ArticleL133-6 Les actions pour avaries, pertes ou retards, auxquelles peut donner lieu contre le voiturier le contrat de transport, sont prescrites dans le délai d'un an, sans préjudice des cas de
Il s'agit ici des conditions gĂ©nĂ©rales de vente CGV entre professionnels. Elles constituent le socle unique de la nĂ©gociation commerciale et peuvent ĂȘtre diffĂ©renciĂ©es selon les catĂ©gories d'acheteurs. Lorsqu'elles sont formalisĂ©es, elles doivent comporter certaines mentions obligatoires. Elles doivent ĂȘtre communiquĂ©es Ă tout acheteur professionnel qui en fait la demande. Les mentions obligatoires des conditions gĂ©nĂ©rales de vente Les conditions gĂ©nĂ©rales de vente sont dĂ©finies au I de l'article L. 441-1 du Code de commerce. Elles comprennent obligatoirement les conditions de rĂšglement ; les Ă©lĂ©ments de dĂ©termination du prix tels que le barĂšme des prix unitaires et les Ă©ventuelles rĂ©ductions de prix. PrĂ©cisions sur les conditions de rĂšglement ConformĂ©ment au II de lâarticle L. 441-10 du Code de commerce, les conditions de rĂšglement doivent obligatoirement prĂ©ciser les conditions d'application et le taux d'intĂ©rĂȘt des pĂ©nalitĂ©s de retard exigibles le jour suivant la date de rĂšglement figurant sur la facture ainsi que le montant de lâindemnitĂ© forfaitaire pour les frais de recouvrement due au crĂ©ancier dans le cas oĂč les sommes dues sont rĂ©glĂ©es aprĂšs cette date. Sauf disposition contraire qui ne peut toutefois fixer un taux infĂ©rieur Ă trois fois le taux d'intĂ©rĂȘt lĂ©gal, ce taux est Ă©gal au taux d'intĂ©rĂȘt appliquĂ© par la Banque centrale europĂ©enne Ă son opĂ©ration de refinancement la plus rĂ©cente majorĂ© de 10 points de pourcentage. Les pĂ©nalitĂ©s de retard sont exigibles sans qu'un rappel soit nĂ©cessaire. LâindemnitĂ© forfaitaire pour frais de recouvrement, dont le montant est fixĂ© Ă 40 âŹ, est due de plein droit Ă son crĂ©ancier par tout professionnel en situation de retard de paiement. Lorsque les frais de recouvrement exposĂ©s sont supĂ©rieurs au montant de cette indemnitĂ© forfaitaire, le crĂ©ancier peut demander une indemnisation complĂ©mentaire sur justification. Le crĂ©ancier ne peut toutefois pas invoquer le bĂ©nĂ©fice de ces indemnitĂ©s lorsque lâouverture dâune procĂ©dure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire interdit le paiement Ă son Ă©chĂ©ance de la crĂ©ance qui lui est due. En application des b et c de lâarticle L. 441- 16 du Code de commerce, encourt une amende administrative, dâun montant maximal de 75 000 ⏠pour une personne physique et de deux millions dâeuros pour une personne morale, le professionnel qui n'indiquerait pas dans les conditions de rĂšglement, les conditions d'application et le taux d'intĂ©rĂȘt des pĂ©nalitĂ©s de retard ainsi que le montant de l'indemnitĂ© forfaitaire pour frais de recouvrement ou qui fixerait un taux ou des conditions d'exigibilitĂ© des pĂ©nalitĂ©s de retard non conformes aux prescriptions prĂ©cisĂ©es ci- dessus. Le montant de lâamende encourue est doublĂ© en cas de rĂ©itĂ©ration du manquement dans un dĂ©lai de deux ans Ă compter de la date Ă laquelle la premiĂšre dĂ©cision de sanction est devenue dĂ©finitive. Produits alimentaires et produits destinĂ©s Ă lâalimentation des animaux de compagnie Le rĂ©gime des conditions gĂ©nĂ©rales de vente a Ă©tĂ© modifiĂ© par la loi du 18 octobre 2021 visant Ă protĂ©ger la rĂ©munĂ©ration des agriculteurs, dite EGalim2 ». Lâobjectif de ce texte est de rendre non nĂ©gociable la part du prix des produits alimentaires correspondant au coĂ»t de la matiĂšre premiĂšre agricole dans les contrats entre fournisseur et acheteur professionnel. Cette part doit ĂȘtre mentionnĂ©e dans les conditions gĂ©nĂ©rales de vente avec trois options de transparence possibles pour le fournisseur. Lâarticle L. 441-1-1 du Code de commerce prĂ©voit ainsi que, pour les produits alimentaires et les produits destinĂ©s Ă l'alimentation des animaux de compagnie, les conditions gĂ©nĂ©rales de vente, sur dĂ©cision du fournisseur et sans que l'acheteur ne puisse interfĂ©rer dans ce choix soit prĂ©sentent, pour chacune des matiĂšres premiĂšres agricoles et pour chacun des produits transformĂ©s composĂ©s de plus de 50 % de matiĂšres premiĂšres agricoles qui entrent dans la composition du produit alimentaire leur part dans la composition dudit produit, sous la forme d'un pourcentage en volume et d'un pourcentage du tarif du fournisseur ; soit prĂ©sentent la part agrĂ©gĂ©e des matiĂšres premiĂšres agricoles et des produits transformĂ©s composĂ©s de plus de 50 % de matiĂšre premiĂšre agricole qui entrent dans la composition du produit mentionnĂ© au mĂȘme premier alinĂ©a, sous la