870 542 dispensés d'immatriculation en application de l'article L 123-1-1 du code de commerce o TVA non applicable, article 293 B du CGI (Dernière mise à jour : 23/05/2014) Code et Design par Thermique 80 - 2014 Toute reproduction totale ou partielle est
Créer une succursale en France Création de succursale en France. Vos formalités juridiques en ligne Contract Factory La succursale est un établissement d’une société étrangère en France. ... en savoir plus >>>Questions fréquentes sur la succursale Comment se comporte la succursale d’un point de vue comptable ? La succursale doit nécessairement avoir une comptabilité distincte de la société étrangère, le ... en savoir plus >>>{"filename""Declaration", "title""Déclaration de succursale", "help""Résumé de la déclaration de création de la succursale signé par le dirigeant de la société mère.", "type""cf", "maxSize""800", }{"filename""statuts", "title""Statuts en français", "help""Statuts de la société traduits en français avec la mention ''conforme à l'original'' signés. Articles of association translated in french with the mention ''Conforme à l'original'' and signature", "maxSize""4000", }{"filename""kbis", "title""Certificat d'immatriculation", "help""Certificat d'immatriculation / Certificate of registration", "maxSize""4000", }Création d'une succursale en FranceI. La société étrangère____________ ____________ au capital de ____________Immatriculée sous le numéro ____________ Ville d'immatriculation ____________Siège social ____________ ____________ ____________ ____________Durée de la société ____________ ansJour et mois de clôture de l'exercice social ____________ principale de la société ____________Le réprésentant légal de la société étrangère décidant de l'implantation d'une succursale en France est ____________ ____________, agissant en qualité de ____________ de la société étrangère, de nationalité ____________, téléphone ____________ La succursale / The branchDécrivez avec des mots simples l'activité principale de la vous avez besoin d'aide pour la rédaction de votre activité, n'hésitez pas à nous contacter au Describe with simple words the main activity of the you need help to write this part, you can contact us with the following number +33 principale / Main activity Date de début d'activité / Activity starting date La succursale aura un nom commercial / The branch will have a trade nameL’activité de la succursale L’activité exercée par la succursale doit être conforme à l’objet social de la société étrangèreLa succursale étant une extension du siège social et n... en savoir plus >>>Les professions artisanales réglementéesLa loi prévoit que les personnes physiques ou morales qui n'emploient pas plus de 10 salariés et qui exercent à titre principal ou secondaire une activité profession... en savoir plus >>>Cas particuliersNe cochez les cases ci-dessous que si vous êtes concerné par ces cas particuliers Il s'agit d'une activité artisanale Il s'agit d'une reprise de fond de commerce / It is a business recovery II. La succursale en FranceActivité principale de début d'activité ____________. Le gérant de la succursale Le gérant de la succursale peut être soit le représentant légale de la société étrangère soit une personne nommée spécifiquement pour représenter l... en savoir plus >>>Les choix par défaut sont soulignés en bleunée le ____________, à ____________demeurant à ____________, ____________ ____________ ____________,Enfant de ____________Et de ____________ Un établissement distinct du siège social La création d’un succursale est conditionnée à un établissement géographiquement distinct du siège social, situé à l’étranger, employant donc un personnel ... en savoir plus >>>Greffe d'immatriculationVotre société dépend du service du RCS suivant Your branch will depend of the following RCS service Ville de greffe ne pas remplir Régime d'impôt et TVA / Tax and VAT schemePar défaut la société est créée avec les options fiscales suivantesRégime d'impôt Impôts sur les Sociétés ISTVA Réel SimplifiéPour modifier ces paramètres, activez l'option tax options for your companyTax scheme Corporate tax VAT Réel SimplifiéYou can change your settings, use the option below Choisir les options par défaut indiquée ci-dessus / Default options above Choisir d'autres options fiscalesComprendre le fonctionnement de la TVADéfinition la Taxe sur la Valeur Ajoutée TVA est un impôt indirect sur la consommation mis en place en France en 1954. Il a rencontré un franc succès dès sa cr... en savoir plus >>>Le régime d'imposition est l'impôts sur les Sociétés IS Le régime de TVA est Réel SimplifiéDate ____________Signature de ____________ ____________{"email""____________", "Nom""____________ ____________" }DOCUMENT RELATIF AU BENEFICIAIRE EFFECTIFConformément aux dispositions des art. L. 561-46, R. 561-55 et suivants du code monétaire et financier I. INFORMATIONS RELATIVES A LA SOCIETE DECLARANTEDénomination sociale ____________N° unique d’identification ____________ Immatriculation au RCS du greffe de ____________ ____________ Forme juridique ____________Adresse du siège social ____________ Code postal ____________Commune ____________Pays ____________II. INFORMATIONS SUR LE BENEFICIAIRE EFFECTIF DE LA SOCIETE Les personnes suivantes sont les bénéficiaires effectifs de la société déclaranteIII. AUTRES INFORMATIONSCe document ne comporte pas d’informations sur d’autres bénéficiaires effectifs. Fait à ____________Le ____________Signature du dirigeant de la société ________________________ ____________{"email""____________", "Nom""____________ ____________" }{"filename""benefiaire effectif", "title""Déclaration de bénéficiaire effectif", "help""Déclaration de bénéficiaire effectif signée par le dirigeant de la société", "type""cf", "maxSize""800", } Chargement du document en cours... Cliquez ici pourrevoir les astuces Vos données ont été sauvegardées.
\n\n \narticle l 123 22 du code de commerce
ArticleL123-21. Seuls les bénéfices réalisés à la date de clôture d'un exercice peuvent être inscrits dans les comptes annuels. Peut être inscrit, après inventaire, le bénéfice réalisé sur une opération partiellement exécutée et acceptée par le cocontractant lorsque sa réalisation est certaine et qu'il est possible, au moyen FORSETI SAS- Reproduction interdite - Sources privées, INPI, INSEE, Sous-section II : Le registre central du commerce Article 31 : Le registre central du commerce est tenu par les soins de l' administration. Article 32 : Le registre central du commerce est public. Toutefois, sa consultation ne peu t avoir lieu qu'en présence du préposé à la tenue de ce registre. Article 33 : Le registre central est destiné:

Accueil » Etudiants en compta » Les bases de la comptabilité » Les principes comptables » L’exercice comptable choix, durée et changement Publié dans la catégorie Les principes comptables L’exercice comptable correspond à une période pour laquelle l’entreprise est tenue d’établir des comptes annuels. Normalement, la durée de l’exercice comptable est de 12 mois alignés ou non sur l’année civile, mais il peut y avoir des exceptions à ce sujet. Compta-Facile vous présente une fiche complète portant sur l’exercice comptable. Choisir la date de clôture de l’exercice comptable Les fondateurs de l’entreprise sont libres de choisir, lors de la création, la date de clôture de l’exercice comptable. On retrouve beaucoup d’entreprises qui clôturent leurs comptes en fin d’année civile donc au 31 décembre de chaque année mais ce n’est pas une obligation. Pour certaines activités, il peut être opportun de placer la date de clôture de l’exercice comptable en cours d’année. Par exemple si vous réalisez une grosse partie de votre activité en fin d’année, vous avez plutôt intérêt à clôturer l’exercice comptable après le 31 décembre, comme le 31 janvier par exemple, ce qui vous permet de vous en occuper quand vous avez d’avantage de temps. si votre activité est saisonnière et que vous avez un mois très calme, il peut être judicieux d’utiliser ce mois pour préparer vos comptes annuels avec votre expert-comptable le cas échéant. Enfin, pour les groupes de société, le choix de la clôture de l’exercice comptable doit tenir compte de deux choses si vous êtes en intégration fiscale, la société intégrée fiscalement doit clôturer ses comptes à la même date que la société intégrante, si vous devez produire des comptes consolidés, c’est beaucoup plus simple de clôturer l’ensemble des sociétés consolidées à la même date. Durée du premier exercice comptable S’agissant de la durée du premier exercice comptable, deux dispositions spécifiques sont prévues la durée maximale pouvant être fixée ne peut être supérieure à la fin de l’année suivant celle au cours de laquelle la société s’est constituée. La durée maximum du premier exercice comptable est donc de 24 mois, la durée minimale du premier exercice comptable n’a aucune limite. Il est donc possible de faire un premier exercice comptable de 1 mois ou même de quelques jours. Ces dispositions permettent ainsi de choisir la date de clôture la plus opportune. Par exemple si vous démarrez en septembre et que vous souhaitez aligner l’exercice comptable sur l’année civile, vous pouvez faire un premier exercice de 4 mois, ou, dans le cas ci-dessus, plutôt partir sur un exercice de 16 mois si vous estimez que l’activité démarrera doucement ou que vous réaliserez des pertes au départ les 16 mois permettront de l’amortir, c’est toujours mieux de réaliser un bénéfice, aussi petit soit-il, vous pouvez également faire un premier exercice comptable très court pour vous verser rapidement des dividendes s’il y a du bénéfice bien entendu… Changement de date d’exercice comptable La date de clôture de l’exercice comptable que vous choisissez lors de la création de l’entreprise n’est pas définitive et vous avez la possibilité de la changer ultérieurement. Le changement de date de clôture d’exercice comptable nécessite, pour les sociétés, la tenue d’une assemblée générale extraordinaire afin de procéder à la modification des statuts. La décision doit être justifiée et ne peut être prise simplement pour améliorer les résultats d’un exercice déficitaire. La modification de la date de clôture de l’exercice comptable ne doit toutefois pas conduire à ne pas convoquer l’assemblée annuelle des associés ou actionnaires, qui est obligatoirement réunie au moins une fois par an. A propos de Thibaut Clermont Thibaut CLERMONT, mémorialiste en expertise-comptable et fondateur de Compta-Facile, site d'information sur la comptabilité.

article L.123-1-5 V du Code de l’urbanisme) Ancien établissement de commerce de vin 3 3 et 5 rue Montgelas Maison Montgelas : Construction antérieure au XVIIème siècle 4 1, Place Carrand Maison Carrand : Bâti structurant l'angle avec accès soigné 5 Place Carrand Maison Bonnamour, construite au XVIème siècle, renaissance italienne 6 24, rue Gayet Maison jaune : galerie avec
Article L132-16Version en vigueur depuis le 14 novembre 2014 L'éditeur ne peut transmettre, à titre gratuit ou onéreux, ou par voie d'apport en société, le bénéfice du contrat d'édition à des tiers, indépendamment de son fonds de commerce, sans avoir préalablement obtenu l'autorisation de l'auteur. En cas d'aliénation du fonds de commerce, si celle-ci est de nature à compromettre gravement les intérêts matériels ou moraux de l'auteur, celui-ci est fondé à obtenir réparation même par voie de résiliation du contrat. Lorsque le fonds de commerce d'édition était exploité en société ou dépendait d'une indivision, l'attribution du fonds à l'un des ex-associés ou à l'un des co-indivisaires en conséquence de la liquidation ou du partage ne sera, en aucun cas, considérée comme une cession.
