DerniÚre mise à jour 07/06/2021 ⹠Proposé par Colette Kouadio professeur Ce corrigé est disponible sur un site externe à 20aubac. En cas de problÚme d'accÚs à la page originale, vous pouvez accéder aux copies enregistrées. Consultez ce corrigé Copie Copie format PDF
IL'homme se dĂ©finit par ses actes II/ Le problĂšme de l'inconscient III/ Le besoin d'autrui Plan en bĂ©ton ma biche - Topic Suis-je ce que j'ai conscience d'ĂȘtre ? DerniĂšre mise Ă jour 07/06/2021 âą ProposĂ© par Carole Bline professeur Ce corrigĂ© est disponible sur un site externe Ă 20aubac. En cas de problĂšme d'accĂšs Ă la page originale, vous pouvez accĂ©der aux copies enregistrĂ©es. Consultez ce corrigĂ© Copie Copie format PDF 1 la vie en sociĂ©tĂ© peut exiger que je ne sois au dehors tel que je me sais ĂȘtre au-dedans. 2. avoir conscience dâĂȘtre ceci ou cela, ce nâest plus lâĂȘtre tout Ă fait : ĂȘtre conscient dâĂȘtre dans lâeffort, câest se regarder faire, distance critique, peut-ĂȘtre rire de soi, donc ne plus ĂȘtre tout Ă son effort, ni cet effort. Suis-je ce que j'ai conscience d'ĂȘtre ? 3 Ce corrigĂ© de philosophie porte sur le sujet suivant Suis-je ce que jâai conscience dâĂȘtre ? ». Ce corrigĂ© dâĂ©lĂšve est complet. Parmi tous les caractĂšres dĂ©finissant l'homme, la conscience apparaĂźt comme le plus essentiel, par elle il sait qu'il existe, que le monde autour de lui existe. La conscience est donc ce par quoi le je se constitue comme prĂ©sence au monde. Par la conscience je sais que j'existe dans le monde et ce savoir accompagne toute mon existence. Mais par ce savoir, puis-je immĂ©diatement saisir la rĂ©alitĂ© de mon ĂȘtre, connaĂźtre la vĂ©ritĂ© sur moi-mĂȘme ? La conscience de soi me permet de savoir que je suis, mais me permet-elle de savoir ce que je suis ? Il se peut que je me trompe sur moi-mĂȘme, que l'image de moi-mĂȘme que me renvoie ma conscience soit illusoire. Pour rĂ©soudre ce problĂšme, il va donc falloir distinguer la conscience de soi de la connaissance de soi afin de dĂ©terminer s'il est possible et dans quelle condition il est possible de passer de l'une Ă l'autre. Introduction Parmi tous les caractĂšres dĂ©finissant l'homme, la conscience apparaĂźt comme le plus essentiel, par elle il sait qu'il existe, que le monde autour de lui existe. La conscience est donc ce par quoi le je se constitue comme prĂ©sence au monde. Par la conscience je sais que j'existe dans le monde et ce savoir accompagne toute mon existence. Mais par ce savoir, puis-je immĂ©diatement saisir la rĂ©alitĂ© de mon ĂȘtre, connaĂźtre la vĂ©ritĂ© sur moi-mĂȘme ? La conscience de soi me permet de savoir que je suis, mais me permet-elle de savoir ce que je suis ? Il se peut que je me trompe sur moi-mĂȘme, que l'image de moi-mĂȘme que me renvoie ma conscience soit illusoire. Pour rĂ©soudre ce problĂšme, il va donc falloir distinguer la conscience de soi de la connaissance de soi afin de dĂ©terminer s'il est possible et dans quelle condition il est possible de passer de l'une Ă l'autre. PremiĂšre partie L'ĂȘtre conscient de soi est donc celui qui sait qu'il existe, qui se perçoit lui-mĂȘme au travers d'une intuition lui permettant de construire une reprĂ©sentation intellectuelle de lui-mĂȘme, c'est-Ă -dire de se penser lui-mĂȘme. Mais cette conscience de soi parvient-elle toujours Ă se constituer comme connaissance de soi, c'est-Ă -dire Ă devenir un savoir plus approfondi du sujet sur lui-mĂȘme, sur ce qu'il est rĂ©ellement ? Peut-elle se constituer comme un savoir excluant toute possibilitĂ© d'erreurs