forme d'un pourcentage en volume et d'un pourcentage du tarif du fournisseur ; soit prĂ©voient, sous rĂ©serve qu'elles fassent Ă©tat d'une Ă©volution du tarif du fournisseur du produit alimentaire par rapport Ă l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente, l'intervention d'un tiers indĂ©pendant, aux frais du fournisseur, chargĂ© de certifier au terme de la nĂ©gociation que, conformĂ©ment au II de l'article L. 443-8, celle-ci n'a pas portĂ© sur la part de cette Ă©volution qui rĂ©sulte de celle du prix des matiĂšres premiĂšres agricoles ou des produits transformĂ©s mentionnĂ©s au premier alinĂ©a du prĂ©sent I. Dans ce cas, le fournisseur transmet au tiers indĂ©pendant les piĂšces nĂ©cessaires Ă cette certification. Cette certification est fournie dans le mois qui suit la conclusion du contrat. En l'absence de ladite certification, si les parties souhaitent poursuivre leur relation contractuelle, elles modifient leur contrat dans un dĂ©lai de deux mois Ă compter de la signature du contrat initial. Dans le cadre des options 1 et 2, lâacheteur peut, Ă ses frais, demander au fournisseur de mandater un tiers indĂ©pendant pour attester lâexactitude des Ă©lĂ©ments figurant dans les conditions gĂ©nĂ©rales de vente. Dans ce cas, le fournisseur transmet au tiers indĂ©pendant, sous dix jours, les piĂšces justifiant lâexactitude de ces Ă©lĂ©ments. La mission du tiers indĂ©pendant consiste exclusivement, sur la base dâun contrat conclu avec le fournisseur, Ă rĂ©ceptionner les piĂšces transmises par le fournisseur et les piĂšces justificatives, Ă attester lâexactitude des informations transmises, notamment la dĂ©termination de la part unitaire ou agrĂ©gĂ©e des matiĂšres premiĂšres agricoles et produits transformĂ©s dans le tarif du fournisseur, et Ă transmettre cette attestation Ă lâacheteur dans un dĂ©lai de dix jours Ă compter de la rĂ©ception des piĂšces Le tiers indĂ©pendant est astreint au secret professionnel pour les faits, actes et renseignements dont il a connaissance Ă raison de ses fonctions. Le recours Ă un tiers indĂ©pendant ne dispense pas le fournisseur e conserver un exemplaire des piĂšces justificatives afin de rĂ©pondre, le cas Ă©chĂ©ant, aux demandes de lâadministration. Dans le cadre de lâoption 2 seulement, en cas dâinexactitude ou de tromperie volontaire de la part du fournisseur sur les Ă©lĂ©ments fournis, les frais dâintervention du tiers indĂ©pendant sont Ă la charge du fournisseur. Ces dispositions ne sâappliquent pour certains produits exclus par dĂ©cret[1] fruits et lĂ©gumes frais, miels naturels, cĂ©rĂ©ales, certaines huiles vĂ©gĂ©tales, boissons alcooliques et vinaigres, Ă lâexception des biĂšres. Les manquements Ă ces dispositions sont passibles dâune amende administrative dâun montant maximal de 75 000 ⏠pour une personne physique et de 375 000 ⏠pour une personne morale. Les dispositions issues de la loi EGAlim 2 ont donnĂ© lieu Ă la publication dâune foire aux questions[2] afin de rĂ©pondre aux interrogations des professionnels relativement Ă cette loi. Cas particulier des produits agricoles ou des produits alimentaires comportant un ou plusieurs produits agricoles ConformĂ©ment au I de lâarticle L. 443-4 du Code de commerce, les conditions gĂ©nĂ©rales de vente relatives Ă des produits agricoles ou Ă des produits alimentaires comportant un ou plusieurs produits agricoles doivent faire rĂ©fĂ©rence aux indicateurs Ă©numĂ©rĂ©s au neuviĂšme alinĂ©a du III de lâarticle L. 631-24 et aux articles L. 631-24-1 et L. 631-24-3 du Code rural et de la pĂȘche maritime ou, le cas Ă©chĂ©ant, Ă tous autres indicateurs disponibles dont ceux Ă©tablis par lâobservatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires, lorsque de tels indicateurs existent. Ces conditions gĂ©nĂ©rales de vente doivent Ă©galement expliciter les conditions dans lesquelles il est tenu compte de ces indicateurs pour la dĂ©termination des prix. En application du II de lâarticle L. 443-4 du Code de commerce, tout manquement Ă ces dispositions est passible dâune amende administrative dâun montant maximal de 75 000 ⏠pour une personne physique et de 375 000 ⏠pour une personne morale. Le montant de lâamende encoure est doublĂ© en cas de rĂ©itĂ©ration du manquement dans un dĂ©lai de deux ans Ă compter de la date Ă laquelle la premiĂšre dĂ©cision de sanction est devenue dĂ©finitive. La communication des conditions gĂ©nĂ©rales de vente L'information prĂ©contractuelle est organisĂ©e par le II de l'article L. 441-1 du Code de commerce qui fait obligation Ă toute personne exerçant des activitĂ©s de production, de distribution ou de services qui Ă©tablit des conditions gĂ©nĂ©rales de vente de les communiquer