Entréeen vigueur 2016-01-01 Les comptes annuels doivent respecter le principe de prudence. Pour leur établissement, le commerçant, personne physique ou morale, est présumé poursuivre ses activités. Même en cas d'absence ou d'insuffisance du bénéfice, il doit être procédé aux amortissements, dépréciations et provisions nécessaires.

Aux termes des articles L. 123-1 et R. 123-32 du Code de commerce, tout commerçant personne physique pour les personnes morales, consulter l’assistant Droit des sociétés » doit s’immatriculer au registre du commerce et des sociétés. Le commerçant personne physique doit ainsi déposer sa demande d’immatriculation au plus tard quinze jours après le début de l’exercice de son activité commerciale au greffe du tribunal de commerce de son principal établissement, de son domicile ou de sa commune de rattachement, en cas d’activités ambulantes article R. 123-32 du Code de commerce. Ce dépôt est effectué par l’intermédiaire du centre de formalité des entreprises, qui transmet alors le dossier au greffe du tribunal. Exemple de lettre d’inscription au registre du commerce Celui-ci peut cependant être déposé directement au greffe si le requérant justifie avoir saisi préalablement le centre de formalité. L’article R. 123-32 du même code prévoit que l’immatriculation peut également être demandée dans le mois qui précède la date déclarée du début de l’activité commerciale. La demande doit contenir, aux termes de l’article R. 123-37 du Code du commerce S’agissant de la personne du commerçant son nom, nom d’usage, pseudonyme le cas échéant, ses prénoms et domicile personnel, ses dates et lieu de naissance, sa nationalité, la date et lieu de son mariage, l’information donnée à son conjoint commun en biens sur les conséquences des dettes contractées dans l’exercice de sa profession, le cas échéant, l’indication qu’il a effectué une déclaration d’insaisissabilité de sa résidence principale en application des articles L. 526-1 et suivants du Code de commerce, l’indication qu’il est bénéficiaire d’un contrat d’appui au projet d’entreprise prévu au chapitre VII du titre II du livre 1er du Code de commerce, les noms, noms d’usage et prénoms, date et lieu de naissance, domicile et nationalité du conjoint collaborant effectivement à l’activité commerciale sans aucune rémunération et n’exerçant aucune autre activité professionnelle, sous réserve de l’activité salariée à temps partiel visée à l’article L. 742-6 du Code de la sécurité sociale, les références des immatriculations secondaires éventuellement souscrites et, le cas échéant, des établissements principaux et secondaires situés et immatriculés dans la Communauté européenne. S’agissant de l’établissement l’enseigne s’il en existe une, la ou les activités exercées, l’adresse de l’établissement, du local d’habitation s’il a été fait application de l’article L. 123-10 du Code de commerce ou de la commune de rattachement en cas d’activités ambulantes, la date de commencement d’exploitation, l’origine du fonds de commerce l’indication qu’il s’agit soit de la création d’un fonds de commerce, soit de l’acquisition d’un fonds existant, soit d’une modification du régime juridique sous lequel il était exploité ; sont indiqués dans ces deux derniers cas, le nom, nom d’usage, et les prénoms du précédent exploitant, son numéro unique d’identification ; en cas d’achat, de licitation ou de partage, l’indication du titre et la date du journal d’annonces légales dans lequel a été publiée l’insertion prescrite par la loi du 17 mars 1909, les noms, nom d’usage, prénoms et domicile des indivisaires en cas de propriété indivise des éléments d’exploitation, dans l’hypothèse d’une location-gérance, les noms, nom d’usage, prénoms et domicile du loueur, les dates de début et de fin de la location-gérance avec, le cas échéant, la mention que le contrat est renouvelable par tacite reconduction, les noms, noms d’usage, prénoms, date et lieu de naissance, domicile et nationalité des personnes ayant le pouvoir général d’engager à titre habituel par leur signature la responsabilité du commerçant. Cette demande, faite en double exemplaire sur des formulaires spécifiques, doit être accompagnée des documents justificatifs suivants annexe I de l’arrêté du 9 février 1988 extrait de l’acte de naissance du commerçant, ou une fiche d’état civil, ou une copie de sa carte d’identité ou de son passeport ; extrait d’acte de mariage datant de moins de trois mois, accompagné le cas échéant de l’extrait du contrat de mariage mentionnant les clauses restrictives de libre disposition des biens des époux opposables aux tiers… ; attestation sur l’honneur de non-condamnation prévue à l’article 17 de l’arrêté ; pour les commerçants étrangers, une copie de la carte de commerçant étranger. Cette liste n’est pas exhaustive. Certains documents sont effectivement exigés dans des situations particulières, telles que l’annulation du mariage, le divorce ou la séparation de corps, le décès du conjoint, etc. Exemple de lettre d’inscription au registre du commerce Centre de formalité des entreprises de , le N/Réf. Objet inscription au registre du commerce Par lettre recommandée avec accusé de réception, N° de l’AR Madame, Monsieur, Aux fins d’inscription au registre du commerce, vous trouverez ci-joints les documents suivants Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de notre considération distinguée. Pour utiliser et personnaliser ce modèle de courrier d’inscription au registre du commerce, il vous suffit de faire un Copier & Coller » du texte de cet article dans votre traitement de texte Microsoft Word ou Writer d’Open Office. Originally posted 2018-09-17 080026. À propos Articles récents Spécialiste de la finance et de la fiscalité grâce à mon activité professionnelle et ma formation universitaire, je partage sur le site Web Juristique mes connaissances et mon expérience. Je publie régulièrement les dernières valeurs d'indices économiques tels que l'indice SYNTEC, BT01, ILAT, l'indice de la construction et de référence des loyers ainsi que des outils bancaires comme les codes SWIFT ou les codes CNAPS pour les transferts internationaux.

Il ne fait pas de doute que la tenue du registre du commerce et des sociétés confiée par le législateur aux greffiers des tribunaux de commerce, sous la surveillance du président de la juridiction, est bien une mission de service public (code de commerce, art. L. 123-6). En exécution de celle-ci, l’article R. 123-150 du code de Qu'est-ce qu'un licenciement pour cause réelle et sérieuse ?L’employeur qui souhaite licencier doit dans tous les cas justifier d’un motif de licenciement qui repose sur une cause réelle et sérieuse de cause réelle et sérieuse de licenciement est la raison objective qui justifie et légitime un licenciement. Cette notion de cause réelle et sérieuse n’est pas définie par la loi, mais la jurisprudence a dégagé certains critères Une cause réelle la cause doit être objective. Ainsi, un simple ressenti de l’employeur vis-à-vis de son salarié ou une perte de confiance » alléguée ne sont pas suffisants. La cause doit être exacte, résulter de faits précis et vérifiables. Par exemple, une insuffisance professionnelle devra être démontrée chiffres à l’ cause sérieuse la cause doit être suffisamment grave pour mettre à mal le fonctionnement de l’entreprise cette gravité étant souverainement appréciée par le juge.La cause réelle et sérieuse peut résulter de motifs personnels au salarié ou de circonstances cause réelle et sérieuse dans le licenciement pour motif personnelLe licenciement pour motif personnel est prévu à l’article L1232-1 du Code du travail, qui précise qu’ Il est justifié par une cause réelle et sérieuse ».La cause réelle et sérieuse est alors intimement liée à la personne du salarié, à son comportement ou à ses distingue deux types de licenciements pour motif personnel Le licenciement pour motif disciplinaire la cause réelle et sérieuse repose sur une faute du salarié. Elle peut motiver, en fonction de la graduation de la faute, le licenciement. Le licenciement pour motif non disciplinaire la cause réelle et sérieuse de licenciement ne repose pas forcément sur une faute. Il peut s’agir par exemple de mauvais résultats du salarié seulement si l’employeur a fixé au préalable des objectifs réalistes, d’une insuffisance professionnelle, d’un désaccord avec l’employeur, d’une mésentente entre salariés, d’une inaptitude physique article L1226-2 du Code du travail. Le motif de licenciement peut également être un fait lié à la vie privée du salarié, si cela a un impact sur l’entreprise par exemple, ce sera le cas d’un chauffeur qui s’est vu retirer son permis de conduire.La cause réelle et sérieuse du licenciement pour motif économiqueDans le cadre d’un licenciement pour motif économique, la cause réelle et sérieuse exigée par l’article L1233-2 du Code du travail découle du cumul de plusieurs conditions fixées par l’article L1233-3 du Code du travail Le licenciement doit être effectué pour un ou plusieurs motifs non inhérents à la personne du motifs résultent d'une suppression ou transformation d'emploi ou d'une modification, refusée par le salarié, d'un élément essentiel du contrat de étant consécutives, notamment à des difficultés économiques, à des mutations technologiques, à une réorganisation de l'entreprise nécessaire à la sauvegarde de sa compétitivité, à la cessation d'activité de l'entreprise sauf lorsqu’elle fait suite à une faute de l’employeur.Les difficultés économiques sont caractérisées soit par l'évolution significative d'au moins un indicateur économique tel qu'une baisse des commandes ou du chiffre d'affaires, des pertes d'exploitation ou une dégradation de la trésorerie ou de l'excédent brut d' par tout autre élément de nature à justifier de ces de cause réelle et sérieuse et licenciements illégauxCertains motifs de licenciement sont explicitement interdits par la loi Tout motif discriminatoire article L1132-1 du Code du travail.La violation d’une liberté fondamentale droit de grève, droit de retrait, liberté d’expression....Motif lié à un harcèlement subi ou dénoncé article L 1152-2 du Code du travail.Dénonciation d’une infraction par le salarié comme la corruption, ou action en justice lancée par le de la protection liée à la maternité ou à la des règles de protection des salariés protégés en raison de l’exercice d’un mandat…Licenciement pour cause réelle et sérieuse quelles conséquences ?Le licenciement pour cause réelle et sérieuse entraîne des conséquences pour l’employeur. Sauf en cas de faute grave ou de faute lourde, l’employeur est tenu de respecter un délai-congé, ou préavis de licenciement. La durée du préavis est fonction de l’ancienneté du salarié. La loi prévoit que la durée du préavis ne peut être inférieure à 2 mois pour une ancienneté de plus de 2 ans ;à 1 mois pour une ancienneté comprise entre 6 mois et 2 minimaux peuvent être augmentés par la convention collective, l’usage ou le contrat de travail. Le délai de préavis est préfix il ne peut être ni interrompu ni suspendu, sauf en cas d’arrêt de travail pour maladie ou accident professionnel ou en cas de prise de congés l’obligation de respecter un