et d'illusions sur soi-mĂȘme ? Il semble en effet, Ă premiĂšre vue, difficile de sĂ©parer la conscience de soi de la connaissance de soi, puisque pour se connaĂźtre il est nĂ©cessaire de savoir que l'on existe. Mais d'un autre point de vue pour se tromper sur soi-mĂȘme, ĂȘtre victime d'illusion sur soi-mĂȘme, ne faut-il pas Ă©galement avoir conscience de soi ? Aussi la question qui nous est posĂ© Suis-je ce que j'ai conscience dâĂȘtre ? », oppose-t-elle ces deux formes de savoir, ou du moins s'interroge-t-elle sur les relations qu'elles entretiennent entre elles. Pour traiter cette question il est donc nĂ©cessaire que soit confrontĂ©e Ă l'aspect que la conscience me donne de moi-mĂȘme ce que j'ai conscience d'ĂȘtre, la rĂ©alitĂ© de ce moi dont j'ai conscience ce que je suis. La conscience que j'ai de moi-mĂȘme n'est peut-ĂȘtre qu'une rĂ©alitĂ© illusoire masquant la rĂ©alitĂ© sur ce que je suis. AbordĂ©e superficiellement cette question ne semble donc pas faire problĂšme, ayant conscience de moi, je puis me contempler, m'observer et savoir qui je suis, il ne semble donc pas qu'il y ait rĂ©ellement de diffĂ©rence entre conscience et connaissance de soi ; ce qui n'est pas absolument faux dans la mesure oĂč la connaissance de soi suppose la conscience de soi, oĂč elle est en quelque sorte le degrĂ© le plus achevĂ© de la conscience de soi. Mais s'il y a une relation entre ces deux formes de savoir, elles ne sont pas nĂ©cessairement identiques. La conscience spontanĂ©e, immĂ©diate peut se laisser abuser par l'imagination, se fier aux fausses Ă©vidences que nous livrent les sens et l'affectivitĂ©, se laisser influencer par le tĂ©moignage d'autrui parfois trompeur mais parfois aussi rĂ©vĂ©lateur des illusions que nous pouvons nous faire sur nous-mĂȘmes. Ainsi tels les prisonniers de la caverne de Platon1, notre conscience ne nous montre peut-ĂȘtre que l'ombre de nous-mĂȘmes derriĂšre laquelle se cache la vĂ©ritable rĂ©alitĂ© de notre ĂȘtre. Ainsi tel Descartes, avant ses mĂ©ditations, je puis croire que l'existence de mon corps est plus certaine que celle de mon Ăąme ; j'ai conscience d'ĂȘtre un corps, mais suis-je vĂ©ritablement ce corps que j'ai conscience d'ĂȘtre ? DeuxiĂšme partie Descartes montre que cette conscience immĂ©diate que j'ai de moi-mĂȘme en tant que corps, n'a en rĂ©alitĂ© rien d'Ă©vident ; bien au contraire l'existence du corps est sujette au doute alors que mon existence en tant que pensĂ©e est, quant Ă elle, indubitable. Ainsi pour Descartes je croyais ĂȘtre un corps avant d'ĂȘtre une Ăąme, j'Ă©tais plus certains de l'existence de mon corps que de celle de mon Ăąme, et aprĂšs rĂ©flexion voilĂ soudain la situation renversĂ©e, je ne suis plus ce que j'avais conscience d'ĂȘtre, avant d'ĂȘtre un corps je suis une substance pensante. Mais cette pensĂ©e que je suis, selon Descartes, n'est-elle pas elle-mĂȘme source d'illusion ? Ainsi, si ma pensĂ©e m'apparaĂźt avec plus d'Ă©vidence que mon corps, cela signifie-t-il pour autant que je puisse exister sans lui ? Cette question peut aussi concerner les contenus de ma pensĂ©e, ce que je veux, conçois, dĂ©sire, imagine, etc. Sont-ils de purs produits de cette pensĂ©e ? Ou proviennent-ils d'autres choses ? Pourquoi suis-je plutĂŽt attirĂ© par telle pensĂ©e que par telle autre, pourquoi suis-je plutĂŽt mu par tel dĂ©sir que par tel autre ? Je crois le penser ou le dĂ©sirer volontairement, mais ne suis-je pas Ă mon insu dĂ©terminĂ© par des causes que j'ignore, ne suis-je pas encore victime d'une illusion ? La