Ă tout acheteur qui en fait la demande pour une activitĂ© professionnelle. Cette communication s'effectue par tout moyen constituant un support durable. Les conditions gĂ©nĂ©rales de vente peuvent ĂȘtre diffĂ©renciĂ©es selon les catĂ©gories d'acheteurs de produits ou de demandeurs de prestation de services par exemple, dĂ©taillants, grossistes. Dans ce cas, l'obligation de communication ne s'applique qu'Ă l'Ă©gard des acheteurs de produits ou des demandeurs de prestations de services d'une mĂȘme catĂ©gorie. Les conditions gĂ©nĂ©rales de vente constituant le socle unique de la nĂ©gociation commerciale, tout producteur, prestataire de services, grossiste ou importateur peut, par ailleurs, dans le cadre de cette nĂ©gociation convenir avec un acheteur de produits ou un demandeur de prestation de services des conditions particuliĂšres de vente qui ne sont pas soumises Ă cette obligation de communication. En application du IV de lâarticle L. 441-1 du Code de commerce, le refus de communiquer des CGV existantes Ă tout acheteur qui en fait la demande pour une activitĂ© professionnelle est passible dâune amende administrative dâun montant maximal de 15 000 ⏠pour une personne physique et de 75 000 ⏠pour une personne morale [1] DĂ©cret n° 2021-1426 du 29 octobre 2021 fixant la liste des produits alimentaires, catĂ©gories de produits alimentaires ou produits destinĂ©s Ă l'alimentation des animaux de compagnie exclus du champ d'application de l'article L. 441-1-1 du Code de commerce Les Ă©lĂ©ments ci-dessus sont donnĂ©s Ă titre d'information. Ils ne sont pas forcĂ©ment exhaustifs et ne sauraient se substituer aux textes consommateur qui rencontre un problĂšme de consommation avec un professionnel peut le signaler sur la plateforme SignalConso, afin d'obtenir un rĂšglement aimable de son litige. Pour tout renseignement complĂ©mentaire, rapprochez-vous d'une direction rĂ©gionale de l'Ă©conomie, de l'emploi, du travail et des solidaritĂ©s DRIEETS.ArticleL132-6 Version en vigueur depuis le 21 septembre 2000 Il est garant des faits du commissionnaire intermĂ©diaire auquel il adresse les marchandises.
ArticleL133-9. Sans prĂ©judice des articles L. 121-95 et L. 121-96 du code de la consommation, les dispositions des articles L. 133-1 Ă L. 133-8 relatives au voiturier s'appliquent aux entreprises de transport de dĂ©mĂ©nagement dĂšs lors que la prestation objet du contrat de dĂ©mĂ©nagement comprend pour partie une prestation de transport.Imprimer DĂ©finition de l'activitĂ© Transport routier de marchandises Ă titre onĂ©reux pour le compte d'autrui au moyen de vĂ©hicules motorisĂ©s dont le poids total autorisĂ© en charge est infĂ©rieur Ă 3,5 tonnes y compris vĂ©hicules de moins de 4 roues scooter, moto, mobylette, triporteur.... Nature de l'activitĂ© CFE compĂ©tent Jusqu'au 31 dĂ©cembre 2022 Chambre de commerce et d'industrie A partir du 1er janvier 2023 Guichet unique obligatoire INPI A noter Dans le cadre de la mise en place de la rĂ©forme du guichet unique dĂ©cret 2020-946 du 30 juillet 2020 il est dĂ©sormais possible de rĂ©aliser toutes les dĂ©marches de crĂ©ation de lâentreprise au lien suivant. Le CFE compĂ©tent laisse place au guichet unique durant une pĂ©riode transitoire depuis le 1er avril 2021, jusquâau 1er janvier 2023. La rĂ©forme vise Ă simplifier le traitement des dossiers en assignant un interlocuteur unique aux crĂ©ateurs dâentreprise qui servira dâintermĂ©diaire avec tous les organismes impliquĂ©s. Contexte Les Ă©lĂ©ments ci-dessous sont donnĂ©s Ă titre d'information. MalgrĂ© le soin apportĂ© Ă leur rĂ©daction et Ă leur actualisation, les informations indiquĂ©es dans cette fiche ne peuvent en aucune maniĂšre engager la responsabilitĂ© de Bpifrance CrĂ©ation. Pour finaliser vos dĂ©marches, rapprochez-vous des autoritĂ©s compĂ©tentes. Tout ouvrir Les conditions d'installation Obligation de dĂ©signer un gestionnaire de transport L'entreprise qui souhaite exercer une activitĂ© de dĂ©mĂ©nagement doit dĂ©signer un gestionnaire de transport, qui doit ĂȘtre une personne physique rĂ©sidant dans l'Union europĂ©enne. La dĂ©signation du gestionnaire de transport s'effectue au moyen d'un formulaire CERFA selon le cas CERFA n° 16092, n° 16093 ou n° 16094 adressĂ© lors de la demande dâautorisation dâexercer la profession voir Les dĂ©marches Ă©tape par Ă©tape » - Demander l'autorisation d'exercer la profession de transporteur routier de marchandises ». Ce gestionnaire doit diriger de façon effective et permanente ses activitĂ©s de transport et les missions du gestionnaire de transport sont notamment les suivantes - la gestion de l'entretien des vĂ©hicules affectĂ©s Ă l'activitĂ© de transport de l'entreprise, - la