préavis, l'employeur doit également verser de nombreuses indemnités au indemnités espérer dans le cas d'un licenciement pour cause réelle et sérieuse ?Quelles sont les indemnités que l’employeur doit verser au salarié dans le cadre d’un licenciement pour cause réelle et sérieuse ? Indemnité de licenciement pour cause réelle et sérieuseTout salarié ayant plus de 8 mois d’ancienneté ininterrompue article L1234-9 du Code du travail dans l’entreprise a droit à l’indemnité légale de licenciement ou à l’indemnité contractuelle ou conventionnelle si elle est plus favorable, et cela que le motif du licenciement soit personnel ou économique. Le montant de l’indemnité est calculé à partir de la rémunération brute du salarié avant son licenciement article L1234-9 du Code du travail. L’indemnité légale de licenciement ne peut pas être inférieure à 1/4 de mois de salaire par année d’ancienneté, pour les années jusqu’à 10 1/3 mois par année d’ancienneté pour les années au-delà de 10 ans. En cas d’année incomplète, l’indemnité est calculée proportionnellement au nombre de mois complets. Exemple de calcul de l’indemnité légale de licenciement pour cause réelle et sérieuseUn salarié touche au jour de son licenciement une rémunération brute de 2 000 €. Il travaille depuis 18 ans, 3 mois et 4 jours dans l’ montant I de l’indemnité minimale de licenciement est calculé ainsi I = 2 000 x ¼ x 10 + 2 000 x ⅓ x 8 + 2 000 x ⅓ x ¼I = 10 500 €Bon à savoir le salarié licencié pour faute grave ou faute lourde ne bénéficiera pas d’indemnité de licenciement. Indemnité compensatrice de congés payésSi le contrat de travail est rompu avant que le salarié n’ait pris tous les congés payés qu’il avait acquis, ce dernier a droit à une indemnité compensatrice de congés payés. L’indemnité est égale à 1/10e du salaire perçu durant la période de référence, ou bien à la rémunération que le salarié aurait perçu s’il avait travaillé c’est la méthode de calcul la plus favorable au salarié qui sera retenue. Indemnité compensatrice de préavisL’indemnité compensatrice de préavis est versée lorsque le salarié est dispensé de préavis. Son montant est égal aux salaires qu’il aurait dû percevoir s’il avait effectué son préavis. Bon à savoir un licenciement pour faute grave ou faute lourde implique le départ immédiat du salarié, sans indemnité de préavis. Indemnité de non-concurrenceSi le contrat de travail du salarié licencié pour cause réelle et sérieuse contient une clause de non-concurrence, sa contrepartie financière sera versée au moment de la rupture du au chômage en cas de licenciement pour cause réelle et sérieuse Un salarié licencié, s’il justifie d’une durée d’affiliation suffisante, peut percevoir l’allocation d’aide au retour à l’emploi ARE après son à savoir les salariés licenciés pour motif économique ayant adhéré au contrat de sécurisation professionnelle bénéficient de l’allocation de sécurisation professionnelle ASP. Procédure de licenciement pour cause réelle et sérieuseLa procédure de licenciement pour cause réelle et sérieuse se décompose de plusieurs étapes et suit le motif de licenciement choisi licenciement pour motif personnel ou en savoir plus sur l’une ou l’autre des procédures de licenciement, vous pouvez consulter nos articles dédiés la procédure de licenciement pour motif personnel et la procédure de licenciement économique. Comment contester un licenciement pour cause réelle et sérieuse ?Vous souhaitez contester votre licenciement pour cause réelle et sérieuse ? Voici comment procéder. Modèle de lettre de contestation amiable d’un licenciement pour cause réelle et sérieuse Dans un premier temps, vous pouvez choisir une voie non-contentieuse pour contester votre licenciement. Pour ce faire, vous pouvez adresser une lettre LRAR de contestation à votre employeur, en vue d’engager une procédure amiable. Découvrez notre modèle de lettre téléchargeable gratuitement au format la cause réelle et sérieuse de licenciement devant le CPHLe salarié peut contester la cause réelle et sérieuse de licenciement en saisissant le Conseil de prud’hommes. Il s’agit pour lui de démontrer l’existence d’un licenciement abusif. Le délai d’action en licenciement abusif est de 12 mois à compter de la notification du licenciement. Si le licenciement est jugé sans cause réelle et sérieuse et donc injustifié, le salarié pourra soit réintégrer l’entreprise, sur proposition du juge, soit obtenir une et intérêts pour licenciement sans cause réelle et sérieuseEn cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse, le montant des dommages et intérêts alloués au salarié en réparation du préjudice subi, est déterminé en fonction du barème Macron institué en 2017. Ce barème fixe un montant minimum et un plafond maximum. Il fait varier le montant des dommages et intérêts en fonction de la taille de l’entreprise, et de l’ancienneté du salarié. I-Lorsque la déclaration appelle inscription au registre du commerce et des sociétés en application de l'article L. 123-1, le service informatique mentionné à l'article R. 123-21 permet, conjointement : . 1° Au déclarant de procéder à l'acquittement des frais légaux induits par cette inscription au registre du commerce et des sociétés auprès du greffe ; La loi relative à la croissance et la transformation des entreprises, dite loi PACTE[1], vient d'être publiée[2], plus d'un an après sa présentation en Conseil des ministres. Si le projet initial comprenait 73 articles, le texte final en comprend 221 , dont 24, considérés comme des cavaliers législatifs »[3], ont été censurés par le Conseil constitutionnel[4]. Parmi ces articles figurent plusieurs mesures de droit des sociétés, notamment en vue de simplifier la vie des sociétés. Cette simplification ou clarification du droit des sociétés, annoncée depuis plusieurs années, prend progressivement forme au fil des textes proposés par les gouvernements successifs tels que, par exemple, la loi Macron[5], la loi Sapin II[6], l'ordonnance du 12 juillet 2017[7] et maintenant la loi PACTE. Sans dresser une liste exhaustive, voici quelques-unes des mesures de simplification de la vie des sociétés contenues dans la loi PACTE. Effets de seuils L'article 11 de la loi envisage notamment un processus d'harmonisation du mode de calcul des effectifs entre les différentes législations et les règles de franchissement à la hausse et à la baisse d'un seuil d'effectif. Au-delà de ces mesures, l'article 11 modifie certains seuils d'effectifs intéressant le droit des sociétés notamment s'agissant de la communication aux actionnaires[8] de société anonymes SA du montant global des rémunérations versées aux dix personnes les mieux rémunérées. Elle concernera désormais les SA dont l'effectif est d'au moins 250 salariés au lieu de 200 salariés auparavant. En dessous de ces seuils, les SA sont uniquement soumises à une obligation de communication concernant les rémunérations versées aux cinq personnes les mieux rémunérées. Sauf exceptions, ces nouvelles règles entrent en vigueur le 1er janvier 2020. Mais, c'est l'article 20 de la loi dont le décret d'application a d'ores et déjà été publié[9], qui retient plus particulièrement l'attention. Cette disposition vise à réduire le champ de l'obligation de désignation des commissaires aux comptes en relevant les seuils de certification légale des comptes annuels. Des mesures complémentaires, telles l'audit des petits groupes, sont prévues afin de compenser cet allègement du contrôle des sociétés. Harmonisation des seuils pour l'ensemble des formes sociales. -Jusqu'alors, les situations rendant obligatoire la désignation d'un commissaire aux comptes variaient selon la forme sociale de la société. Notamment, le simple fait pour une société de revêtir la forme d'une société anonyme SA ou d'une société en commandite par actions SCA suffisait à rendre obligatoire le commissaire aux comptes. En premier lieu, l'article 20 introduit des seuils pour ces deux types de sociétés[10]. A l'instar des SAS, SARL, SNC et SCS, seules sont désormais dans l'obligation de désigner un ou plusieurs commissaires aux comptes les SA et SCA franchissant, à la clôture de l'exercice, deux des trois seuils suivants 4 millions d'euros de total bilan ; 8 millions d'euros de chiffre d'affaires hors taxes ; 50 salariés. Corrélativement, la loi prévoit la possibilité pour les actionnaires de SA et SCA représentant au moins le dixième du capital social de demander en justice la désignation d'un commissaire aux comptes même si les seuils ne sont pas atteints. En second lieu, comme annoncé dans l'exposé des motifs du projet de loi initial, le décret pris en application de l'article 20 prévoit que ces seuils s'appliquent pour toutes les formes sociales, procédant ainsi à une harmonisation des seuils existant pour les SAS, les SARL, les SNC et SCS. En tout état de cause, les entités d'intérêt public[11] doivent désigner au moins un commissaire aux comptes[12], tout comme les sociétés d'économie mixte locales[13] et les sociétés de gestion de portefeuille[14]. Prise en compte des petits groupes dépassant les seuils en cumulé. - Au-delà de l'actuel article L. 823-2 du code de commerce qui prévoit l'obligation pour les personnes et entités astreintes à publier des comptes consolidés de désigner au moins deux commissaires aux comptes, l'article 20 de la loi introduit une obligation générale de désignation d'au moins un commissaire aux comptes pour les entités, têtes de groupe, dès lors que l'ensemble qu'elles forment avec les sociétés contrôlées au sens de l'article L. 233-3 du code de commerce dépasse deux des critères précités en cumulé. Il s'agit donc d'un audit légal pour les sociétés à la tête de petits groupes »[15]. En outre, les sociétés qu'elles contrôlent, considérées comme des filiales significatives, sont soumises à l'obligation de désigner au moins un commissaire aux comptes dès lors qu'elles dépassent deux des trois seuils fixés par le décret d'application, à savoir 2 millions d'euros de total bilan ; 4 millions d'euros de chiffre d'affaires hors taxes ; 25 salariés. Dans cette hypothèse, un même commissaire aux comptes pourra intervenir pour la société mère et les sociétés contrôlées tenues d'en désigner un. Enfin, l'obligation spécifique qui s'imposait aux SAS lorsque la société était liée à une autre par un lien de contrôle est logiquement supprimée[16]. Audit légal des petites entreprises ». - Lorsqu'un commissaire aux comptes aura été nommé de manière volontaire dans une société ou lorsqu'il aura été nommé dans le cadre de l'audit des petits groupes », la société concernée pourra décider de limiter la durée de son mandat à trois exercices[17] par dérogation à l'article L. 823-3 du code de commerce qui prévoit un mandat de six exercices. Dans ce cas, le commissaire aux comptes sera dispensé de la réalisation d'un certain nombre de diligences et rapports tels que, par exemple, le rapport spécial sur les conventions réglementées[18]. Mais, il devra, outre son rapport sur les comptes annuels, établir, à destination des dirigeants, un rapport identifiant les risques financiers, comptables et de gestion auxquels est exposée la société ou le groupe. Mesure particulière intéressant les SARL, SNC et