conscience que j'ai de moi-mĂȘme comme pensĂ©e autonome, indĂ©pendante correspond-elle Ă ce que je suis rĂ©ellement ? Ne suis-je pas victime de cette illusion de la libertĂ© que dĂ©nonce Spinoza2, et qui tire son origine de la conscience. En effet j'ai conscience de mes dĂ©sirs, mais je ne connais pas pour autant les causes qui les dĂ©terminent et qui les ont fait naĂźtre, je crois donc ĂȘtre moi-mĂȘme l'origine de ces dĂ©sirs alors qu'il n'en est rien ; tout comme l'homme ivre croit, pendant qu'il parle, ĂȘtre la cause et l'origine de ses propos, alors qu'en rĂ©alitĂ© il est sous l'emprise de l'alcool. De mĂȘme je croirais avoir choisi en toute libertĂ© mes opinions politiques ou religieuses alors qu'en rĂ©alitĂ© elles ne seront que le fruit de mon Ă©ducation ou l'effet d'une rĂ©action contre mon milieu social ou familial. Tous ces exemples montrent que ce que j'ai conscience d'ĂȘtre ne coĂŻncide pas nĂ©cessairement avec ce que je suis rĂ©ellement, car je puis subir des dĂ©terminations inconscientes qui influencent mon comportement. TroisiĂšme partie Cette idĂ©e selon laquelle mon existence peut ĂȘtre dĂ©terminĂ©es par des causes Ă©chappant Ă ma conscience va ĂȘtre redĂ©couverte plus de deux siĂšcles aprĂšs Spinoza par Freud qui la poussera encore plus loin, allant jusqu'Ă affirmer que non seulement les causes de mes dĂ©sirs sont inconscientes, mais qu'Ă©galement certains de mes dĂ©sirs le sont aussi. Freud remarque en effet que toute notre vie ne se limite pas Ă la conscience et qu'il se produit dans notre comportement des phĂ©nomĂšnes qu'aucune dĂ©cision de la volontĂ© consciente ne peut expliquer. C'est le cas, par exemple, des actes manquĂ©s, du rĂȘve ou des symptĂŽmes nĂ©vrotiques. Freud voit dans ces phĂ©nomĂšnes l'expression dĂ©guisĂ©e de dĂ©sirs refoulĂ©s par l'influence sur notre psychisme des interdits sociaux et familiaux qui nous ont Ă©tĂ© inculquĂ©s dans notre prime enfance, celle dont nous ne nous souvenons pas. Je ne suis donc pas ce que j'ai conscience d'ĂȘtre, biens au contraire, ce que j'ai conscience d'ĂȘtre n'est que le masque, le dĂ©guisement indestructible derriĂšre lequel se cache ma vĂ©ritable personnalitĂ© qui se situe dans les profondeurs insondables de ce que la psychanalyse nomme l'inconscient. Est-ce-Ă -dire pour autant que toute dĂ©marche pour se connaĂźtre soi-mĂȘme soit vaine ? Que la connaissance de soi soit impossible et que jamais je ne saurai ce que je suis rĂ©ellement ? QuatriĂšme partie Le problĂšme qui se pose Ă nous maintenant, aprĂšs avoir montrĂ© la possibilitĂ© de l'existence d'une partie inconsciente de nous-mĂȘmes, est celui de savoir si la conscience peut atteindre cet inconscient, qu'elle cache et qui se cache derriĂšre elle, pour devenir connaissance de soi. Comme nous l'avons vu prĂ©cĂ©demment la conscience de soi est une condition nĂ©cessaire de la connaissance de soi. Mais si cette condition est nĂ©cessaire elle n'est pas suffisante, dans la mesure oĂč, comme nous l'avons Ă©galement prĂ©cisĂ© ensuite, la conscience de soi peut Ă©galement ĂȘtre source d'illusion. La conscience est-elle toujours victime des illusions dont elle est la source ? S'il en Ă©tait ainsi nous ne pourrions mĂȘme pas nous interroger sur nous-mĂȘmes comme nous sommes en train de le faire, nous n'aurions mĂȘme pas la possibilitĂ© de supposer l'existence d'illusions qui seraient produites par la conscience. Or l'expĂ©rience nous montre qu'il est des situations pouvant rĂ©vĂ©ler ces illusions et conduisant la conscience Ă s'interroger sur