vĂ©rification des contrats et des documents de transport, - la comptabilitĂ© de base, - l'affectation des chargements ou des services aux conducteurs et aux vĂ©hicules, - la vĂ©rification des procĂ©dures en matiĂšre de sĂ©curitĂ©. Le gestionnaire de transport doit justifier d'un lien rĂ©el avec l'entreprise, il peut ĂȘtre - dirigeant, propriĂ©taire ou actionnaire de cette entreprise ; s'il n'est pas salariĂ© de l'entreprise, il doit exercer cette fonction Ă titre onĂ©reux et avoir statutairement le pouvoir d'engager l'entreprise ou avoir reçu une dĂ©lĂ©gation Ă cet effet, - salariĂ©, s'il dĂ©tient, de par son contrat de travail, les autorisations de pouvoir et de signature qui y sont affĂ©rentes, - ou, dans une entreprise individuelle, le chef d'entreprise lui-mĂȘme. Pour pouvoir se voir reconnaĂźtre la qualitĂ© de gestionnaire de transport, la personne physique doit donc - DĂ©tenir la capacitĂ© professionnelle, - Assurer des missions de responsabilitĂ©, - DĂ©tenir des dĂ©lĂ©gations de pouvoirs et de signature, - Avoir un lien rĂ©el avec lâentreprise, - Ătre rĂ©munĂ©rĂ©e, - Ne pas cumuler les noter si l'entreprise a un caractĂšre familial et qu'elle utilise au maximum 5 vĂ©hicules, les fonctions de gestionnaire de transport peuvent Ă©galement ĂȘtre assurĂ©es, y compris Ă temps partiel, par le conjoint du chef d'entreprise, par son partenaire pacsĂ© ou par une personne possĂ©dant un lien de parentĂ© direct avec lui. Cette possibilitĂ© est Ă©tendue aux EURL, aux SARL dont les associĂ©s ont un lien de parentĂ© direct avec le chef d'entreprise et aux la fiche n°7 de la circulaire du 2 mai 2013 modifiant la circulaire du 4 mai 2012 relative Ă l'accĂšs Ă la profession de transporteur routier et Ă l'accĂšs au marchĂ© du transport routier Le gestionnaire de transport est mentionnĂ© au registre Ă©lectronique national des entreprises de transport. Dans le cas d'un groupe d'entreprises, une personne physique, salariĂ©e ou dirigeant d'une entreprise du groupe, peut ĂȘtre nommĂ©e gestionnaire de transport d'une ou plusieurs entreprises du groupe. Si l'entreprise ne dispose pas en son sein d'un gestionnaire de transport, elle peut dĂ©signer une personne physique qu'elle habilite par contrat Ă exercer, pour son compte, les tĂąches de gestionnaire de transport. Ce contrat doit notamment prĂ©ciser les responsabilitĂ©s assumĂ©es par la personne dĂ»ment dĂ©signĂ©e, dans l'intĂ©rĂȘt de l'entreprise cocontractante et en toute indĂ©pendance Ă l'Ă©gard de toute entitĂ© pour laquelle cette entreprise exĂ©cute des transports. Le contrat est joint au formulaire Cerfa prĂ©citĂ©. En outre, le gestionnaire de transport doit respecter les conditions de rĂ©sidence, de capacitĂ© professionnelle et d'honorabilitĂ© voir les rubriques ci-dessous. Articles R3211-43 Ă R3211-45 du code des transports et article 2 de l'arrĂȘtĂ© du 28 dĂ©cembre 2011 CapacitĂ© professionnelle du gestionnaire de transport Le gestionnaire de transport doit ĂȘtre titulaire d'une attestation de capacitĂ© professionnelle en transport routier lĂ©ger de marchandises. Cette attestation est dĂ©livrĂ©e par le prĂ©fet de rĂ©gion aux personnes qui justifient - soit avoir rĂ©ussi un examen Ă©crit obligatoire portant sur un rĂ©fĂ©rentiel de connaissances dĂ©fini par le ministre chargĂ© des transports, selon la liste de matiĂšres figurant en annexe 1 du rĂšglement CE n° 1071/2009 du 21 octobre 2009 ; - soit ĂȘtre titulaires du baccalaurĂ©at professionnel . "Exploitation des transports", . ou "Transport". Condition de rĂ©sidence du gestionnaire de transport Limitation d'activitĂ© du gestionnaire de transport Lâentreprise qui ne dispose pas en son sein de gestionnaire de transport peut dĂ©signer une personne physique quâelle habilite, par contrat, Ă exercer pour son compte les tĂąches qui incombent au gestionnaire de transport. Cette facultĂ© ne concerne pas le cas des groupes dâentreprises de transport public routier de marchandises, de dĂ©mĂ©nagement ou de location de vĂ©hicules industriels avec conducteur destinĂ©s au transport de marchandises. La personne dĂ©signĂ©e gestionnaire de transport au sein d'une entreprise de transport - ne peut pas simultanĂ©ment ĂȘtre dĂ©signĂ©e gestionnaire de transport en qualitĂ© de prestataire extĂ©rieur dans une autre entreprise de transport, - ne peut pas ĂȘtre gestionnaire salariĂ© Ă temps partiel dans une entreprise de transport routier et agent salariĂ© dans une autre entreprise. La personne dĂ©signĂ©e gestionnaire de transport en qualitĂ© de prestataire extĂ©rieur Ă l'entreprise sous contrat de prestation de services avec elle peut diriger au maximum les activitĂ©s de transport - soit de 2 entreprises de transport