SCS[19]. - Les associés de SARL, de SNC et de SCS[20] pourront faire désigner par la société un commissaire aux comptes sans passer par une demande en justice, sous réserve de représenter au moins le quart du capital. Un dispositif d'entrée en vigueur complexe. - Le législateur a prévu un dispositif d'application transitoire particulièrement détaillé qui pourrait d'ailleurs soulever des interrogations. Sauf exceptions[21], les différentes mesures contenues dans l'article 20 s'appliquent à compter du premier exercice clos après le 26 mai 2019, date de publication du décret fixant les seuils[22]. Toutefois, la loi précise expressément que les mandats des commissaires aux comptes en cours se poursuivront jusqu'à leur date d'expiration. Par ailleurs, les sociétés quelles que soient leurs formes qui ne dépassent pas les seuils fixés par décret, pour le dernier exercice clos antérieurement à l'entrée en vigueur » de l'article 20, pourront en accord avec leur commissaire aux comptes, choisir que ce dernier exécute sa mission selon les modalités du nouvel article L. 823-12-1 du code de commerce régime de l'audit légal des petites entreprises » qui le dispense de l'établissement d'un certain nombre de rapports et de la réalisation de certaines diligences en contrepartie de la préparation du rapport sur les risques financiers, comptables et de gestion. Il est à noter que, dans cette hypothèse, les sociétés ne devraient pas pouvoir réduire la durée du mandat de leur commissaire aux comptes en se prévalant de l'application intégrale du régime de l'audit légal des petites entreprises ». En effet, il est précisé que le commissaire aux comptes exécute son mandat jusqu'à son terme »[23]. De surcroît, certaines sociétés pourront se prévaloir très prochainement du relèvement des seuils de contrôle. En effet, pour les exercices clos à compter du 31 décembre 2018, les sociétés dont les mandats de commissaires aux comptes expirent après la délibération de l'assemblée générale ou de l'organe compétent statuant sur les comptes du sixième exercice », pourront être dispensées de désigner un commissaire aux comptes si 1. L'exercice a été clos six mois au plus avant le 26 mai 2019, date de publication du décret ; 2. La délibération de l'organe compétent n'est pas intervenue antérieurement à l'entrée en vigueur » de l'article 20[24] ; 3. La société ne dépasse pas, à la clôture desdits comptes c'est-à-dire les comptes annuels des exercices clos à compter du 31 décembre 2018, deux des trois seuils définis par ce décret, et, 4. la société n'a pas déjà procédé à cette désignation. Compte tenu de la publication rapide du décret, cette disposition particulière pourrait donc bénéficier à un certain nombre de sociétés clôturant au 31 décembre 2018 et dont les mandats de leur commissaire aux comptes viennent à expiration lors de l'Assemblée générale 2019. S'agissant des entreprises fiscalement domiciliées dans une collectivité outre-mer, il convient de souligner que les seuils ne seront applicables qu'à compter du 1er janvier 2021. Simplification de certaines obligations comptables intéressant les moyennes entreprises L'article L. 123-16 du code de commerce prévoit la possibilité pour les petites entreprises d'adopter une présentation simplifiée de leurs comptes annuels et l'article L. 123-16-1 dispense les micro-entreprises d'établir l'annexe. En revanche, le Code de commerce ne prévoyait pas d'allègement de leurs obligations comptables pour les moyennes entreprises, malgré la possibilité offerte par la directive 2013/34/UE du 26 juin 2013[25]. L'article 47 de la loi complète ainsi l'article L. 123-16 afin de permettre aux moyennes entreprises[26] d'établir une présentation simplifiée de leur compte de résultat. S'agissant de la publicité des comptes annuels, l'article 47 modifie également l'article L. 232-25 du code de commerce les moyennes entreprises pourront demander que ne soit rendue publique qu'une présentation simplifiée de leur bilan et de leur annexe, dans des conditions fixées par un règlement de l'Autorité des normes comptables. Cette présentation simplifiée n'aurait pas à être accompagnée du rapport annuel des commissaires aux comptes. Les sociétés appartenant à un groupe, au sens de l'article L. 233-16 du code de commerce, ne pourront pas user de cette faculté. Il en sera de même pour les sociétés mentionnées à l'article L. 123-16-2[27]. Ces mesures s'appliquent aux comptes afférents aux exercices clos à compter du 23 mai 2019, date de publication de la loi. Il convient de souligner que le décret pris en application de l'article 47 de la loi PACTE a été publié au journal officiel dès le 30 mai 2019. Au-delà de la définition des seuils applicables aux moyennes entreprises, ce texte réglementaire a également réhaussé les seuils de définition des petites entreprises[28]. En conséquence, les dispositions légales applicables aux petites entreprises telles celles relatives à la présentation simplifiée des comptes annuels, à la demande de confidentialité du compte de résultat et à la dispense d'établissement du rapport de gestion[29] bénéficieront à un plus grand nombre de sociétés. Adaptation du régime applicable aux actions de préférence Le régime applicable aux actions de préférence est également assoupli. L'article 100 de la loi vise à permettre aux SA et aux SCA dont les actions ne sont pas admises aux négociations sur un marché réglementé ou sur un système multilatéral de négociation de pouvoir notamment créer des actions de préférence à droit de vote multiple. A cette fin, l'article L. 228-11 du code de commerce est modifié en excluant le renvoi fait aux articles L. 225-122 à L. 225-125 respect de la proportionnalité du droit de vote, modalités d'attribution d'un droit de vote double, etc. pour les sociétés non cotées. La loi modifie, par ailleurs, le dernier alinéa de l'article L. 228-11 en étendant la privation du droit préférentiel de souscription à toutes les actions de préférence auxquelles est attaché un droit financier limité droit limité de participation aux dividendes, aux réserves ou au partage du patrimoine en cas de liquidation, qu'elles soient ou non assorties d'un droit de vote à l'émission. En outre, la loi apporte des précisions concernant les actions de préférence rachetables. Pour les sociétés cotées c'est-à-dire celles dont les actions sont admises aux négociations sur un marché réglementé », il est prévu un rachat à la seule initiative de la société ou à l'initiative conjointe de la société et du détenteur de l'action de préférence rachetable. Pour les sociétés non cotées, les statuts devront déterminer, préalablement à la souscription, si le rachat peut avoir lieu à l'initiative exclusive de la société, à l'initiative conjointe de la société et du détenteur ou à l'initiative exclusive du détenteur, suivant les conditions et délais qu'ils précisent. Enfin, le législateur apporte quelques précisions rédactionnelles en modifiant l'article L. 228-15 s'agissant du champ d'application de la procédure des avantages particuliers. En effet, cet article visait les actions de préférence émises au profit d'un ou plusieurs actionnaires nommément désignés ». Cette rédaction pouvait prêter à confusion en laissant penser que l'émission en faveur d'une personne non actionnaire nommément désignée restait hors champ de la procédure. La loi revoit, en conséquence, la rédaction de l'article en visant les personnes, actionnaires ou non, nommément désignées. Il convient de préciser que l'ensemble de ces modifications sont applicables aux actions de préférence émises à compter du 23 mai 2019, date de publication de la loi. Autres mesures de simplification Apports en compte courant. - L'article 76 de la loi vise à faciliter les apports en compte courant en supprimant l'exigence de détention d'une quote-part minimale de 5 % du capital social pour les associés et en consacrant expressément la possibilité pour les dirigeants de SAS de réaliser des apports en compte courant[30]. Déclaration de conformité en cas de fusion. – L'article 101 supprime l'obligation de déclaration de conformité pour les SAS et SCA qui participent à un projet de fusion ou scission. Pour rappel, le 3ème alinéa de l'article L. 236-6 du code de commerce impose aux SA et aux sociétés européennes qui participent à une opération de fusion ou de scission, ainsi qu'aux sociétés participant une opération de fusion transfrontalière au sein de l'Union européenne, de déposer auprès du greffe du tribunal de commerce une déclaration de conformité, sous peine de nullité. Toutefois, à la suite de la modification de cet article par la loi relative à la simplification de la vie des entreprises du 20 décembre 2014[31], un doute était né concernant son application aux SAS et SCA dès lors que les articles L. 227-1 et L. 226-1 du code de commerce ne l'excluaient pas. Or, la directive n° 2017/1132/UE du 14 juin 2017 relative à certains aspects du droit des sociétés soumet uniquement les SA, les sociétés européennes et les sociétés participant une opération de fusion transfrontalière au sein de l'Union européenne à cette exigence. Afin de mettre fin à cette incertitude, la loi modifie les articles L. 226-1 et L. 227-1 du code de commerce en excluant expressément l'application de l'alinéa 3 de l'article L. 236-6 aux SAS et SCA. *** En définitive, la simplification de la vie des sociétés se fait en pointillés, au lieu d'être l'œuvre d'un seul et même véhicule législatif. A cet égard, on relèvera pourtant qu'une proposition de loi de simplification, visant à clarifier le droit des sociétés, avait été déposée au Sénat en 2014[32]. Cette proposition, certes vidée d'une partie de ses mesures de simplification au fil des lois fourre-tout » adoptées ces dernières années, contient encore de nombreuses mesures qui verront peut-être le jour dans les prochains mois[33], appelant les sociétés à maintenir leur vigilance. Par ailleurs, ces mesures sont contrebalancées par de nouvelles contraintes adoptées dans le cadre de la loi PACTE, illustrations de certaines tendances de fond, parfois antinomiques à l'objectif de simplification meilleure gouvernance, meilleure protection des parties prenantes, etc… Mais voilà un sujet pour un prochain article. [1] Plan d'action pour la croissance et la transformation des entreprises » [2] Loi n° 2019-486 du 22 mai 2019 relative à la croissance et la transformation des entreprises, publiée au JORF du 23 mai 2019 [3] Il s'agit de dispositions qui ne présentent pas de lien, même indirect, avec celles qui figuraient dans le projet de loi initial et qui sont donc contraires à l'article 45, de la Constitution [4] Décision n° 2019-781 DC du 16 mai 2019 [5] Loi n° 2015-990 du 6 août 2015 pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques [6] Loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique [7] Ordonnance n° 2017-1162 du 12 juillet 2017 portant diverses mesures de simplification et de clarification des obligations d'information à la charge des sociétés [8] C. com., art. L. 225-115, 4° modifié [9] Décret n° 2019-514 du 24 mai 2019 fixant les seuils de désignation des commissaires aux comptes et les délais pour élaborer les normes d'exercice professionnel [10] C. com., art. L. 225-218 et L. 226-6 modifiés [11] C. com., art. L. 820-1, III ; Par exemple, les sociétés dont les titres financiers sont admis aux négociations sur un marché réglementé [12] C. com., art. L. 823-2-1 nouveau [13] L. Pacte, art. 30 ; CGCT, art. nouveau [14] L. Pacte, art. 206 ; CMF Art. L. 532-9 modifié [15] C. com., art. L. 823-2-2 nouveau [16] C. com., art. L. 227-9-1 modifié [17] C. com., art. L. 823-3-2 nouveau [18] C. com., art. L. 823-12-1 nouveau qui vise la dispense de la réalisation des diligences et rapports prévus aux articles L. 223-19, L. 223-27, L. 223-34, L. 223-42, L. 225-40, L. 225-42, L. 225-88, L 225-90, L. 225-103, L. 225-115, L. 225-135, L. 225-235, L. 225-244, L. 226-10-1, L. 227-10, L. 232-3, L. 232-4, L. 233-6, L. 233-13, L. 237-6 et L. 239-2. [19] C. com., art. L. 221-9 et L. 223-35 modifiés [20] Sur renvoi de l'article L. 222-2 du code de commerce [21] Les dispositions relatives à l'assouplissement des conditions d'exercices des activités commerciales par les commissaires aux comptes, à la désignation des commissaires aux comptes par les entités d'intérêt public et à l'élaboration des normes d'exercice professionnel NEP ne sont pas concernées par cette entrée en vigueur différée. [22] L. Pacte, art. 20, II, al. 1er Le présent article, à l'exception du 21°, du deuxième alinéa du 22° et du 25° du I, s'applique à compter du premier exercice clos postérieurement à la publication du décret mentionné aux articles L. 225-218, L. 226-6 et L. 823-2-2 du code de commerce dans leur rédaction résultant, respectivement, des 14°, 17° et 22° du I du présent article, et au plus tard le 1er septembre 2019. […] ». [23] CNCC - Décryptage du 7 mai 2019 [24] Cette référence à l'entrée en vigueur est malheureuse compte tenu de l'application différée de l'article 20, à compter du premier exercice clos après la publication du décret d'application. Au regard des travaux parlementaires, il faudrait, semble-t-il, comprendre que cette entrée en vigueur correspond à la publication du décret d'application, soit le 26 mai 2019. [25] Directive 2013/34/UE du 26 juin 2013 relative aux états financiers annuels, aux états financiers consolidés et aux rapports y afférents de certaines formes d'entreprises, modifiant la directive 2006/43/CE du Parlement européen et du Conseil et abrogeant les directives 78/660/CEE et 83/349/CEE du Conseil [26] Sont considérées comme des moyennes entreprises, les commerçants, personnes physiques ou personnes morales qui, au titre du dernier exercice comptable clos et sur une base annuelle, ne dépassent pas deux des trois seuils basés sur le total du bilan, le montant net du chiffre d'affaires CA, et le nombre moyen de salariés employés au cours de l'exercice. Les seuils fixés par le décret n°2019-539 du 29 mai 2019 sont 20 millions d'euros de total bilan, 40 millions d'euros de chiffre d'affaires net et 250 salariés. [27] Personnes et entités dont les titres financiers sont admis aux négociations sur un marché réglementé ; établissements de crédit et sociétés de financement mentionnés à l'article L. 511-1 du code monétaire et financier ; établissements de paiement et établissements de monnaie électronique mentionnés à l'article L. 521-1 du même code ; entreprises d'assurance et de réassurance mentionnées aux articles L. 310-1 et L. 310-1-1 du code des assurances ; fonds de retraite professionnelle supplémentaire ; institutions de retraite professionnelle supplémentaire ; mutuelles ou unions mentionnées à l'article L. 214-1 du code de la mutualité ; organismes de sécurité sociale mentionnés à l'article L. 114-8 du code de la sécurité sociale ; institutions de prévoyance et leurs unions régies par le titre III du livre IX du code de la sécurité sociale ; mutuelles et unions de mutuelles régies par le livre II du code de la mutualité ; personnes et entités qui font appel à la générosité publique au sens de la loi n° 91-772 du 7 août 1991. [28] Ainsi, pour les petites entreprises définies à l'article du code de commerce, le total bilan est désormais fixé à 6 millions d'euros au lieu de 4 millions et le montant net du chiffre d'affaires à 12 millions d'euros au lieu de 8 millions. Le nombre de salariés fixé à 50 n'est pas modifié. [29] C. com., art. L. 123-16, L. 232-25, L. 232-1 IV [30] CMF, art. L. 312-2 [31] Loi n° 2014-1545 du 20 décembre 2014 relative à la simplification de la vie des entreprises et portant diverses dispositions de simplification et de clarification du droit et des procédures administratives [32] Proposition de loi de simplification, de clarification et d'actualisation du droit des sociétés [33] En effet, cette proposition de loi a été adoptée en première lecture par le Sénat le 8 mars 2018 et par l'Assemblée nationale le 27 mars 2019 avec finalement peu de points de désaccords entre les deux chambres. L 752-5, L. 752-15, L. 752-16 [nouveau] et L. 752-23 du code de commerce) : Clarification de la hiérarchie des normes en droit de l’urbanisme.. 35 Chapitre II : Mesures relatives à la modernisation des documents de planification communaux et intercommunaux.. 67 Section 1 : Prise en compte de l’ensemble des modes d’habitat.. 67 Article 59 (articles L. 111-4, L. 121-1 Avocate au barreau de Paris, j'accompagne les sociétés dès leur création, et tout au long de leur développement. Vous avez encore des questions ? 🤔 Posez-les gratuitement à l’un de nos coachs entrepreneuriaux. L’insuffisance professionnelle renvoie à la situation dans laquelle un employé n’a pas les compétences nécessaires pour remplir sa mission. Dans de telles circonstances, il est possible pour l’employeur de procéder à un licenciement pour insuffisance professionnelle. Vous êtes employeur et l’un de vos salariés ne semble pas avoir les capacités pour réaliser la mission pour laquelle vous l’avez engagé ? Vous vous interrogez sur la procédure à suivre en cas de licenciement pour insuffisance professionnelle ? Maître Alexane Chicheportiche, spécialisée en droit social, décrypte pour vous la procédure du licenciement pour insuffisance professionnelle. SOMMAIRE Le licenciement pour insuffisance professionnelle qu’est-ce que c’est ? Les cas d'exclusion du recours au licenciement pour insuffisance professionnelle Les conditions du licenciement pour insuffisance professionnelle La procédure à suivre Quelles indemnités pour le salarié ? La question de la preuve La responsabilité de l’employeur Le rôle de l’avocat spécialisé 1. Le licenciement pour insuffisance professionnelle qu’est-ce que c’est ? Le licenciement pour insuffisance professionnelle est une rupture du contrat de travail à l’initiative de l’employeur. Sans que l’employé n’ait commis aucune faute, l’idée est que ce dernier n’a pas les compétences nécessaires à l’accomplissement de la mission pour laquelle il a été engagé. Cette insuffisance professionnelle peut se manifester de plusieurs manières, parmi lesquelles Erreurs à répétition ; Travail insuffisant ou de mauvaise qualité ; Problèmes de désorganisation ou de ponctualité ; Inadaptation professionnelle… Lorsqu’un employeur décide de rompre le contrat de travail d’un de ses employés pour insuffisance professionnelle, il doit suivre la procédure du licenciement pour motif personnel, à distinguer du licenciement pour faute et du licenciement pour motif économique. Il convient également de distinguer l’insuffisance professionnelle de l’insuffisance de résultat, qui renvoie à l’incapacité de l’employé à atteindre les résultats fixés. Contrairement à l’insuffisance professionnelle, ce n’est pas en soi une cause valable de licenciement. L’article L1232-1 alinéa 2 du Code du travail prévoit que tout licenciement pour motif personnel doit être justifié par une cause réelle et sérieuse. Ainsi, la décision de l’employeur doit se fonder sur des éléments liés directement au comportement ou aux capacités du salarié. La cause réelle et sérieuse doit reposer sur des faits réels, être précise et vérifiable et être suffisamment importante pour justifier le licenciement. 2. Les cas d'exclusion du recours au licenciement pour insuffisance professionnelle Selon le Code du travail, tout licenciement pour motif personnel est motivé et doit être justifié par une cause réelle et sérieuse. La Cour de cassation a admis l’insuffisance professionnelle comme cause réelle et sérieuse de licenciement. ✏️ A noterAttention, il ne faut pas confondre le licenciement pour faute professionnelle et celui pour insuffisance professionnelle qui sont deux motifs différents. Pour pouvoir soulever une insuffisance professionnelle, l’employeur doit apprécier les faits fautifs aux vues des circonstances. Le juge admet deux formes d’insuffisance professionnelle le manque de compétence et l’insuffisance de résultat incapacité/conjoncture, qui sont des comportements portant préjudice à l’employeur. Le juge estime que ces deux motifs sont constitutifs d’une cause réelle et sérieuse de licenciement pour insuffisance professionnelle, et ne constituent pas une faute sauf si le comportement du salarié est de nature intentionnelle. Une fois le licenciement justifié cause réelle et sérieuse établie, le juge recherche s’il s’agit bien d’un licenciement pour insuffisance professionnelle en s’attachant à un ensemble d’indices conditions de travail du salarié, adéquation entre son expérience et les missions qui lui sont confiées, etc. En tant qu’employeur, vous devez apprécier les faits de façon objectifs, précis et circonstanciés. Vous pouvez démontrer une insuffisance professionnelle à travers deux catégories d’événement Faits quantitatifs dégager une insuffisance de résultat au regard des objectifs qui ont été fixés au salarié ex salarié ayant commis des dommages sur un chantier après ne pas avoir rempli les tâches lui ayant été confiées, lesquelles correspondaient à sa qualification professionnelle. L’insuffisance liée à une conjoncture ne suffit pas, il faut également que les baisses de résultats soient réalistes et déterminées. Faits qualitatifs l’employeur se base sur les traits de la personnalité de son salarié qui seraient incompatibles avec l’exercice de ses fonctions ex un employé ne parvenant pas à se faire respecter par ses subordonnés. ✏️ A noterAttention, ne sera pas retenue l’insuffisance professionnelle du salarié en cas d’inadaptation, c’est-à-dire quand la tâche confiée n’était pas en adéquation avec sa qualification professionnelle. Pour que l’inadaptation du salarié revête le caractère d’une insuffisance professionnelle, il faut que l’employeur ait rempli son devoir d’adaptation auprès du salarié par exemple avec une formation, et que ce dernier n’ait pas réussi à s’intégrer à son nouvel environnement ou ses nouvelles fonctions malgré la formation qui lui a été offerte. Pour finir, le Code du travail impose à l’employeur d’avoir recours à des méthodes d’évaluation pertinentes et transparentes en lien avec l’emploi occupé. Pour être considéré comme valable, un licenciement pour insuffisance professionnelle doit satisfaire plusieurs conditions. La validité de la décision de l’employeur va être analysée au cas par cas, en tenant compte des éléments suivants La réalité du motif avancé par l’employeur pour justifier le licenciement pour insuffisance professionnelle ; La vérification que le salarié ne se trouve pas dans un des cas d’exclusion mentionné ci-dessus ; L’analyse des conditions de travail Cass. soc. 18 mai 2011 et des tâches confiées au salarié, qui doivent correspondre à celles pour lesquelles il a été embauché et relever de ses compétences Cass. soc. 2 février 1999 ; Le respect de la procédure de licenciement pour insuffisance professionnelle. 