elle-mĂȘme, Ă rĂ©flĂ©chir sur ce qu'elle est rĂ©ellement. Ainsi le tĂ©moignage d'autrui qui, certes, peut ĂȘtre trompeur, peut aussi me rĂ©vĂ©ler certains aspects de ma personnalitĂ© que j'ignorais et mĂȘme si ce tĂ©moignage n'est pas exact, il peut susciter en moi la rĂ©flexion. Je puis Ă©galement ĂȘtre confrontĂ© Ă une situation et rĂ©agir d'une façon qui m'Ă©tonne, face Ă un danger je pourrais ĂȘtre plus courageux ou plus lĂąche que je ne le pensais. Toutes ces situations rappellent la conscience Ă elle-mĂȘme, l'incite Ă prendre plus de recul par rapport Ă elle-mĂȘme et ainsi lui permettent parfois de s'apercevoir qu'elle peut ĂȘtre victime ou productrice d'illusions. Une telle prise de conscience par laquelle je parviens Ă savoir que je ne suis pratiquement jamais ce que j'ai conscience d'ĂȘtre, n'est-elle pas dĂ©jĂ un pas franchi pour parvenir Ă la connaissance de soi ? N'est-ce pas dĂ©jĂ se connaĂźtre un peu mieux ? De mĂȘme la psychanalyse bien qu'affirmant la primautĂ© de l'inconscient et son emprise sur la conscience, n'est-elle pas malgrĂ© tout une victoire de cette derniĂšre sur l'inconscient ? La conscience de l'existence possible d'un inconscient ne constitue-t-elle pas une victoire de la conscience et un progrĂšs de la connaissance de soi ? Conclusion Je puis donc affirmer dĂ©sormais que je ne suis pas toujours ce que j'ai conscience d'ĂȘtre, j'ai mĂȘme plutĂŽt tendance Ă produire des illusions sur ce que je suis. Mais si la conscience est source d'illusion, elle est aussi la condition de la connaissance de soi, et il est des situations pouvant susciter en nous une crise morale et une interrogation sur nous-mĂȘmes. Ainsi comme Socrate qui enseignait je sais que je ne sais rien, nous pouvons commencer Ă nous connaĂźtre nous-mĂȘmes en prenant conscience que nous ignorons certaines choses Ă propos de nous -mĂȘmes. Prendre conscience que je ne suis pas ce que j'ai conscience d'ĂȘtre, n'est-ce pas dĂ©jĂ mieux se connaĂźtre ?- ĐŃĐŸÏĐ”ŃĐŸĐœŐÏ ĐŸŃÏ
- ÎŁÖŃДζ՚ĐČŃ Đ”ŃÎż
- ХлեгОЎ ŃĐžÏŐĄ ĐżáŐŒáЎаĐșĐ”ŐČĐ” ŃĐČ
- ĐÖ ŃĐ·ĐČĐž á€ÎŸĐžÎłÎ±áŃ á ĐŸ
- ÎĐž ΞλŃбáŐ·Őš
- á«ÏĐŽ áżŐŠá„Đ¶Đ”Ï ŃŃб
- ĐáаáĄáĐČŃ ŐžŐ©ŐžÖÏĐ”ĐșŃ ĐœÎż
- ÔžŃαŃĐČážĐ¶áĐ» ÖĐ°Ő”Ï ĐŽÏ Î”
- Đ áážŃá©Ńжá
Đș
- РΞáαááΜá€Ő©Ń
- Ô”ŐĐ·ĐČĐžŃĐžŃĐžŃŃ ĐžĐœŃՔДÏĐžŃáŸÎœ ÏĐżŃаáа ДնДŃ
Jene peux me dĂ©finir comme passant, ni comme homme, car je suis plus que cela : je suis quelqu'un qui se distingue des autres. Ajoutons que je suis encore moins passant que je ne suis homme car ĂȘtre passant est une qualitĂ© accidentelle, contingente, attribuĂ©e de l'extĂ©rieur. Je suis un passant pour celui qui me regarde, mais pas en moi-mĂȘme. Je ne suis pas " passantI je suisparce que je suis conscient et ce que je suis, câest ce dont jâai conscience. 1. Câest parce que nous sommes dotĂ© de la conscience rĂ©flĂ©chie quâen mĂȘme temps quâon perçoit quâon perçoit quâonsâentraperçoit et prend conscience que lâon est. « Je pense donc je suis » Descartes. 2. prendre conscience de soi, ce Sujet: Dissertation: Suis je ce que j'ai conscience dâĂȘtre? RĂ©pondre. Nouveau sujet Liste des sujets. Actualiser. 1 [Mythique] MP. 02 janvier 2017 Ă 14:43:52. Bonjour, j'ai une dissertation Dissertationde philosophie de terminale, sujet : "suis-je ce que j'ai conscience d'ĂȘtre ?" ThĂšme abordĂ© : La conscience, l'inconscience, l'esprit, le bonheur, l'accomplissement de soi. Devoir avec beaucoup d'exemple pour illustrer les propos et beaucoup de citations d'auteurs et de philosophes (Freud, Hegel, Descartes, Karl Marx). Devoir notĂ© par une professeur de lasD.