public routier de marchandises, de dĂ©mĂ©nagement ou de location de vĂ©hicules industriels avec conducteur destinĂ©s au transport de marchandises, - soit d'une entreprise de transport public routier de marchandises, de dĂ©mĂ©nagement ou de location de vĂ©hicules industriels avec conducteur destinĂ©s au transport de marchandises et d'une entreprise de transport public routier de personnes, dĂšs lors qu'elle possĂšde Ă©galement l'attestation de capacitĂ© professionnelle affĂ©rente au transport public routier de personnes. Dans ces deux hypothĂšses, le nombre cumulĂ© de vĂ©hicules motorisĂ©s des deux entreprises et pouvant ĂȘtre gĂ©rĂ© par le gestionnaire de transport est limitĂ© Ă 20. Articles R 3211-45 et R3211-46 du code des transports, circulaire du 4 mai 2012 relative Ă lâaccĂšs Ă la profession de transporteur routier et Ă lâaccĂšs au marchĂ© du transport routier Conditions d'honorabilitĂ© Il doit ĂȘtre satisfait Ă l'exigence d'honorabilitĂ© professionnelle par chacune des personnes suivantes - l'entreprise, personne morale, - le gestionnaire de transport. Et, notamment, selon la forme juridique de l'entreprise - le commerçant, chef d'entreprise individuelle, - les gĂ©rants des sociĂ©tĂ©s Ă responsabilitĂ© limitĂ©e, - les associĂ©s et les gĂ©rants des sociĂ©tĂ©s en nom collectif SNC, - le prĂ©sident du conseil d'administration, les membres du directoire et les directeurs gĂ©nĂ©raux des sociĂ©tĂ©s anonymes, - le prĂ©sident et les dirigeants des sociĂ©tĂ©s par actions simplifiĂ©es. Ces personnes ne doivent pas avoir fait l'objet de condamnations telles que - interdictions d'exercer une profession commerciale ou industrielle, - infractions dĂ©lictuelles concernant notamment la sĂ©curitĂ© routiĂšre, les temps de conduite et de repos des conducteurs ou l'exercice de l'activitĂ© sans autorisation. Les personnes physiques qui ne rĂ©sident pas en France ou qui rĂ©sident en France depuis moins de 5 ans doivent prouver qu'elles satisfont dans leur Ă©tat de rĂ©sidence Ă la condition d'honorabilitĂ© R3211-24 Ă R3211-31 du code des transports Conditions financiĂšres L'entreprise doit disposer de capitaux propres et de rĂ©serves d'un montant au moins Ă©gal Ă - 1 800 ⏠pour le 1er vĂ©hicule, - 900 ⏠pour chaque vĂ©hicule noter pour les entreprises Ă©tablies en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique ou Ă La RĂ©union, ce montant est fixĂ© Ă 600 ⏠par vĂ©hicule suivant pour les vĂ©hicules n'excĂ©dant pas un poids maximum autorisĂ© de 3,5 tonnes. A dĂ©faut de capitaux et de rĂ©serves suffisants, l'entreprise peut prĂ©senter des garanties accordĂ©es par un ou plusieurs organismes financiers se portant caution de l'entreprise pour les montants indiquĂ©s ci-dessus. Toutefois, ces garanties ne peuvent pas excĂ©der la moitiĂ© de la capacitĂ© financiĂšre le montant de capitaux et de rĂ©serves correspond au montant total des capitaux propres de l'entreprise, dĂ©duction faite des montants du capital souscrit non appelĂ© et du capital souscrit appelĂ© non versĂ©. Articles R3511-6, R3211-7, R3211-32 Ă R3211-35 du code des transports et article 4 de l'arrĂȘtĂ© du 3 fĂ©vrier 2012 Conditions d'Ă©tablissement Une entreprise qui souhaite exercer cette activitĂ© doit disposer d'un Ă©tablissement. Cette exigence d'Ă©tablissement est satisfaite quand l'entreprise - dispose en France du siĂšge de l'entreprise ou pour une entreprise Ă©trangĂšre, de son Ă©tablissement principal, - dispose de locaux oĂč sont conservĂ©s ses principaux documents d'entreprise, les documents se rapportant Ă l'activitĂ© de transport et l'original de la licence de transport, - dispose d'un ou de plusieurs vĂ©hicules immatriculĂ©s, dĂ©tenus en pleine propriĂ©tĂ©, en location-vente, en location, en crĂ©dit-bail. Cette obligation peut ĂȘtre satisfaite aprĂšs obtention de l'autorisation d'exercer la profession de transporteur, de dĂ©mĂ©nageur et de loueur de vĂ©hicules industriels avec conducteur, - dirige effectivement et en permanence les activitĂ©s relatives Ă ces vĂ©hicules au moyen d'Ă©quipements administratifs adaptĂ©s et d'installations techniques appropriĂ©es. Lâexigence dâĂ©tablissement dâune entreprise de transport routier, de dĂ©mĂ©nagement ou de location de vĂ©hicules industriels avec conducteur destinĂ©s au transport de marchandises est satisfaite lorsque lâentreprise - dispose en France d'un Ă©tablissement rĂ©fĂ©rencĂ© dans la nomenclature d'activitĂ©s française code NAF de l'Institut National de la Statistique et des Ătudes Ăconomiques INSEE et constituant le siĂšge de l'entreprise ou, pour une entreprise Ă©trangĂšre, son Ă©tablissement principal, - dispose en France, le cas Ă©chĂ©ant hors de son siĂšge ou de son