4. La procédure à suivre La procédure à suivre par l’employeur désirant licencier l’un de ses salariés pour insuffisance professionnelle est très encadrée. Il existe 4 étapes à suivre pour garantir la validité du licenciement D’abord, l’employeur doit convoquer le salarié à un entretien préalable. L’article L1232-2 du Code du travail prévoit en effet que la convocation doit être faite par lettre recommandée ou par lettre remise en main propre contre décharge. Cette lettre doit indiquer l’objet de la convocation et avoir été transmise au salarié au minimum 5 jours ouvrables avant l’entretien préalable ; Vient ensuite l’étape de l’entretien préalable, au cours duquel l’employeur indique les motifs de la décision envisagée et recueille les explications du salarié article L1232-3 du Code du travail. Le salarié peut se faire assister de la personne de son choix appartenant au personnel de l’entreprise article L1232-4 du Code du travail ; Si l’employeur décide finalement, à la suite de l’entretien préalable, de licencier le salarié, il doit alors lui faire parvenir par lettre recommandée avec accusé de réception la lettre notifiant le licenciement pour insuffisance professionnelle article L1232-6 du Code du travail. Cette lettre doit contenir le ou les motifs ayant conduit l’employeur à rompre le contrat de travail et doit être envoyée 2 jours après l’entretien. Enfin, le salarié doit respecter sa période de préavis. En effet, si son licenciement est effectif dès réception de la lettre le lui notifiant, il a l’obligation de poursuivre ses fonctions jusqu’à la fin du préavis, qui peut durer d’1 à 2 mois selon son ancienneté. Il peut être décidé, par écrit, que le salarié sera dispensé de préavis, en contrepartie d’une indemnité. 5. Quelles indemnités pour le salarié ? Le licenciement pour insuffisance ne suppose aucune faute de la part du salarié. Ainsi, ce dernier a le droit aux indemnités prévues en cas de licenciement pour motif personnel. L’employeur devra verser à l’employé concerné L’indemnité légale ou conventionnelle de licenciement article 1234-9 du Code du travail ; L’indemnité compensatrice de préavis ; L’indemnité compensatrice de congés payés ; L’assurance chômage ; Enfin, le cas échéant, une indemnité pour licenciement sans cause réelle et sérieuse. 6. La question de la preuve Dans le cadre du licenciement pour insuffisance professionnelle, la charge de la preuve pèse sur l’employeur. C’est donc ce dernier qui doit apporter les preuves justifiant la rupture du contrat de travail, en présentant des faits précis et vérifiables. Ce sera ensuite au salarié, s’il le souhaite, de se défendre en tentant de prouver Qu’il n’existe aucune insuffisance professionnelle ; Que les conditions nécessaires à la validité du licenciement pour cause professionnelle ne sont pas réunies ; Que les preuves apportées par l’employeur ne sont pas valables. 7. La responsabilité de l'employeur Au cours d’une procédure de licenciement pour insuffisance professionnelle, la responsabilité de l’employeur dans la situation ayant conduit à la rupture du contrat de travail du salarié est systématiquement vérifiée. L’article L6321-1 du Code du travail prévoit en effet que l’employeur doit assurer l’adaptation des salariés à leur poste de travail, veiller au maintien de leur capacité à occuper un emploi, proposer des formations participant au développement des compétences. Ainsi, en cas de non-respect par l’employeur de ses obligations, le licenciement pour insuffisance professionnelle ne pourra pas être considéré comme valable. 8. Le rôle de l'avocat spécialisé Si vous êtes employeur et que vous envisagez de licencier l’un de vos salariés en raison d’une insuffisance professionnelle, il est grandement conseillé de se faire accompagner par un avocat spécialisé. En effet, il s’agit d’une procédure strictement encadrée et qui peut se révéler assez complexe. L’aide d’un expert vous sera alors précieuse afin de vous assurer de la validité de la rupture du contrat de travail.
Lacomptabilité de la société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) fait partie des obligations légales contraignantes applicables dès la création de sa SASU.La SASU est tenue de respecter des obligations comptables, en vertu de l’article L123-12 du Code de Commerce.. Ainsi, il est important que l’associé unique comprenne correctement le mécanisme et les
Les personnes morales et physiques commerçantes doivent établir des comptes annuels, procéder à l'enregistrement chronologique des mouvements affectant le patrimoine de l'entreprise, vérifier l'existence et la valeur des éléments d'actifs et passifs inventaire et tenir les documents correspondant un livre journal, un grand‐livre et un livre d'inventaire.Toute la comptabilité est basée sur l'existence de pièces justificatives qui peuvent être internes à l'entreprise fiches de paies ou externes factures. Ces pièces justificatives seront enregistrées dans un certain nombre de documents obligatoires, avant d'être centralisés pour donner naissance aux comptes annuels et à l' comptes sociaux feront ensuite l'objet d'une documents comptables doivent être conservés dix ans 123-22 alinéa 2 du code de commerce.Les documents qui permettent l'enregistrement chronologique les livres obligatoiresChaque opération de l'entreprise est enregistrée dans l'ordre chronologique dans les livres obligatoires que sont le livre-journal et le grand livre. Le livre d'inventaire a disparu du code de commerce en 2011 mais figure toujours à l'article 912-3 du PCG ces documents doivent être équilibrés, ce qui signifie que si l'on additionne toutes les lignes, le total débiteur et le total créditeur doivent livre journal unique, les journaux général et auxiliairesChaque entreprise tient au moins un livre journal unique dans lequel elle reporte toutes les opérations, quelle que soit leur nature. Cette obligation est prévue aux articles 912-1 du PCG 2014 ;L123-12 du code de au journal doit être définitif c'est à dire effectué sans blanc ni altération article 921-3 du PCG 2014 dans les journaux papiers. La côte et le paraphe, destinés à attester du nombre de pages et à donner date certaine aux documents, ne sont plus obligatoires mais restent possibles et gratuits ils sont un moyen de preuve.La comptabilité est obligatoirement tenue sans blanc ni ratures. Le comptable ne peut ni masquer, ni effacer des écritures. En cas d'erreur sur une comptabilité papier, il doit en principe utiliser la les comptabilités informatisées, l'enregistrement définitif se matérialise par une procédure de validation. Les documents informatiques écrits doivent être identifiés, numérotés et datés comment les anciens livres côtés et paraphés. Les logiciels trop permissifs, qui permettent de réécrire ou d'écraser les fichiers enlèvent tout force probante à la comptabilité. C'est pour cette raison que les écritures sont rarement validées tout de suite. Elles sont d'abord enregistrées dans un brouillard, puis validées. Après validation, seule la contre-passation reste écriture au livre journal contient, au minimum le numéro de l'opération chronologique ;le numéro des comptes débiteurs et créditeurs ;la date de l'opération ;le libellé de l'opération ;les sommes portées au débit ou au crédit des différents journal unique est souvent décomposé en journal général et journaux auxiliaires. Ce découpage permet d'enregistrer les opérations quotidiennes dans des journaux spécifiques, et de laisser en opérations diverses, les opérations mois fréquentes une ou plusieurs fois par mois par exemple.Les journaux auxiliaires sont généralement les journaux d'achat, de vente, de banque, de caisse et opérations diverses salaires, charges sociales et déclarations de TVA par exemple.Le grand livreLe grand livre récapitule toutes les opérations portées dans les différents journaux mais en donnant une ventilation compte par compte, dans l'ordre du plan comptable. Le classement chronologique se fait à l'intérieur de chaque y retrouve la date de l'opération ;la référence du journal où l'opération est inscrite ;le libellé de l'opération ;le montant débiteur ou pour les journaux, le grand livre est divisé en grand livre général et en grands livres auxiliaires mais le découpage n'est pas tout à fait le même puisqu'il se fait ici par type de grands livres auxiliaires donneront le détail des mouvements et soldes pour chaque client ou fournisseur alors que le grand livre général, centralise tous ces comptes de tiers. Dans le grand livre général, ce sont des comptes balanceLa balance récapitule les mouvements du grand livre ainsi que les soldes, compte par compte, en donnant systématiquement le total des mouvements débiteurs et créditeurs et les différents n'est pas un document obligatoire, même s'il est très utilisé pour vérifier l'équilibre des comptes ;pour la préparation des documents de livre d'inventaireCe livre d'inventaire n'est plus obligatoire depuis 2011 et son absence dans l'entreprise n'est plus sanctionné. Malgré cela, l'obligation d'effectuer un inventaire tous les douze mois documents de synthèseLes documents de synthèse, que sont le bilan, le compte de résultat et l'annexe, ne sont établis qu'une fois par an, après une révision du grand livre, destinée à détecter et corriger les erreurs trois documents sont indissociables et se retrouvent dans la liasse fiscale ou déclaration de résultat des entreprises, qui sera envoyée à l'administration fiscale article 38 de l'annexe III du CGI.Ils sont obligatoirement établis par toutes les personnes physiques ou morales qui ont la qualité de commerçant ou qui ne sont pas commerçants mais ont une activité économique la notion d'entité du plan comptable général.Ce sont les organes de direction qui arrêtent les comptes annuels dans des délais qui peuvent varier selon la forme juridique. En pratique, les entreprises respectent les délais fiscaux pour le dépôt des déclarations de résultats, souvent plus présentation du bilan et du compte de résultatCette présentation est prévue par les textes mais peut différer selon que l'on applique le plan comptable général ou le code général des contenu de chacun de ces tableaux est listé par le code de commerce aux articles R123-181 et suivants du code de commerce, le PCG 2014 se contentant ici de donner les différents droit comptable, les entreprises ont ainsi le choix entre plusieurs présentations, définies aux articles 810-1 et suivants du PCG 2014 qui présentent également les différents modèles les documents peuvent être présentés en comptes sous forme de tableau ou en liste ;selon un système abrégé pour les petites entités, de base ou le système choisi, les documents seront plus ou moins détaillés. Hormis le cas particulier des petites entreprises, l'entreprise