Ă©tablissement principal, de locaux, Ă©galement rĂ©fĂ©rencĂ©s dans la nomenclature d'activitĂ©s française de l'INSEE, dans lesquels l'entreprise conserve ses principaux documents d'entreprise en application des articles R. 3113-20 et R. 3211-21 du code des transports. Articles 3 et 5 du rĂšglement CE n°1071/2009 du Parlement europĂ©en et du Conseil du 21 octobre 2009, articles R3211-19 Ă R32116-23 du code des transports et arrĂȘtĂ© du 28 dĂ©cembre 2011 modifiĂ© par lâarrĂȘtĂ© du 22 octobre 2020. Les dĂ©marches Ă©tapes par Ă©tapes Le cas Ă©chĂ©ant, enregistrer les statuts de la sociĂ©tĂ© L'enregistrement des actes de crĂ©ation de sociĂ©tĂ©s a Ă©tĂ© supprimĂ© en 2015. Toutefois, les statuts de la sociĂ©tĂ©, une fois datĂ©s et signĂ©s, doivent obligatoirement ĂȘtre enregistrĂ©s auprĂšs du service des impĂŽts des entreprises SIE lorsque - les statuts ont Ă©tĂ© Ă©tablis par un acte notariĂ©, un acte dâhuissier ou une dĂ©cision de justice ; - les statuts comportent un apport dâimmeuble, de parts ou dâactions. A noter si vous prenez la dĂ©cision de passer par le guichet unique, le SIE sera directement informĂ© sans que vous ayez besoin de leur transmettre des documents complĂ©mentaires. Pour en savoir plus Demander une attestation de capacitĂ© professionnelle Le gestionnaire de transport doit demander une attestation de capacitĂ© professionnelle voir ci-dessus la rubrique "Conditions d'installation - CapacitĂ© professionnelle" Ă la direction rĂ©gionale de l'environnement, de l'amĂ©nagement et du logement DREAL, Ă la DRIEAT en Ile-de-France, ou Ă la DEAL en Outre-mer. La capacitĂ© professionnelle pour les vĂ©hicules de plus de 3,5 tonnes est validĂ©e d'une des 3 façons suivantes - Par un examen Ă©crit - Par les diplĂŽmes - Par l'expĂ©rience professionnelle de direction dans une entreprise de transport routier pendant 10 ans prĂ©cĂ©dant le 4 dĂ©cembre 2009. A noter Pour le transport lĂ©ger de marchandises moins de 3,5 tonnes, un stage de formation permet d'obtenir la capacitĂ© d'exercice. L'expĂ©rience professionnelle exigĂ©e est de 2 ans. Demander l'autorisation d'exercer la profession de transporteur routier de marchandises A noter l'entreprise doit Ă©tablir une dĂ©claration de capacitĂ© financiĂšre Ă l'aide de la fiche de calcul insĂ©rĂ©e dans ce formulaire cerfa. Cette fiche de calcul devra ĂȘtre signĂ©e par le reprĂ©sentant lĂ©gal de l'entreprise. Le prĂ©fet dispose d'un dĂ©lai de 3 mois, Ă©ventuellement prorogeable d'un mois si le dossier prĂ©sentĂ© est incomplet, pour se prononcer sur cette demande. AprĂšs instruction du dossier, et si celui-ci est recevable, le prĂ©fet dĂ©livre une attestation permettant Ă l'entreprise d'effectuer les formalitĂ©s de dĂ©claration d'entreprise auprĂšs du CFE. L'autorisation dĂ©finitive sera dĂ©livrĂ©e une fois ces formalitĂ©s effectuĂ©es, sur prĂ©sentation de l'extrait du Registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s. L'activitĂ© ne pourra dĂ©buter qu'Ă compter de l'obtention de cette autorisation. A noter Les entreprises ayant obtenues cette autorisation sont inscrites au registre Ă©lectronique national des entreprises de transport par route et l'inscription Ă ce registre donne lieu Ă la dĂ©livrance d'une licence de transport intĂ©rieur en cas d'utilisation de vĂ©hicules de moins de 3,5 tonnes ou circulant sous couvert d'un certificat WW DPTC ou d'une licence communautaire en cas d'utilisation de vĂ©hicules de plus de 3,5 tonnes. Ces licences sont dĂ©livrĂ©es pour une durĂ©e maximale de 10 ans renouvelable et ne peuvent faire l'objet d'un transfert Ă un tiers. Elles sont accompagnĂ©es d'autant de copies conformes numĂ©rotĂ©es que l'entreprise dispose de vĂ©hicules. Articles R3211-7 Ă R3211-12 du code des transports et article 2 de l'arrĂȘtĂ© du 3 fĂ©vrier 2012 ProcĂ©der aux formalitĂ©s de dĂ©claration d'entreprise Quelques aspects de la rĂ©glementation de l'activitĂ© Obligation de conserver Ă bord de chaque vĂ©hicule certains documents et notamment - une copie conforme de la licence de transport intĂ©rieur la licence doit ĂȘtre conservĂ©e au sein de l'entreprise, - la lettre de voiture nationale ou internationale, qui doit ensuite ĂȘtre conservĂ©e pendant deux ans par lâentreprise, - le cas Ă©chĂ©ant, le document justificatif de la location du vĂ©hicule avec ou sans conducteur, - en cas de cabotage, la lettre de voiture internationale relative au transport international prĂ©alable auquel est subordonnĂ©e l'activitĂ© de cabotage et les lettres de voiture relatives Ă chaque opĂ©ration de cabotage rĂ©alisĂ©e. Article R3411-13 du code des transports, article 6 de l'arrĂȘtĂ© du 16 novembre 1999 et articles 4 et 5 de l'arrĂȘtĂ© du 9 novembre 1999 