concernée choisira le système qui donne l'image la plus droit commercial, seul le compte de résultat peut faire l'objet d'une présentation en tableau ou en liste, au choix de l'entreprise article L123-13.En droit fiscal, le modèle prévu pour la liasse fiscale, ne permet pas de choisir. Le bilan est obligatoirement présenté en tableau et le compte de résultat sous forme de liste voir le tableau des différents régimes d'imposition.Le système développé prévu par le plan comptable n'est pas sanctionné par le droit commercial ou des comptes annuels, permet de mieux renseigner les utilisateurs des documents de synthèse. Elle comporte un certain nombre de mentions obligatoires qui sont listées à la fois par le PCG 2014 articles 831-1 et suivants et le code de commerce articles R123-195 et suivants.Les informations à produire dépendent de la taille de l'entreprise, de l'importance significative des informations et de l'identité de la personne qui établit les les articles 832-13 et 832-14 du PCG 2014, listent les informations que les petites entités et les personnes physiques ne sont pas tenues de fournir en droit fiscal, le contenu de l'annexe les tableaux de la liasse fiscale varie selon le régime d'imposition plus détaillé pour le régime réel normal mais l'administration fiscale est en droit de réclamer les éléments qui figurent obligatoirement dans l'annexe comptable, sans figurer dans la liasse et la publication des comptesLes comptes sociaux les documents de synthèse des sociétés sont approuvés tous les ans par les associés, réunis en assemblée générale. Cette approbation doit avoir lieu dans les six mois de la clôture de l'exercice et ce, même si la société n'a pas eu d'activité au cours de cet les sociétés unipersonnelles dont l'associé unique personne physique est également le gérant, le dépôt au greffe vaut approbation des dépôt au greffe du tribunal de commerce est obligatoire. Les documents à déposer sont les suivants un exemplaire des comptes annuels bilan, compte de résultat et annexe comptable ;la proposition d'affectation du résultat ;les comptes consolidés, le cas échéant ;le ou les rapports des commissaires aux dépôt de la liasse fiscale est possible mais pas obligatoire à condition de joindre l'annexe dépôt doit se faire dans le mois qui suit l'approbation des comptes par l'assemblée générale ou dans les deux mois en cas de dépôt cas de refus d'approbation, une copie de la délibération est déposée à la sommaire du dossierLes obligations comptables et fiscales des entreprisesLes obligations comptables de droit communLes obligations simplifiées des petites entreprisesComptabilité d'engagement ou comptabilité de trésorerieLes règles de facturationTableau de synthèse des régimes d'imposition et obligations déclarativesLa franchise en base de TVA
Leprincipe - L'ordonnance transposant dans le code de commerce les catégories d'entreprises issues de la directive européenne du 26 juin 2013 prévoit, par exception à l'article L. 123-12 du code de commerce, une dispense d'annexe pour les microentreprises (au sens comptable), personnes physiques et personnes morales (hors holding) (c. com
fata Mercredi 06 août 2014 1811 Mains courantes hebdomadaires combien de temps doit-on les conserver ? Combien de temps dois je garder les mains courantes hebdomadaires papier? Merci par avance Pascale Carbillet Auteur Vendredi 08 août 2014 0953 A quoi servent ces mains courantes ? fata Vendredi 08 août 2014 1505 Bonjour, Merci pour votre réponse rapide. Nous avons cet hôtel depuis 8 ans et avons conservé ces mains courantes éditées chaque jour sur papier. Je pensais que c'était une obligation comptable. Ces mains courantes sont entreposées dans la cave.... et prennent beaucoup de place. Cordialement, karine Fata fata Dimanche 10 août 2014 1428 Pour plus d'information, ces mains courantes sont composées - des factures du jour - des dossiers clients correspondant numéro cartes bancaires + tickets de CB affichés aux factures - la clôture fin de journée. Elles représentent une grande enveloppe de caisse par jour. Combien de temps dois je les garder? Pascale Carbillet Auteur Lundi 11 août 2014 1459 Durée de conservation des documents ? Contrats conclus entre commerçants et entre commerçants et non-commerçants 10 ans Article L. 110-4 du Code de commerce ? Contrats d'acquisition et de cession de biens immobiliers et fonciers 30 ans Article 2262 du Code civil ? Correspondance commerciale bons de commandes, bons de livraison, etc. 10 ans à compter de la clôture de l'exercice comptable Article L. 123-22 alinéa 2 du Code de commerce ? Documents bancaires relevés bancaires, talons de chèque, etc. 10 ans Article L. 110-4 du Code de commerce ? Documents établis pour le transport de marchandises notamment les alcools 10 ans Article L. 110-4 du Code de commerce ? Factures ou les notes restaurant hôtel clients et/ou fournisseurs 10 ans à compter de la clôture de l'exercice comptable Article L. 123-22 alinéa 2 du Code de commerce Vos documents doivent donc être conservés pendant 10 ans. fata Lundi 11 août 2014 1736 Je vous remercie.
ArticleL123-28. Entrée en vigueur 2008-08-06. Par dérogation aux dispositions des articles L. 123-12 à L. 123-23, les personnes physiques bénéficiant du régime défini à l'article 50-0 du code général des impôts peuvent ne pas établir de comptes annuels. Elles tiennent un livre mentionnant chronologiquement le montant et l'origine L’archivage est une obligation légale. Les documents d’une entreprise doivent être conservés sur une période réglementaire prescrite par la loi et durant laquelle l’administration peut mener des contrôles à postériori. Cette durée réglementaire de conservation des archives varie selon la nature des documents papiers à conserver ainsi que des obligations légales qui s’y rapportent. Aussi, le record management ou processus d’archivage a pour but précisément de gérer les documents à archiver selon leur cycle de vie. Voyons dès lors comment est-il possible de déterminer lesquels des documents d’entreprises sont à conserver et à archiver ? DEVIS ARCHIVAGE L’archivage de document dans une entreprise Lorsque l’entreprise reçoit des documents ou les produits factures, bon de commande, bon de livraison, fiches de paie…, elle doit bien les mettre de côté, les conserver. Procéder de gestion des documents qui demande de l’organisation et de la rigueur dans leur rangement et classement. C’est pourquoi il convient de les conserver en fonction de leur usage et de leur délai de conservation réglementaire. Les questions à se poser sont les suivantes Quels documents conserver ? Comment les conserver ? Et pendant combien de temps ? Tous les documents d’archives possèdent des délais de conservation différents. Ce qui permet de les trier de manière différente et selon leur utilisation. Il importe de garder à portée de main les archives dites courantes et intermédiaires. Elles constituent également une preuve en cas de litige éventuel avec l’administration fiscale, un client ou un fournisseur. Les durées de conservation varient selon la nature des documents archivés Documents commerciaux Documents fiscaux Documents sociaux Documents juridiques Documents immobiliers Documents bancaires Les 4 étapes clés de l’archivage La gestion des documents d’entreprise s’effectue généralement en 4 étapes clés, qui sont L’identification des documents Le stockage des documents archivés La destruction ou le classement définitif des archives, constituant ainsi le patrimoine économique et social de l’entreprise. L’obligation de conserver les documents d’entreprise est prescrite par le Code du travail, le Code général des impôts ou bien le Code de commerce. Pour les pièces comptables et fiscales, ce sont tous les documents justifiant d’une opération comptable ou fiscale factures, notes de frais, relevés bancaires, bordereaux de cotisations sociales. Ces documents sont généralement à conserver durant 4 ans minimum. L’archivage est une obligation légale pour les entreprises Il s’avère tout aussi indispensable de conserver les documents liés à la vie juridique de l’entreprise, tels que les procès-verbaux d’assemblées, les rapports de gestion ou encore les certificats de dépôt des comptes annuels… Les documents sociaux sont aussi à conserver. Ils permettent de prouver le versement des cotisations sociales par exemple jusqu’à validation de la retraite. Quant aux documents commerciaux, la durée de conservation légale est généralement de 5 à 10 ans, selon la nature des créances et des dettes. Bon à savoir voici une répartition des durées légales de conservation selon la nature et le statut de chaque document DOCUMENTS DURÉE DE CONSERVATION TEXTE DE RÉFÉRENCE LES DOCUMENTS ET LES PIECES COMPTABLES Livre et registre comptable livre journal, grand livre, livre d’inventaire1 Pièces justificatives bon de commande, de livraison ou de réception, facture client et fournisseur… 10 ans à partir de la clôture de l’exercice social Article. du Code de commerce LES DOCUMENTS CIVILS ET COMMERCIAUX Contrat conclu entre commerçants et non commerçants 5 ans Article du Code de commerce Titres de propriété ou de cession de biens immobiliers 30 ans Article 2227 du Code civil Correspondance commerciale 5 ans Article du Code de commerce Document bancaire talon de chèque… 5 ans Article du Code de commerce Document de transport de marchandises 5 ans Article du Code de commerce LES DECLARATIONS FISCALES ET SOCIALES Impôt sur le revenu et sur les sociétés 6 ans Article B du Livre des procédures fiscales Taxes foncières sur les propriétés bâties et non bâties Contribution à l’audiovisuel public 1 an à partir de l’année d’imposition Article du Livre des procédures fiscales Contribution économique territoriale Cotisation foncière des entreprises et cotisation sur la valeur ajoutée 6 ans Article B du Livre des procédures fiscales Taxes sur le chiffre d’affaires TVA et taxes assimilées 6 ans Article B du Livre des procédures fiscales Taxe sur les salaires Fin de la 3ème année civile suivant l’année d’imposition Article A du livre des procédures fiscales Déclaration Sécurité sociale 3 ans Article du Code de la Sécurité sociale 1 pour les exercices ouverts depuis le 1er janvier 2016, le livre d’inventaire n’est plus obligatoire. Pour les exercices précédents, il doit être conservé pendant 10 ans suivant la clôture de l’exercice. Quels sont les enjeux d’archiver les documents d’entreprise ? La conservation des documents d’entreprise présente de nombreux avantages à considérer bien au-delà de la simple conformité des documents à conserver. L’archivage permet à l’entreprise non seulement de faire face à ses obligations de conservation pour les durées légales, mais aussi d’assurer l’intégrité physique des documents archivés, leur disponibilité, leur accessibilité, leur traçabilité ou leur confidentialité. Sachant qu’un document archivé conserve ainsi sa valeur probatoire. Bien sûr, la conservation de l’authenticité des documents d’entreprise implique des contraintes techniques, légales et réglementaires et nécessite l’intervention d’experts en gestion des archives ou d’un système de gestion informatisé. L’externalisation des archives constitue une solution possible tout comme la Gestion Electronique des Documents GED. Ces deux solutions visent à faciliter l’accessibilité des documents, suite à la mise en œuvre des stratégies d’acquisition, de classement, de stockage et d’archivage. L’externalisation devenant ainsi un véritable atout dans la prise en charge et la gestion efficace des archives. La volonté de rationaliser les coûts et d’optimiser la gestion des archives pour gagner du temps et développer la rentabilité explique en grande partie le choix de ce procédé d’archives. DEVIS ARCHIVAGE 1 D’adapter aux nouveaux articles L. 526-22 à L. 526-30 du code de commerce les dispositions relatives aux entreprises en difficulté, en particulier celles du livre VI du code de commerce et du livre III du code rural et de la pêche maritime et d’apporter les modifications, clarifications et mises en cohérence liées à ces adaptations ; Les documents comptables sont établis en euros et en langue française. Les documents comptables et les pièces justificatives sont conservés pendant dix ans. Les documents comptables relatifs à l'enregistrement des opérations et à l'inventaire sont établis et tenus sans blanc ni altération d'aucune sorte, dans des conditions fixées par décret en Conseil d'Etat. 29avril 2015 at 17 h 22 min. Bonjour, Merci de vos précisions. Pouvez-vous me fournir le numéro du texte du code de commerce concernant le premier exercice comptable. Il ne se trouve pas dans l’article L.123-12 du Code de Commerce. Merci d’avance. Thibaut Clermont. 12 mars 2015 at 16 h 40 min . Bonjour, En théorie, la période d’imposition à retenir pour l’assiette de l’impôt En tant que micro-entrepreneur précédemment auto-entrepreneur, votre régime fiscal est celui de la micro-entreprise. Vous devez inscrire dans la déclaration de revenus N° 2042-C-PRO le montant de votre chiffre d'affaires CA ou de vos recettes brutes annuelles. Ce montant sera ensuite réduit automatiquement lors du calcul de votre impôt d'un montant forfaitaire qui varie selon l’activité exercée par l’entreprise, à savoir 71 % du CA pour les activités d'achat de biens destinés à être revendus en l'état, de fabrication de biens en vue de leur vente, de produits à partir de matières premières farine, métaux, bois, céramique..., de vente de denrées à consommer sur place, de fournitures de prestations d'hébergement ; 50 % du CA pour les autres activités industrielles et économiques ; 34 % du CA pour les activités libérales. Ce montant forfaitaire ne peut pas être inférieur à un montant de 305 euros représentatifs de vos frais professionnels. En cas d'activités mixtes, les abattements sont calculés séparément pour chaque fraction du chiffre d'affaires qui correspond aux activités exercées. Dans ce cas, la déduction minimale est de 610 €. Les revenus professionnels ainsi déterminés sont ensuite soumis à l'impôt sur le revenu application du barème progressif avec, le cas échéant, les autres revenus de votre foyer fiscal. Toutefois, si vous remplissez certaines conditions, vous pouvez opter pour ­le régime dit du "versement libératoire" de l’impôt sur le revenu. Cette option permet de soumettre ce revenu à un barème fixe précisé ci dessous. Elle vous permet aussi de payer l'impôt au fur et à mesure de l'encaissement de votre chiffre d'affaires, en même temps que vos charges sociales. Trois conditions pour bénéficier du versement libératoire 1ère condition votre revenu fiscal de référence de l'avant-dernière année, N-2, doit être inférieur ou égal à un certain montant qui varie selon le nombre de parts de votre quotient familial. Pour une application au 1er janvier 2022, le revenu fiscal de référence de 2020 ne doit pas dépasser 25 710 € pour une personne seule 1 part ; 51 420 € pour un couple 2 parts ; 77 130 € pour un couple avec deux enfants 3 parts. 2ème condition votre chiffre d'affaires de l'année précédente sur une période de 12 mois doit être au plus égal à 176 200 € s'il s'agit d'entreprises dont le commerce principal est la vente de marchandises, d'objets, de fournitures de denrées à emporter ou à consommer sur place, ou la fourniture de logement hôtels, chambres d'hôtes, gîtes ruraux, meublés de tourisme, etc. activités BIC de vente ou assimilée ; 72 600 € pour les autres prestataires de services relevant des bénéfices industriels et commerciaux BIC et les professionnels libéraux relevant des bénéfices non commerciaux BNC. COVID-19 Les aides versées dans le cadre du fonds de solidarité ainsi que celles des caisses complémentaires des indépendants sont exonérées et ne sont pas retenues pour l’appréciation des limites relatives à certains régimes. Les plafonds pour bénéficier de la franchise en base de TVA n'étant plus identiques aux seuils du régime micro, vous devrez facturer la TVA du moment que vous dépassez les plafonds de chiffre d'affaires visés à l'article 293 B du code général des impôts CGI. 3ème condition Vous devez opter pour le régime micro-social. Si vous exercez une activité mixte votre chiffre d’affaires global annuel ne doit pas dépasser 176 200 euros et la partie relative aux activités de services ne doit pas dépasser 72 600 euros. Les taux d’imposition appliqués sont alors les suivants 1 % pour les activités d'achat de biens destinés à être revendus en l'état, de fabrication pour les revendre de produits à partir de matières premières farine, métaux, bois, céramique, etc., de vente de denrées à consommer sur place, de fournitures de logement ; 1,7 % pour les autres prestations relevant d'activités industrielles et commerciales ; 2,2 % pour les prestations de services relevant d'activités libérales. Attention vos revenus de micro-entrepreneur seront pris en compte pour le calcul de l'impôt que vous aurez à régler au titre des autres revenus que vous avez perçus indiquer le montant dans la déclaration n° 2042-C-PRO cadre dédié aux micro-entrepreneurs ayant opté pour le versement libératoire. Votre taux moyen d'imposition sera alors calculé en tenant compte de vos revenus de micro-entrepreneur. Mais, ceux-ci ayant déjà été imposés par le versement libératoire, ce taux ne sera appliqué qu'aux autres revenus de votre foyer pour la détermination de votre impôt sur le revenu. À ces taux s'ajoutent ceux du versement forfaitaire libératoire des cotisations sociales et prélèvements sociaux Versement social et fiscal libératoire du régime micro-social Taux pour 2020 Cotisations sociales Impôts Prélèvement social et fiscal Ventes de marchandises RSI-BIC 12,8% 1% 13,8% Prestations de service commerciales ou artisanales RSI-BIC 22% 1,7% 23,7% Autres prestations de services RSI-BNC 22% 1,7% 23,7% Activité libérale CIPAV-BNC 22,20% 2,2% 24,2% En cas de dépassement des seuils L'année qui suit celle du dépassement des seuils du régime micro, vous ne pouvez plus bénéficier du régime du micro-entrepreneur. Modalités d'exercice de l'option Délai et lieu d'exercice de l'option Aux termes du IV de l'article 151-0 du CGI, l'option est adressée à la caisse du RSI ou à l'URSSAF dont relève l'intéressé au plus tard le 30 septembre de l'année précédant celle au titre de laquelle elle est exercée. Par exception, en cas de création d'activité, l'option doit être exercée au plus tard le dernier jour du troisième mois qui suit celui de la création. Ainsi, l'option pour le régime du versement libératoire de l'impôt sur le revenu s'exerce auprès du même organisme que l'option pour le régime du micro-social, à savoir la caisse du RSI ou l'URSSAF dont le contribuable dépend, qui joue ainsi le rôle de guichet unique aussi bien pour l'option que pour les versements ultérieurs. Par exception, en cas de création d'activité, l'option peut être exercée auprès du centre de formalité des entreprises. Il est précisé que la création d'activité s'entend soit de la date d'immatriculation au registre du commerce et des sociétés ou au répertoire des métiers, soit de la date de déclaration de la création de l'entreprise auprès du centre de formalités des entreprises. L'article L123-1-1 du code de commerce prévoit en effet que les exploitants individuels bénéficiant du régime prévu à l'article L133-6-8 du code de la sécurité sociale régime micro-social sont dispensés de cette immatriculation. Ils peuvent néanmoins la demander. Par ailleurs, une option formulée hors délai, ainsi qu'une option formulée alors que les conditions posées à l'article 151-0 du CGI ne sont pas remplies, est irrégulière et ne saurait donc autoriser le versement libératoire de l'impôt sur le revenu dû à raison de l'activité pour laquelle elle a été exercée. Tel serait le cas d'une activité créée en cours d'année pour laquelle l'exploitant opte pour le versement libératoire, mais dont le chiffre d'affaires ou les recettes, ajustés prorata temporis, dépassent les seuils mentionnés aux 1 de l'article 50-0 ou de l'article 102 ter du CGI. Le régime des micro-entreprises n'étant pas applicable, conformément au 1° du IV de l'article 151-0 du CGI, la fraction des versements effectués correspondant à l'impôt sur le revenu ne fait pas l'objet d'un remboursement, mais peut s'imputer sur l'impôt sur le revenu calculé, l'année suivante, dans les conditions de droit commun, les revenus professionnels étant déterminés en principe selon un mode réel d'imposition et soumis au barème progressif. Seul l'excédent de versements sur le montant de l'impôt sur le revenu peut alors faire l'objet d'un remboursement. Forme et contenu de l'option Conformément à l'article 41 DG ter de l'annexe III au CGI, l'option est exercée selon les modalités prévues à l'article R133-30-1 du code de la sécurité sociale, au moyen d'un formulaire dont le modèle est fixé par arrêté. Elle peut également être effectuée sur le site internet Pour déclarer et payer le versement libératoire, vous devez déposer la déclaration de chiffre d’affaires prévue au R133-30 du code de la sécurité sociale, auprès du centre de paiement du RSI ou de l'URSSAF. COVID-19 Déclaration spécifique de chiffre d’affaires Les contribuables ayant opté pour le versement libératoire prévu à l'article 151-0 du code général des impôts s’acquittent de leur impôt sur le revenu par des versements libératoires mensuels ou trimestriels qui font l’objet d’une déclaration auprès de l’URSSAF. Du fait de la crise sanitaire, les travailleurs indépendants relevant du régime micro-social qui exercent leur activité dans certains secteurs particulièrement touchés bénéficient de mesures d’exonération en matière sociale au titre de certaines périodes des années 2020 et 2021. Cet allégement prend la forme de déduction du chiffre d’affaires réalisé pendant ces périodes sur les montants déclarés auprès des services URSSAF. Cependant, ces chiffres d’affaires ou recettes n’ont donc pas donné lieu aux versements libératoires de l’impôt sur le revenu, et ont donc été omis des déclarations à l’URSSAF. Par conséquent, ces montants doivent être déclarés spécifiquement par les contribuables sur la déclaration des revenus de 2020 et/ ou 2021 selon le cas, pour être exceptionnellement imposés et recouvrées selon les règles et sous les garanties applicables à l’impôt sur le revenu. MAJ le 08/03/2022 uovZP2.
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  • article l 123 22 du code de commerce