Contrat de transport Tout contrat de transport public de marchandises doit comporter des clauses particuliĂšres, telles que Obligation d'informer les clients de la quantitĂ© de gaz Ă effet de serre Ă©mise pour rĂ©aliser la prestation Il est obligatoire d'informer les clients sur les Ă©missions de gaz Ă effet de serre gĂ©nĂ©rĂ©es par leurs L1431-3 du code des transports Pour en savoir plus, consulter le guide mĂ©thodologique "Information COÂČ des prestations de transport" disponible sur le site de l'ADEME Obligations Le transporteur est garant de la perte des objets transportĂ©s, sauf cas de force majeure, ainsi que des avaries autres que celles qui proviennent du vice propre de la chose ou de la force L133-1 du code de commerce Conditions relatives Ă la sous-traitance Les transporteurs routiers peuvent recourir Ă la sous-traitance s'ils ont la qualitĂ© de commissionnaire de transport. Pour en savoir plus, consulter la fiche "commissionnaire de transport". Toutefois, les entreprises de transport peuvent recourir Ă la sous-traitance sans ĂȘtre inscrites au Registre des commissionnaires de transport, Ă condition que le montant des opĂ©rations sous-traitĂ©es ne dĂ©passe pas 15% du chiffre d'affaires annuel de l'activitĂ© de transport routier de marchandises de l'entreprise. L'entreprise doit enregistrer dans l'ordre chronologique et, s'il y a lieu, par Ă©tablissement secondaire, chacune des opĂ©rations de transport confiĂ©es Ă des sous-traitants. Voir le contrat type applicable aux transports publics routiers de marchandises exĂ©cutĂ©s par des sous-traitants .Articles L3224-1 et R3224-1 du code des transports et arrĂȘtĂ© du 19 novembre 1999 Respecter le code de la route, notamment en matiĂšre de vitesse, de poids et dimensions, d'interdiction de circulation, de transports exceptionnels et de visites techniques. Respecter la rĂ©glementation en matiĂšre de dĂ©tachement du transporteur routier Depuis l'entrĂ©e en vigueur le 2 fĂ©vrier 2022 de la directive 2020/1057 "Lex Specialis" du Parlement europĂ©en et du conseil de l'Union europĂ©enne, des modalitĂ©s dâapplication spĂ©cifiques s'appliquent dans le cadre du dĂ©tachement des conducteurs routiers effectuant des prestations de services internationales de transport. En vertu de l'article 1er de la directive, ces rĂšgles s'appliquent aux conducteurs employĂ©s par des entreprises Ă©tablies dans un Etat membre prenant la mesure transnationale visĂ©e Ă l'art. 1er §3 point a de la directive 96/71/CE. Pour en savoir plus sur les formalitĂ©s dĂ©claratives Respecter les normes de sĂ©curitĂ© et d'accessibilitĂ©. Si les locaux sont ouverts au public, les obligations relatives aux ERP - Ă©tablissements recevant du public - doivent ĂȘtre respectĂ©es - en termes de sĂ©curitĂ© incendie, des mesures de prĂ©vention et de sauvegarde propres Ă assurer la sĂ©curitĂ© des personnes doivent ĂȘtre mises en place, - en termes d'accessibilitĂ©, l'accĂšs aux locaux, notamment pour les personnes en situation de handicap, doit ĂȘtre assurĂ©. Convention collective Transport routier et activitĂ©s auxiliaires du transport Textes de rĂ©fĂ©rence Autres activitĂ©s rĂ©glementĂ©es autour de ce mĂ©tier
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En matiĂšre de droit des transports, lâarticle L133-6 du Code de commerce prĂ©voit une prescription annale qui sâapplique Ă toutes les actions auxquelles le contrat de transport peut donner lieu, quâil sâagisse des actions pour pertes ou avaries ou mĂȘme des autres actions ayant trait Ă lâexĂ©cution du contrat de transport. FidĂšle Ă son interprĂ©tation extensive du champ dâapplication de cette prescription trĂšs courte, la Chambre commerciale de la Cour de cassation a rĂ©cemment jugĂ© que la prescription annale sâapplique Ă lâaction en responsabilitĂ© du transporteur contre lâexpĂ©diteur pour les dommages causĂ©s par la marchandise au vĂ©hicule de transport [1]. Dans les faits, une sociĂ©tĂ© de transport a Ă©tĂ© chargĂ©e dâacheminer des dĂ©chets appartenant Ă une sociĂ©tĂ© de recyclage notoirement connue vers le site dâune sociĂ©tĂ© de stockage de la rĂ©gion parisienne. Le chargement des dĂ©chets a Ă©tĂ© effectuĂ© le 30 aoĂ»t 2011. La livraison des dĂ©chets nâa pas pu ĂȘtre honorĂ©e le 30 aoĂ»t 2011 et le chauffeur a garĂ© son vĂ©hicule sur le site de stockage le soir mĂȘme en attendant de pouvoir assurer la livraison le lendemain. Or, dans la nuit du 30 au 31 aoĂ»t 2011, un incendie a dĂ©truit ou endommagĂ© ce camion ainsi que deux autres camions stationnĂ©s Ă proximitĂ©. Une expertise judiciaire ordonnĂ©e en rĂ©fĂ©rĂ© a permis dâĂ©tablir que cet incendie avait Ă©tĂ© dĂ©clenchĂ© par un phĂ©nomĂšne dâauto-inflammation des dĂ©chets transportĂ©s par le camion. Câest dans ce contexte que la sociĂ©tĂ© de transport a assignĂ© les 26, 29 et 31 dĂ©cembre 2014 la sociĂ©tĂ© propriĂ©taire des dĂ©chets expĂ©ditrice en responsabilitĂ© du fait des choses sur le fondement dĂ©lictuel, afin dâobtenir rĂ©paration des dommages causĂ©s au camion incendiĂ©. La sociĂ©tĂ© de transport reprochait ainsi Ă lâexpĂ©diteur de ne pas lâavoir alertĂ© sur le danger reprĂ©sentĂ© par les dĂ©chets transportĂ©s, lesquels sont Ă lâorigine du sinistre. En rĂ©ponse, la sociĂ©tĂ© expĂ©ditrice a conclu Ă la prescription de lâaction en responsabilitĂ© engagĂ©e par la sociĂ©tĂ© de transport, en indiquant quâil sâagissait lĂ dâune action de nature contractuelle fondĂ©e sur lâexĂ©cution dâun contrat de transport et quâelle Ă©tait donc soumise Ă une prescription annale en vertu de lâarticle L133-6 du Code de commerce. La stratĂ©gie de la sociĂ©tĂ© expĂ©ditrice peut aisĂ©ment se comprendre mĂȘme si une expertise judiciaire a interrompu le dĂ©lai de prescription, le sinistre a eu lieu le 30 aoĂ»t 2011 et lâassignation de la sociĂ©tĂ© de transport date de la fin du mois de dĂ©cembre 2014, soit plus de trois annĂ©es aprĂšs les faits. La Cour dâappel de Versailles nâa pas fait droit Ă cette fin de non-recevoir tirĂ©e de la prescription en estimant que la prescription annale applicable aux contrats de transports ne sâapplique pas aux dommages survenus sur le camion du fait de la dĂ©fectuositĂ© des marchandises transportĂ©es. La Cour dâappel avait ainsi dĂ©duit de lâarticle L133-6 du Code de commerce que la prescription annale ne peut ĂȘtre opposĂ©e au transporteur que pour lâaction en garantie de la perte des objets Ă transporter et non au vĂ©hicule de transport. Cette dĂ©cision a fait lâobjet dâune censure par la Cour de cassation. La Haute juridiction indique dans son arrĂȘt du 26 fĂ©vrier 2020 que lâaction en rĂ©paration des dommages causĂ©s par la marchandise transportĂ©e au vĂ©hicule de transport est bien une action tirĂ©e de lâexĂ©cution mĂȘme du contrat de transport. Or, lâarticle L133-6 du Code de commerce prĂ©voit bien dans ses deux premiers alinĂ©as que la prescription annale sâapplique Ă toutes les actions auxquelles le contrat de transport peut donner lieu, quâil sâagisse des actions pour pertes ou avaries ou mĂȘme des autres actions ayant trait Ă lâexĂ©cution du contrat de transport. Or, si lâaction en responsabilitĂ© du voiturier est bien lâune des actions auxquelles le contrat de transport peut donner lieu, la prescription annale du droit des transports [2] doit alors sâappliquer. Il sâagit lĂ dâune prĂ©cision nouvelle, dans la droite lignĂ©e de lâinterprĂ©tation extensive Ă laquelle la Cour de cassation nous a habituĂ© quant Ă la prescription annale applicable au contrat de transport. Ainsi, la Cour de cassation a dĂ©jĂ jugĂ© applicable la prescription annale Ă lâaction de lâexpĂ©diteur en remboursement du trop-perçu par le transporteur [3]. Il en fut de mĂȘme concernant lâaction en rĂ©paration du dommage causĂ© par une manutention dĂ©fectueuse prĂ©paratoire au transport [4]. En lâespĂšce, la prescription annale vient sâappliquer du fait que lâaction en responsabilitĂ© du transporteur trouve son fondement dans lâexĂ©cution du contrat de transport. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, cette prescription annale sâapplique tout Ă la fois pour les pertes et avaries mais Ă©galement pour les litiges liĂ©s aux frais et prix ainsi quâaux prestations accessoires de transport. Il convient donc dâĂȘtre vigilant quant Ă cette prescription annale dĂšs quâun litige intĂ©resse de prĂšs ou de loin lâexĂ©cution dâun contrat de transport.
Auxtermes de l'article 50 X de la loi n° 2016-1827 du 23 dĂ©cembre 2016, les dispositions du prĂ©sent article. s'appliquent aux travailleurs indĂ©pendants crĂ©ant leur activitĂ© : 1° A compter d'une date fixĂ©e par dĂ©cret, et au plus tard le 1er janvier 2018, pour ceux qui relĂšvent de l'article L. 133-6-8 du code de la sĂ©curitĂ© sociale La prescription annale prĂ©vue par lâarticle L. 133-6 du Code de commerce sur le fondement dâun contrat de transport ne sâapplique pas aux actions nĂ©es de lâexĂ©cution dâun mandat donnĂ© pour lâaccomplissement de formalitĂ©s de douanes. Cass. com., 22 mars 2016, no 14-16592, ECLIFRCCASS2016CO00264, SociĂ©tĂ© TAMI c/ SociĂ©tĂ© CEVA Freight Management France, PB rejet pourvoi c/ CA Grenoble,[...] DĂ©pĂŽtde la dĂ©claration d'affectation, de renonciation ou de reprise et de cession prĂ©vu aux articles L. 526-7, L. 526-15, L. 526-16 et au II de l'article L. 526-17 du code de commerce, comprenant l'immatriculation et, le cas Ă©chĂ©ant, la radiation et dĂ©livrance des rĂ©cĂ©pissĂ©s